Systemd est-il en train de gagner petit à petit la guerre d’usure des systèmes d’initialisation ?

Ah, systemd… Jamais une technologie n’aura été autant détesté et controversée dans le monde du logiciel libre. En dehors des pages pamphlets qui tiennent plus de l’envie de casser Lennart Poettering qu’autre chose, la part de marché des systèmes d’initialisation à la sysvinit sont en train de se réduire lentement mais sûrement.

Dans les grandes distributions, il ne reste plus que les versions supportées de la Ubuntu jusqu’à la 14.04 LTS inclues (et sa tripotée de dérivées), la Slackware Linux, les Debian GNU/Linux Squeeze et Wheezy, la Gentoo Linux, la Crux, la NuTyX et la nichesque 0Linux pour ne pas utiliser systemd. J’espère ne pas en avoir oublié 😉

Dès la version 14.10 de la Ubuntu, systemd sera supporté (et activé par défaut ?), Debian GNU/Linux Jessie marquant le passage au nouveau système d’initialisation. J’avais parlé d’une distribution purement idéologique sortie en février 2013, la LSD Linux, LSD = Less SystemD.

J’ai donc voulu voir presque 18 mois après le précédent article où en était la LSD Linux qui me semblait purement idéologique dans sa conception.

La première chose qui m’a frappé, c’est que les dernières modifications sur les paquets sont vieux de plusieurs mois. En effet, si on prend la dernière modification enregistrée pour les dépots stables, à savoir « updated xterm », on s’aperçoit que la modification a été enregistrée en… février 2014 !

Et pour la partie instable ? C’est « added various ports », qui date du mois de mars 2014.

Autre indice qui pourrait laisser penser qu’une odeur prononcée de sapin se promène dans l’air ? La dernière image iso disponible au téléchargement date du… 30 décembre 2013. C’est une image avec KDE SC en 32 bits.

Je veux bien que la GoboLinux soit restée au point mort durant plusieurs années, mais qu’une distribution qui se veut être une rolling release (dixit sa page d’accueil) et ne propose pas d’ISO d’installation depuis plus de 7 mois… Mais récupérons donc la dernière ISO disponible.

Continuer la lecture de « Systemd est-il en train de gagner petit à petit la guerre d’usure des systèmes d’initialisation ? »

Kwort Linux 4.1 : Crux a-t-elle trouvée son « ubuntu » ?

Cela fait pas mal de temps que je voyais la Kwort Linux, qui se présente comme une version dérivée de la Crux. La sortie de la version 4.1 m’a donné envie de vous en parler… Bien que je m’en sois mordu les doigts par la suite.

Mais ne brûlons pas les étapes. Parlons de la base de Kwort Linux, j’ai nommé la Crux. C’est une distribution assez austère qui demande à l’utilisateur de compiler son propre noyau, mais qui a un système de ports de logiciels à la BSD qui en fait sa force. J’avais d’ailleurs parlé de la Crux à l’époque de sa version 2.8.

La légende veut même que le papa d’Archlinux, Judd Vinet, se soit inspiré de la Crux au départ pour proposer sa propre distribution, mais revenons-en à la Crux et sa dérivée simplificatrice (dans le sens où il ne faut pas compiler le noyau), la Kwort Linux. Et si j’ai employé le terme « d’ubuntu », c’est dans le sens d’une distribution qui prend une base et la simplifie pour la rendre plus conviviale.

Dans l’annonce de publication de la version 4.1 de la Kwort Linux que la logithèque proposée est quand même intéressante : linux 3.13.7 (même si le noyau 3.13 est en fin de vie depuis le 22 avril 2014 avec sa version 3.13.11), LibreOffice 4.2.2 qu’il faut rajouter à la main après l’installation, Chromium 34 et Mozilla Firefox 30.0 disponibles dès le départ.

Il semblerait que depuis la sortie de la Kwort Linux 4.0 en mai 2013, la distribution soit uniquement en 64 bits.

J’ai donc récupéré et vérifié l’ISO de la Kwort Linux 4.1 et j’ai lancé le tout dans une machine virtuelle VirtualBox. Et dès le départ, un message d’erreur sans gravité de grub nous accueille… Ca commence bien.

Continuer la lecture de « Kwort Linux 4.1 : Crux a-t-elle trouvée son « ubuntu » ? »

Black Lab Linux… OS/4 OpenLinux, le retour en fanfare… ou pas ?

En septembre 2013, je parlais d’une dérivée assez peu à jour (sur le plan du noyau au moins) de la Xubuntu 12.04 LTS, la OS/4 OpenLinux. Outre le fait qu’elle était vraiment pompée sur le design du Workbench d’Amiga, et quelques outils dont un émulateur pour le dit ordinateur mythique.

Il faut dire que le nom a du être changé à cause d’un patent troll, dixit le développeur de la distribution et est devenue la Black Lab Linux.

A moins que ce ne soit lié au logo très connu de la balle blanche et rouge qui appartient à Amiga Inc et Hyperion qui développement encore l’AmigaOS ? Saura-t-on jamais la vérité ?

Pour les vieux de la vieille, la mascotte vous fera sûrement vous souvenir d’un moteur de recherche qui a eu son heure de gloire au tournant de l’an 2000, j’ai nommé Lycos. Pour ceux qui n’ont pas connu cette époque, voici une des publicités emblématiques du moteur de recherche en question.

J’ai récupéré l’ISO de la version 5.0.2 de la Black Lab Linux sortie le 13 juin 2014. Dans les notes de publications, on peut lire entre autre, avec une traduction rapide :

Black Lab revient de nouveau à la disposition deux panneaux et supprime Docky. Certaines personnes ont connu un problème avec Docky où il se bloque en mode live et fait planter lightdm avec lui.

Cool, on se sent déjà bien en confiance 🙂

Un peu plus bas, on peut prendre connaissance de l’équipement logiciel de la Black Lab Linux à l’époque de la 5.0.1, avec entre autre le noyau linux 3.5. Pour mémoire, ce noyau a été déclaré en fin de vie le 13 octobre 2012… Ca sent bon pour la suite… 🙂

Mais ne soyons pas pessimiste, voyons donc ce que cette distribution canine a dans le ventre. J’ai donc récupéré l’ISO et lancé le tout dans une machine virtuelle VirtualBox.

Continuer la lecture de « Black Lab Linux… OS/4 OpenLinux, le retour en fanfare… ou pas ? »

En vrac’ rapide et libre.

Un petit en vrac’ rapide et libre avant d’attaquer un week-end « studieux ».

Bon week-end !

Quelques fouilles archéologiques et geekesque… :)

A l’approche des 6 mois de la mise à mort de la PearOS (dont on ignore toujours le nom du repreneur), j’ai eu envie de me plonger dans les archives de mon blog pour voir combien de distributions qui ont quitté entre temps j’ai pu présenter et tester rapidement. Pour mémoire, souvenons-nous de la volée de bois vert envers moi de la part du papa de PearOS, quelques semaines avant la mise à mort de sa distribution.

Mais revenons aux fouilles archéologiques du blog, le premier test ou plutôt présentation rapide d’une distribution remonte à juillet 2006 avec un article au format pdf (toujours disponible) sur un certain PC-BSD 1.2 🙂

En utilisant la liste des distributions indexées sur Distrowatch et déclarée comme abandonnées, voici celle que j’ai pu trouver sur mon blog. Vu la longueur de la liste, j’ai mis une petite césure en place dans l’article.

Continuer la lecture de « Quelques fouilles archéologiques et geekesque… 🙂 »