Un peu d’histoire des versions d’Ubuntu – La 4.10 alias Warty Warthog

Alors que la version RC de la Ubuntu Gutsy Gibbon vient de sortir, j’ai eu envie de faire une série de billets sur les versions « historique » de la distribution. A tout seigneur, tout honneur, la première, sortie en octobre 2004.

En octobre 2004, Ubuntu Linux connait sa première version, la 4.10 alias Warty Warthog, qu’on peut traduire par Phacochère Variqueux… Déjà des noms de codes assez « étrange », tradition qui a bien été continuée par la suite 😉

Pour les tests, j’utilise un VMWare Server 1.0.4 installé « manuellement » sur ma Ubuntu Linux Gutsy Gibbon AMD64. Pour cette version, j’ai utilisé l’image 32 bits de la distribution.

A l’époque, il existe deux images, une qui permet l’installation, et l’autre qui est uniquement un live CD. L’installation est assez rapide, la première partie étant bouclée en une dizaine de minutes – sempron 3100+ / 1 Go dont 512 accordés à la machine virtuelle.

L’installation est en mode texte, assez rudimentaire.

Les mises à jour se font « normalement » dans la deuxième partie de l’installation. J’ai été obligé de les faire post installation, à cause de la fin du support de cette version depuis près d’un an et demi environ. Ce point est faisable grace au dépot disponible ici :  http://old-releases.ubuntu.com/ubuntu/dists/

Les logiciels fournis sont (version d’origine, puis version ultime disponible sur les dépots officiels le cas échéant) :

L’installation nue pèse environ 1,8 Go. Mais nombre d’outils sont disponibles comme sur toute distribution linux qui se respecte.

un petit df -h sous une warty warthog fraichement installée et mise à jour.

Sur cette première version, le démarrage est entièrement en mode texte. Et on est obligé de configurer pas mal de choses à la main au premier démarrage : fuseau horaire, compte utilisateur, la configuration de X entre autres chose.

Le son de démarrage est cristallin, et le son de fermeture de session fait penser au son qu’on obtient lorsque l’on arrive au gestionnaire de connexion. Les couleurs sont dans les marrons…chocolat (!!!), et le logo gnome n’est pas encore remplacé par le logo tricolore dans la barre de menu. L’écran de connexion est assez classique, et le logo de démarrage assez « sec ». Mais est-ce le plus important ?

Cette version est assez basique, mais au moins, elle était bien utilisable, à l’époque, il y a déjà 3 ans de cela. Comme le temps passe vite 😉

Allez, pour les nostalgiques. Firefox 0.9.3, puis 1.0.8 :

Firefox 0.9.3 sous Warty Warthog

Firefox 1.0.8 sous Warty Warthog

En attendant la sortie de la version Release Candidate d’Ubuntu Linux Gutsy Gibbon

Un petit point sur la ubuntu linux Gutsy Gibbon (alias 7.10) en attendant la version RC qui sortira d’ici quelques heures.

Depuis le dernier billet, un nouveau noyau a été mis en ligne,  le support du flash pour AMD64 a été amélioré,  et surtout l’un des bugs graphiques ennuyeux – quand Compiz Fusion est utilisé – (le panneau du bas qui n’apparaissait qu’après un clic de souris) est enfin corrigé 🙂

La version RC risque d’être intéressante à installer, en espérant que le bug du son qui manque en fin de session ne soit plus bientôt qu’un mauvais souvenir

Ubuntu Linux Gutsy Gibbon à J-10 et 3 jours de la Release Candidate.

3ième billet sur les dernières nouvelles de la Gutsy Gibbon. Depuis avant-hier,  le son fonctionne au démarrage de session, il me manque plus que le son en fin de session 😉

Le bug de la barre qui manque au démarrage de compiz semble être corrigé sur le code de Compiz, il ne reste plus qu’à attendre que le code soit « backporté » sur le paquet contenu dans Ubuntu Gutsy Gibbon.

Sur le plan des logiciels, Liferea a été mis à jour en version 1.4.4,  et est ainsi à jour par rapport à la version officielle.

Sinon, le week-end a été assez calme, pas de gros bugs, ni de grosses série de mises à jour. L’arrivée de Gnome 2.20.1 risque de changer tout cela 😉

Et comme disait Compaq à sa grande époque : à suivre 😉

Ubuntu Linux Gutsy Gibbon à J-15.

Le 18 octobre, Ubuntu Linux 7.10 (alias Gutsy Gibbon) sortira. Ayant installé la Gutsy Gibbon hier matin, voici les dernières nouveautés en date :

Et sûrement d’autres bugs sur lesquels je n’ai pas fait attention. Mais j’ai chopé maintenant la « aptitude-ite » aiguë. En clair, toutes les deux heures, dans une console, entrer :

$ sudo aptitude update && sudo aptitude dist-upgrade

Et pour le moment, je n’ai pas eu de mises à jour qui m’ont fait planter la machine… 😉

Une raison de plus de migrer vers la version béta de Gutsy Gibbon ? – suite

La migration semble de plus en plus envisageable. En effet, le baladeur MP3 que j’avais acheté semble être supporté sans problème par Rhythmbox 0.11.2, même si le nom du baladeur se réduit à « ???? ».

Support du Samsung YP-U3 sous Ubuntu Gutsy Gibbon Beta AMD64

Et coté Firefox, la compilation est faisable, comme le prouve la capture d’écran suivante :

Un firefox pré3.0alpha9 sous Ubuntu Gutsy Gibbon Beta pour AMD64

En route vers Ubuntu Gutsy Gibbon beta ?

Le 27 septembre, la version Beta de la Ubuntu Gutsy Gibbon (7.10) devrait sortir.

Suivant la liste d’annonce d’Ubuntu (ubuntu-devel-discuss@lists.ubuntu.com), un message a été posté concernant cette étape de développement de l’une des distributions linux les plus célèbres actuellement.

Une page a été mise en place pour les différents bugs bloquant la publication de la dite version :

https://launchpad.net/ubuntu/+milestone/ubuntu-7.10-beta

Le code sera gelé le 20 septembre, et donc, sauf mise à jour de sécurité, les versions de logiciels fournies seront celle finale : OpenOffice.org 2.3.0 (la rc1 étant actuellement disponible dans les dépots de Gutsy Gibbon), Compiz (ou compiz-fusion ?) 0.5.2 et Gimp 2.4.0rc1.

Bref, que du tout bon pour cette version qui précèdera la prochaine version LTS, la 8.04, alias Hardy Heron.

Pourquoi j’aime le logiciel libre et je l’utilise.

Je considère que le logiciel libre est un des avenirs possibles, pour ne pas dire souhaitable de l’industrie logicielle.

D’ailleurs une des preuves de la puissance du logiciel libre, c’est de voir qu’une partie de l’interface logicielle de l’internet est basée sur du logiciel libre.

D’ailleurs, même le très fermé MacOS-X a un coeur libre, Darwin.

Je considère que l’utilisateur de logiciel libre est déjà un utilisateur « moins prisonnier » que l’ utilisateur classique de logiciel commerciaux payant ou gratuit. Pour quelles raisons ?

1 – Sur le plan de l’OS, sur PC (95% des ordinateurs ?), le choix se limite à Windows XP ou Windows Vista. Avec des machines demandant au minimum 512 Mo de mémoire vive. Quel est le vrai choix pour l’utilisateur ?

Dans le monde libre, il y a deux familles d’OS libre, les distributions à base de Linux (plusieurs variantes en fonction de l’utilisateur), et les BSD libres (Open, Net, et FreeBSD) qui correspondent chacun à un profil d’utilisateur type.

2 – Sur le plan de la bureautique, c’est MS-Office ou MS-Works la plupart du temps. OpenOffice.org existe, mais il est souvent étrillé pour ses « limites ». Si on passe sur un OS libre, en plus d’OpenOffice.org, abiword, gnumeric, Koffice, etc..

3 – L’interface graphique ? Sur PC « classique », il n’y a que la mauvaise copie de l’interface de MacOS-X. Dans le monde libre, on peut choisir une interface en fonction de ses goûts (KDE pour les amoureux de l’interface Windows, Gnome pour les amoureux de l’interface Mac, Xfce pour les amoureux d’une interface légère et souple, WindowMaker pour les fan de NeXT, etc…)

4 – Sur le plan financier, le Windows « offert » avec chaque machine est en réalité payé entre 50 et 100 euros par machine, mais cela, vous ne le saurez jamais réellement, car c’est un viol flagrant de l’article L-122-1 du Code de la Consommation sur la vente liée.

5 – Sur le plan de la sécurité, il n’y a pas photo. Si MacOS-X et Linux / BSD ne souffrent quasiment pas des virus, c’est pour des raisons de conceptions et gestions intelligentes des droits de l’utilisateur.

6 – Sur le plan financier, besoin de préciser ? De plus, il ne faut pas des machines monstrueuses pour faire de la bureautique grâce à des OS comme Xubuntu.

7 – La transparence : vous accepteriez de manger un plat sans savoir ce qui le compose ?

Ce qui m’a fait aimer le logiciel libre ? C’est que je n’ai pas commencé avec un PC sous Windows, mais sur une machine où le code source pouvait s’étaler à longueur de page sur des magazines. Ce qui m’a fait aimer l’informatique, et m’a donné le goût de faire les choses par moi même dans ce domaine.

La transparence du logiciel libre est la raison principale pour laquelle je l’ai adopté. Avoir le code source, et pouvoir lancer la recompilation – si le besoin s’en fait sentir – pour avoir un ensemble plus homogène est une grande force.

Car avec le logiciel propriétaire, c’est taille unique pour tout le monde. Le logiciel libre permet à l’utilisateur d’avoir la taille qui lui correspond. Ce qui est mieux au final.

Si certaines personnes considère qu’elles sont plus libres avec des logiciels qui peuvent être abandonnés du jour au lendemain par leur éditeur, tant mieux pour elle. J’avoue ne pas comprendre comment se considérer comme « libre » en laissant des éditeurs de logiciels décider ce que veut l’utilisateur.

Peut-être certaines personnes sont « trop formatés » par la volonté de ne pas voir plus loin que le « je veux que ça marche, et je me contrefous du fonctionnement interne ».

C’est peut-être car je considère que c’est à moi de contrôler les logiciels et non aux logiciels de contrôler l’utilisateur.

Et comme disait si bien Patrick MacGoohan : « I’m not a number, I’m a free man ! »

A chacun de trouver son bonheur, au final.

Gérér un baladeur Samsung YP-U3 sous Linux avec Gnomad2 2.9.0

Pour remplacer mon vieux baladeur mp3 j’avais envie d’investir dans un modèle qui lise le format ogg, surtout à moins 75 €… Autant dire que le choix était plus que limité, et j’ai fini par trouvé mon bonheur avec le Samsung YP-U3. Seul limite, il ne semblait bien fonctionner qu’avec Windows.

Hors, un tutoriel assez simple et assez sympa à suivre permet de contourner cette « limitation ». Reste la gestion des musiques.

Seul hic, il faut utiliser Amarok pour gérer le lecteur, mais certaines versions récentes du dit logiciel ont des problèmes pour transférer les titres avec lettres accentuées… Ce qui est franchement ennuyeux.

Reste donc l’option Gnomad2. La version fournie avec ma Ubuntu Feisty a un problème de gestion des titres / artistes, et il faut modifier les fichiers une fois transférés.

Hors, allant sur le site de Gnomad2 , une nouvelle version, la 2.9.0 permet apparemment cette gestion sans problème. Voici donc comment compiler Gnomad 2.9.0 avec une Ubuntu Feisty AMD64.

1ière étape : les prérequis de base :

Dans un terminal :

$ sudo aptitude install build-essential
$ sudo apt-get build-dep gnomad2

Les deux premières étapes installent les outils de compilations, et les dépendances connus pour le paquet fourni par défaut avec la distribution. Hors, il faut en rajouter d’autres :

$ sudo aptitude install libid3tag0 libid3tag0-dev
$ sudo aptitude install libtag*

Ou encore passer par synaptic pour cette deuxième opération 😉

2ième étape : on récupère le code source depuis le site.

3ième étape : on décompresse et on lance la compilation :

$ tar xvfz gnomad*.tar.gz
$ cd gnomad2-2.9.0
$ ./configure ; make
$ sudo make install

Je sais, j’aurais pu faire un paquet deb, mais je ne suis pas très fort dans ce domaine 🙂

Et voici à quoi ressemble le résultat fini :

transfert de données via gnomad2 2.9.0

Liferea 1.4.0 montre le bout de ses octets.

Liferea 1.4.0 vient de sortir.

Au menu des nouveautés : une gestion des fils sous forme de base de données sqlite, menus réorganisé, support expérimental de Webkit, des corrections de bogues et un outil de détection des doublons dans les fils RSS.

Pour compiler Liferea sur Debian Etch ou Ubuntu Feisty Fawn (la Gutsy Gibbon aura surement la version 1.4.0 dans ses dépots), voici la marche à suivre. Il faut bien entendu avoir déjà préinstallé les outils de compilation ainsi que les en-têtes de développement de gtk. Les commandes étant effectuées dans le terminal.

Pour Synaptic, il suffira de choisir les paquets correspondants. Quoique j’ignore si le « build-dep » est supporté par Synaptic.

Donc :

$ sudo apt-get install build-essential libgtk2.0-dev

Ensuite, on installe la plus grosse partie des pré-requis de liferea avec :

$ sudo apt-get build-dep liferea

Cependant, avec la version 1.4.0, il faudra rajouter deux paquets :

$ sudo apt-get install libsqlite3-dev libglade2-dev

Enfin, l’habituel suite de commande :

$ ./configure ; make ; sudo make install

Et le tour sera joué 😉

Voici à quoi ressemble Liferea 1.4.0. Simple mais efficace 😉

Liferea 1.4.0, lecteur de flux RSS pour Linux, sous Ubuntu Linux 7.04

KDE 4 dans la tourmente tandis que Gnome 2.20 continue son bonhomme de chemin ;)

Lu sur l’excellent OS News :

« The KDE project has delayed the release of KDE 4.0 by two months. « We, The Release Team, hereby announce that we are extending the KDE 4.0.0 schedule 2 months by inserting an extra 2 Betas, as follows: September 24: Beta3. October 22: Beta4. November 19: Total Release Freeze. November 21: RC1. December 5: RC2. December 20: 4.0.0 tagged. We feel that there are crucial elements of the release that need more development time. The feature freeze (less exemptions) remains in effect. »

Ce qui donne traduit (désolé pour les erreurs possibles de traduction, je ne suis pas traducteur professionnel).

« Le projet KDE a décalé la publication de KDE 4.0 de deux mois. « Nous, l’équipe de publication, annonçons ici que nous allongeons la feuille de route de KDE 4.0.0 de deux mois via l’insertion de 2 nouvelles bétas, comme suit : 24 septembre: Béta 3. 22 octobre : Béta 4. 19 novembre : gelure totale du code en vue de la publication. 21 novembre: RC1. 5 décembre : RC2. 20 décembre: version 4.0.0 étiquettée. Nous avons le sentiment que certains éléments cruciaux de la publication ont besoin d’un peu plus de développement. La gelure des fonctionnalités (moins d’exemptions ???) reste la même. »

Pendant ce temps, Gnome 2.20 continue son bonhomme de chemin (la version 2.20.1 sera fournie avec la Ubuntu Gutsy Gibbon fin octobre 2007) avec sa version béta 2.

Les utilisateurs de KDE (que je comprends mais que je n’approuve pas pour l’ergonomie générale de l’environnement de bureau, oui, je suis un fan des « nazis de l’interface graphique » comme dirait un certain Linus Torvalds) risque d’être déçu par un tel délai. Mais mieux vaut 2 mois de retard que des articles assassins dans la presse « virtuelle » sur la toile !

Les developpeurs de KDE aurait du suivre le « dicton » anglais qui dit : « Do not bite more than you can chew » (Ne pas mordre plus qu’on peut manger), ou en bon français : « avoir les yeux plus gros que le ventre ».

En tout cas, bonne chance et bon courage aux développeurs du logiciel libre, qui ont – eux au moins – le gout du travail bien fait 😉

Je sais cette phrase est un troll magnifique, mais j’aime cela !