L’OCR sous les distributions GNU/Linux ? Merci xsane2tess et tesseract :)

Si vous avez besoin de récupérer un texte dactylographié, il existe des logiciels dit d’OCR (Optical Character Recognition) ou Reconnaissance Optique de Caractère, il existe un excellent moteur libre qui s’appelle Tesseract.

Il m’arrive d’utiliser un script pour automatiser le lancement de tesseract, histoire d’éviter la ligne de commande. C’est XSane2tess dont j’ai jadis parlé en… octobre 2011 🙂

Je maintiens toujours le script sur AUR, trouvé via une page sur le wiki d’ubuntu-fr.org. Un simple script qu’il est très simple d’installer dans Xsane. Je vous renvoie à l’article d’octobre 2011 pour les détails techniques.

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Avis de tempête pour le navigateur Mozilla Firefox.

C’est ce que l’on pourrait dire au vu des dernières nouvelles. Entre l’annonce du changement de moteur de navigateur pour certaines régions du monde (Yahoo aux USA, Yandex en Russie et Baidu en Chine) pour ne plus dépendre d’un seul gros financement, l’arrivée d’une autre source de financement de Mozilla Firefox fait couler de l’encre électronique : les tuiles sponsorisées.

Les tuiles sponsorisées, c’est quoi ? Quand on ouvre un nouvel onglet dans Mozilla Firefox, il y a une pages qui propose l’affichage de l’historique avec des aperçus des sites visités sous formes de tuiles. Les tuiles « sponsorisées » étant le fruit des données télémétriques qu’on peut désactiver en quelques clics : Préférences / avancées / réseau / télémétrie.

Ce que c’est planqué 😀

Mozilla propose d’afficher du contenu sponsorisé et marqué comme tel. Cela pourrait-être considéré comme une volonté d’agresser l’utilisateur et mettre de la publicité en douce. Il y a cependant deux bémols à émettre.

Le premier ? Cela ne concerne que les installations fraîches. Les personnes qui migrent leurs profils et ayant déjà un certain historique ne verront pas les dites tuiles… À moins que cela change d’ici quelques jours, semaines ou mois ? Seul l’avenir nous le dira !

Deuxième bémol : on peut facilement court-circuiter le dit affichage. Il y a un bouton en haut à droite de la page « nouvel onglet » permettant de configurer l’affichage entre le mode « enhanced » (amélioré), le mode « classic » et le mode « blank » (vide).

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Mettre en double-démarrage Ms-Windows 7 et Archlinux… Quelle galère.

J’ai été contacté par une personne qui voulait me demander des informations pour mettre en double démarrage MS-Windows 7 – pour 8 et 8.1, j’avoue que j’y pige que pouic à ces nouvelles générations de l’OS de Microsoft – avec Archlinux. Dans le cas de cet article, c’est une machine avec un Bios. L’UEFI ? Je tiens encore à ce qu’il me reste de cheveux.

Après avoir galéré depuis 9 heures 30 du matin jusqu’à 15 heures, voici donc un mini-guide pour essayer d’y arriver. C’est la première fois que je faisais un dualboot, et j’avoue que ce sera la dernière, car cela a été une galère monstrueuse… Surtout que sur les 5 heures et demie, 3 ont été consacrées à l’installation de MS-Windows 7 et de sa palanquée de mise à jour.

Pour arriver à un double démarrage, il nous faut :

  1. Un MS-Windows 7, légal tant qu’à faire.
  2. Une image ISO de gParted sur CD ou clé USB
  3. Une image ISO d’installation d’Archlinux sur CD ou clé USB

Première étape : demander à MS-Windows à passer en mode UTC pour l’heure. J’ignore commence cela se passe pour Windows 8.x. Il faut aller dans l’outil qui permet de gérer la base de registre, et d’entrer la valeur suivante : HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Control\TimeZoneInformation\RealTimeIsUniversal et la définir sur 1.

Ensuite, il faut désactiver la synchronisation de l’heure via le réseau.

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Les implémentations de libre d’Adobe Flash : une guerre perdue d’avance ?

Derrière ce titre un peu provocateur se cache une réalité. Les implémentations libres d’Adobe Flash sont très moyennes et encore, je suis très gentil.

Depuis l’annonce de la fin du support programmée d’Adobe Flash pour linux en dehors de Google Chrome / Chromium (annoncée en février 2012, l’abandon sera effectif en février 2017), elles n’ont pas su prendre le taureau par les cornes et réussi à se développer plus rapidement. En mai 2014, je traçais déjà un bilan peu flatteur de la situation.

J’ai abandonné Adobe Flash pour mon utilisation courante depuis juin 2014, et je n’ai pas ressenti l’obligation de réinstaller cette technologie. Le seul site qui ne fonctionne pas en HTML5 parmi ceux qu’il m’arrive de fréquenter ? Un certain service de musique en ligne du nom de… Deezer. Pas une grande perte dans l’absolu donc 😀

Pour Gnash, la situation est mauvaise. Outre le fait que j’ai laissé tomber la maintenance du port de de la version de développement de Gnash à cause d’un bug qui est ouvert depuis septembre 2014 à cause d’une version trop récente (merdre, comme dirait Ubu) des bibliothèques Boost, le port avance très très lentement.

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Un aperçu de la Manjaro Linux 0.8.11 ?

En avril 2014, je faisais un article pour avoir un aperçu de la Manjaro Linux 0.8.10. Sept mois plus tard, le site officiel de la distribution annonce la première release candidate de la Manjaro Linux 0.8.11 avec pas mal de bonnes choses : même si je tique un peu pour l’utilisation de Xfce 4.11, on a un noyau linux assez récent (le 3.16.7, en fin de vie depuis le 30 octobre 2014), une nouvelle version de l’outil de gestion de paquets en mode graphique Pamac, un nouveau thème (les goûts et les couleurs), GTK 3.14.5, Qt5, et Mozilla Firefox 33.1 entre autres petites gâteries.

J’ai donc fait chauffé mon ami wget pour récupérer la « RC 1.2 ». J’ignore les modifications avec la précédente ISO. Mais peu importe. Le principal est d’avoir une ISO pour faire mumuse avec 😉

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://netcologne.dl.sourceforge.net/project/manjarotest/0.8.11/xfce/0.8.11-rc1/manjaro-xfce-0.8.11-rc1.2-x86_64.iso
–2014-11-16 12:00:36– http://netcologne.dl.sourceforge.net/project/manjarotest/0.8.11/xfce/0.8.11-rc1/manjaro-xfce-0.8.11-rc1.2-x86_64.iso
Résolution de netcologne.dl.sourceforge.net (netcologne.dl.sourceforge.net)… 2001:4dd0:1234:6::5f, 78.35.24.46
Connexion à netcologne.dl.sourceforge.net (netcologne.dl.sourceforge.net)|2001:4dd0:1234:6::5f|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1410744320 (1,3G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « manjaro-xfce-0.8.11-rc1.2-x86_64.iso »

manjaro-xfce-0.8.11 100%[=====================>] 1,31G 2,64MB/s ds 16m 37ss

2014-11-16 12:17:13 (1,35 MB/s) — « manjaro-xfce-0.8.11-rc1.2-x86_64.iso » sauvegardé [1410744320/1410744320]

VirtualBox a été mon allié pour tester la distribution dérivée d’Archlinux pour en rationaliser son côté rolling-release.

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Frugalware Linux : dommage que son équipe de développement soit aussi petite…

…Et une partie de sa communauté aussi obtuse. Cela fait plus d’un an que je n’ai pas consacré d’article d’une taille conséquente à ce qui a été un des grands noms de distributions GNU/Linux en semi-rolling release. Non pas en rolling release pure et dure, car durant plusieurs années, elle a suivi un cycle de publication d’une version stable tous les 6 mois, avec des gels du code toutes les 6 semaines pour proposer deux versions pre1 et pre2 (alpha et béta), puis deux version RCs avant de proposer une version finale.

Dans un article « en vrac' » du 3 novembre, j’écrivais :

Pour finir, aujourd’hui, la Frugalware Linux 1.9 vient de souffler sa première bougie. Et oui, elle est sortie le 5 novembre 2013. Aux dernières nouvelles, la distribution semi-rolling release serait en phase de gel pour sa version 2.0rc1 depuis le 13 octobre 2014. Espérons qu’elle sorte en version 2.0 avant les deux ans de la Frugalware Linux 1.9.

Ce qui m’a valu une petite remarque acide si j’en crois les archives du canal IRC de #frugalware-fr, en date du 10 novembre 2014. Je recopie ici le morceau sans aucune coupure, sauf l’heure que j’ai sortie pour des raisons de lisibilité.

<Devil505> alors ca bosse ? car je crois que fredbezies n’est meme pas sur de tester XD
<Pingax> Rho lui -_-‘
<Baste> on est en froid polaire avec Fred 😀
<Pingax> Oui ça bosse, c’est juste les pontes qui ont pris du retard 😀
<PacMiam> On fait comme Debian, ça sort quand c’est prêt :p
<lenezir> après c’est pas plus mal
<Devil505> comme elementary aussi PacMiam alors 😀
<bouleetbil> salut
<PacMiam> Et puis, comme current est plutôt stable, je trouve que le changement de version est plus pour marquer le coup qu’autre chose

J’ai donc décidé de faire mentir Baste et Pingax. D’accord, l’expression n’est pas très jolie, mais elle est assez claire. Le froid date d’un propos mal interprété concernant les distributions souffrant de petites équipes de développement, peu après la mort de l’ambitieuse SolusOS.

Voici donc l’état dans laquelle est la Frugalware Current un an après la sortie de sa dernière version stable. Pour l’environnement de bureau, j’ai pris KDE SC. Étant donné qu’il n’y a pas eu de nouvelles ISOs pour installer la version « current » de Frugalware Linux, j’ai pris la dernière version en date. Celle de septembre 2013, en version basique pour une installation minimale.

Après l’installation, j’ai utilisé le wiki post-installation pour avoir un KDE SC.

Comme d’habitude, VirtualBox a été mon allié dans la rédaction de cette article.

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« Oui, mais vous n’aurez pas ma liberté de forker » :)

Dans un article publié sur le blog-libre, Cep a pondu un article très intéressant, dont je reproduis ici un morceau qui m’a interpellé :

« […]Ceci me pousse à parler de diversité. Je le dis tout de go, les forks, les dérivés, ne me dérangent pas du tout et pour les iso anecdotiques, et bien je ne les vois pas, je les ignore même.

J’entends souvent crier au gâchis, à la dispersion, la complexité de choix, de développeurs irresponsables et plus soucieux de leur petite personne que de l’intérêt général.

Certes, et après ? de quel droit devrions-nous restreindre les initiatives personnelles ? les travaux et essais de quelques-uns, isolés ou pas et les obliger à se cantonner dans un travail sérié, restreint, pour le soi-disant bien du plus grand nombre ? Non, ces personnes ont tout à fait le droit de tester des projets, voire de se tromper et de se retrouver dans une impasse, une route sans issue, de se décourager ou d’intégrer ensuite une grosse équipe de développement.

Si on avait écouté cette voie d’une prétendue sagesse on en serait peut-être toujours à un monde des distributions Linux cantonné à une Slackware, une Debian, une Redhat. Malgré les très grandes qualités de ces ancêtres qui sont d’ailleurs toujours le tronc commun et indispensable de bien des dérivées, une chose est certaine, les grandes avancées vers la simplification initiée par Ubuntu pour ne citer qu’elle n’aurait jamais eu lieu. Et, à ce titre, la Mint Cinnamon, pur produit de cette possible diversification est un exemple parfait de ses bienfaits.[…] »

Tout ce beau discours, sur lequel je souscris en partie est une façon de mettre la poussière sous le tapis. Car c’est un discours qui est à la fois techniquement recevable, mais complètement inadapté pour populariser le logiciel libre dans son ensemble.

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Vieux Geek, épisode 25 : 9 novembre 2004, sortie de Mozilla Firefox 1.0

10 ans déjà. 10 ans que le navigateur léger de la Mozilla Foundation sortait en version 1.0 finale, plus de 2 ans après sa première version, qui s’appellait à l’époque Phoenix 0.1.

Souvenons-nous de l’internet il y a 10 ans. Microsoft Windows XP était encore un fringant OS, et on parlait de Longhorn qui prenait du retard. Le même Longhorn sortira en 2006 sous le nom de Microsoft Windows Vista.

MacOS-X s’appellait alors Panther. La première version d’une jeune distribution voulant simplifier l’accès à la Debian GNU/Linux sortait, c’était la Ubuntu Warty Warthog.

Toujours dans les distributions GNU/Linux, la Fedora Core 2 était celle que j’utilisais pour m’affranchir de MS-Windows XP. A l’époque, les distributions 64 bits étaient encore de la science-fiction. La Slackware Linux était en version 10.0, et Debian GNU/Linux ? Les développeurs se battaient pour sortir Sarge, alias Debian GNU/Linux 3.1.

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Pourquoi je n’apprécie pas vraiment la distribution OpenSuSE : une mise au point.

Je ne porte pas la distribution au caméléon dans mon coeur, pour plusieurs raisons. Outre le fait que j’ai horreur de sa charte graphique (ce plan précis est relatif à l’utilisateur entre le clavier et la chaise), il y a deux points qui m’horripile : le gloubi-boulga des paquets 32 et 64 bits (au nom d’un support facilité de certains logiciels non libres), et Yast qui se répand partout et fait doublon avec les réglages de l’environnement choisi. Quant au cycle atypique de publication de la OpenSuSE, si certaines personnes considèrent que cela est une force, tant mieux pour elle.

Il y a cependant un très bon point, c’est l’installateur de la OpenSuSE qui sauve un peu la mise de l’ensemble. C’est un des installateurs graphiques les mieux conçus que j’ai pu voir. Mais pour le reste ? Comment dire ? Commençons par le problème du mélange des paquets 32 et 64 bits.

Sur nombre de distributions qui s’annoncent comme étant des 64 bits, les paquets 32 bits sont inexistants, voire réduit au strict minimum. D’ailleurs comme je le précise à chacun de mes documents tutoriels – comme celui de novembre 2014 – pour apprendre à installer une Archlinux, il y a des dépots dit « multilib » qui sont désactivés par défaut.

L’un des rares logiciels qui existe sous linux uniquement en 32 bits, c’est Skype, non ? Aussi pour faire fonctionner Wine et donc des outils comme PlayOnLinux.

Sous Debian GNU/linux et Ubuntu, le « multilib » devient « ia32-libs ». Pour Fedora et apparentés ? J’avoue que je n’ai pas trouvé… J’ai dû sûrement mal cherché 😀

Donc, si un utilisateur n’a pas besoin de Wine ou de Skype, inutile de lui imposer les bibliothèques 32 bits, non ? Surtout que cela mange un peu de place sur le disque dur. Ce mélange 32 et 64 bits qui est parfois poussé un peu loin me fait penser au parallèle culinaire suivant : c’est comme si on vous présentait un plat de tagliatelles à la carbonara, et qu’au bout de 3 ou 4 coups de fourchette, vous tombiez sur des spaghettis bolognaise. Vous seriez un brin étonné, non ?

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En vrac’ rapide et libre en ce jour de Mercure.

Oui, j’ai voulu faire un peu de culture (en un seul tenant) avec le titre du billet.  Donc, un petit en vrac’ rapide et libre consacré au logiciel libre et apparentés.

Je vous laisse, je retourne travailler sur un projet scriptural qui devrait être auto-édité d’ici… un an 😀