Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 1 : « FreeDoom ».

Dans cette série de billets que je posterai le vendredi avec un rythme d’une fois tous les 15 jours, je vous parlerai des projets un peu fou du logiciel libre. Le premier exemple est lié à un anniversaire tout frais. Les 22 ans du premier Doom, jeu vidéo mythique des années 1990.

Nous somme le 10 décembre 1993. Une petite entreprise du nom d’id Software qui s’était déjà fait les dents dans le domaines du FPS (First Person Shooter) avec Wolfenstein 3D sorti un an plus tôt sort ce qui sera un titre emblématique : Doom. Derrière un scénario qui tient sur un ticket de métro, on trouve un des jeux les plus addictifs des années 1990.

Le joueur joue un space marine qui a été exilé sur Mars après avoir cassé la tête d’un officier qui lui demandait de tirer sur des civils. Une fois sur Mars, la base installée par des scientifiques qui font des expériences avec des technologies de transport qu’ils ne maîtrisent pas tourne au vinaigre. Vous êtes le seul survivant avec pour tout arme un pistolet… Et d’étranges bruits vous font penser qu’il se passent des choses pas très catholiques près de votre point de départ.

Après la publication du code source de ce qui a été appellé rétrospectivement id Tech 1 en 1999 sous licence GPL, les ports du moteur ont explosés, au point que toute nouvelle plateforme technique qui sort se doit d’avoir son port de Doom.

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Vieux geek, épisode 40 : « 3D Construction Kit » sur Amstrad CPC.

En mai 2012, j’ai rédigé un billet où je parlais d’un des premiers jeux vidéo que j’ai acheté, alors que j’avais un Amstrad CPC 6128 : Castle Master.

Programmé en FreeScape, ce jeu de 1990 offrait une 3D un peu chaotique mais fonctionnelle sur des ordinateurs sorti entre 1984 et 1985. Autant dire, des ordinateurs des centaines de fois moins puissant qu’une carte Raspberry Pi.

En 1991, les créateurs de Castle Master proposèrent un outil de création d’environnement de jeu en 3D, se basant sur le FreeScape, 3D Construction Kit. Il proposait un environnement de création de décor en 3D avec un langage de programmation simplifié mais adapté à ce genre de titre.

Le logiciel fut disponible pour Amstrad CPC, C64, Spectrum, Atari, Amiga et PC. Une deuxième mouture sortie en 1992 ne fut disponible que pour Atari, Amiga et PC.

Je me souviens encore du coffret avec sa cassette VHS de présentation rapide d’une durée d’une demi-heure, son manuel en anglais et les quelques disquettes qui accompagnaient l’ensemble.

J’ai donc capturé en vidéo l’outil en question avec le jeu qui était fourni en démonstration.

On était loin d’un Quake, mais il faut se souvenir que l’outil est sorti en 1991. Le langage était limité, mais c’était un vrai plaisir de que proposer un jeu à ses amis après y avoir passé un week-end ou deux à tout créer.

Vieux geek, épisode 39 : « Chasm : The Rift », un FPS à mi-chemin en Doom et Quake.

Nous sommes en 1997. Doom et Doom 2 sont sortis depuis environ 3 ans. Duke Nukem 3D est sorti depuis un an et Quake aussi. On commence déjà à parler de Duke Nukem 4 Ever, en ignorant qu’il ne sortira que… 14 ans plus tard.

Comme l’a signalé Didier dans un billet sur son blog, il faudra attendre Serious Sam premier du nom en 2001 pour avoir le mélange d’humour dévastateur et moteur 3D abouti.

En cette année 1997 où Microsoft travaille d’arrache-pied sur la prochaine version de son OS grand public, le monde des jeux vidéo tombe sous le charme de Lara Croft et attend le deuxième opus de la pilleuse de tombe.

Dans le monde des FPS, il y a deux écoles à l’époque. Celui de la 3D complète comme pour Quake et celui de la simili-3D où les sprites sont légions. Duke Nukem 3D et son humour dévastateur y règne en maitre. L’accélération 3D matérielle est encore balbutiante, malgré les cartes 3Dfx.

C’est donc le processeur de la machine qui doit s’occuper à la fois du calcul et du rendu. Autant dire que c’est assez moche quand on veut de la 3D « pure et dure ». Sauf erreur de ma part, les processeurs Pentium II sont le haut de gamme en 1997.

Les jeux simili-3D sont sur la pente descendante. En septembre 1997, une petite équipe ukrainienne du nom d’Action Forms propose son jeu, un FPS qui est à mi-chemin entre Doom et Quake. Le jeu se lance sous MS-DOS et s’appelle « Chasm : The Rift ».

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Vieux Geek, épisode 21 : Quake premier du nom entre niveaux tiers et vraie difficulté de jeu, toute une époque révolue.

Pour ce 21ième épisode, après 8 mois d’absence, j’ai envie de parler d’un jeu qui a marqué ma vingtaine naissante, Quake d’id Software.

Sorti en 1996, ce fut le premier jeu de tir à la première personne véritablement en 3D, et non pas en pseudo 3D comme tous ses prédécesseurs. Oui, c’est le genre de jeu qu’on a envie de sortir le soir, après une journée bien pourrie au travail.

Autant se défouler les nerfs sur des paquets de pixels que sur des écureuils ou des humains, non ?

A l’époque, les cartes d’accélérations graphiques sont inexistantes, et il faut le dire, le premier Quake quand il est sorti en 1996 est visuellement moche. Je vous renvoie ici à l’épisode 11 de la série Vieux Geek.

Depuis, le code source de Quake a été libéré en 1999, et des dizaines de versions améliorant le jeu sont sorties. Bref, 15 ans après la libération du code source, le développement est toujours actif. Un des points forts du jeu était d’être modulable côté difficulté (Facile, Normal, Dur) et d’avoir un niveau de difficulté caché, « nightmare » ou cauchemard en bon français.

D’ailleurs, une vidéo parodique existe et montre ce qu’aurait donné Quake s’il était sorti de nos jours. C’est assez hilarant… Et criant de vérité.

La différence avec nombre de jeux de l’époque (et depuis ?), est que l’on pouvait accéder à l’ultime niveau de difficulté que si on le cherchait bien. Quand des personnes se sont mises à la création d’épisodes entiers, que ce soit pour les extensions officielles ou pas, cacher l’accès au niveau de difficulté ultime devint un art. Même si id Software ne planqua pas très bien celui du jeu d’origine.

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Bon anniversaire, Doom ! 20 ans déjà !

Nous sommes le 10 décembre 1993. Une petite entreprise du nom d’id Software va révolutionner le petite monde du jeu vidéo. Sur les serveurs FTP, la version shareware de Doom avec le premier épisode au complet « Knee Deep In The Dead » arrive.

Nul ne se doute alors que ce jeu assez simpliste, du tir en vue subjective va mettre un coup de pied dans la fourmillière. Car contrairement à Wolfenstein3D sorti en 1992, l’environnement en pseudo 3D est plus réaliste : des murs qui ne sont pas forcément à angle droit, des ascenceurs, des téléporteurs, des environnements lumineux pour foutre la trouille.

Devant le succès du téléchargement de la version librement téléchargeable, reproduisant un modèle classique à l’époque à savoir : jeu découpé en plusieurs épisodes, seul le premier étant gratuit et où il fallait passer à la caisse pour la suite, les clones se mettent à foisonner.

Faire une liste exhaustive serait trop longue, mais on peut citer parmi les plus importants :

  • Rise Of The Triad
  • Dark Forces, le Doom à la sauce Star Wars
  • Heretic (Doom dans un monde médiéval-fantastique) et sa suite Hexen
  • Duke Nukem 3D et ses dérivés : Blood, Shadow Warrior et Redneck Rampage

Des jeux – sans aucun intérêt ? – dont la série des Crysis en sont les lointains descendants.

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Casser du monstre, parfois ça soulage… Et c’est mieux quand c’est avec du logiciel libre ;)

Il arrive parfois qu’on soit légèrement en colère, et que l’on ai envie de se défouler. Quoi de mieux – et de soulageant pour les nerfs – que de casser du monstre sur un jeu vidéo ?

Si vous êtes linuxien – en dehors d’utiliser un système solide – les jeux vidéos sont souvent peu nombreux pour passer votre colère. Et j’avoue que les derniers FPS sont soit indisponible sous linux, soit pas libre. Dommage 🙁

La solution ? Le duo Zdoom + FreeDoom.

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