RedHat Enterprise Linux 7 beta : une distribution GNU/linux 64 bits pour les professionnels ?

Dans un précédent billet, je parlais de l’arrivée de la première version béta de la future Red Hat Enterprise Linux 7.0. Si l’on en croit les notes de publication, c’est une Fedora Linux 19 revampée, avec Gnome 3.8.4 en mode « gnome classique » et les outils spécifiques à la version destinée au monde professionnel de l’entreprise au chapeau rouge.

On peut noter quelque chose d’intéressant dans le chapitre 2 des notes de publication :

Note that the Red Hat Enterprise Linux 7.0 Beta installation is only supported on 64-bit hardware.
Red Hat Enterprise Linux 7.0 Beta is able to run 32-bit operating systems, including previous versions of Red Hat Enterprise Linux, as virtual machines.

Ce qu’on peut traduire par :

Notez que l’installation de la Red Hat Enterprise Linux 7.0 bêta est pris en charge uniquement sur ​​du matériel 64 bits.
Red Hat Enterprise Linux 7.0 Beta est en mesure d’exécuter des systèmes d’exploitation 32 bits, y compris les versions précédentes de Red Hat Enterprise Linux, comme les machines virtuelles.

Cela sentirait la fin du support des architectures professionnelles en 32 bits que cela ne serait pas étonnant. Pour voir ce qu’a dans le ventre cette première préversion de la RHEL 7.0, j’ai créé une machine virtuelle Red Hat en 64 bits, avec 2 Go de mémoire vive et 128 Go de disque virtuel. A noter qu’au début j’ai une gueulante me prévenant que les systèmes mono-coeur en 64 bits ne sont pas supportés par Red Hat.

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Guide d’installation d’Archlinux et Gnome : sixième mise à jour.

Je voulais mettre à jour le guide que j’avais rédigé avec la sortie de la nouvelle image ISO officielle sur le site d’Archlinux, en ce début de décembre 2013. Voici donc la 7ième version qui rend obsolète la version précédente, toujours récupérable à titre d’archive.

Et j’ai rajouté des instructions pour installer KDE SC, Xfce, Cinnamon et Mate Desktop.

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier zip contient :

  1. La version odt
  2. La version pdf
  3. La version ePub
  4. La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture !

Et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

Ajout du 6 décembre : Une version « 7b » du guide est disponible. Merci à ewolnux pour les corrections !

La Fedora Linux 20 béta mérite-t-elle son nom de code ? ;)

La Fedora Linux 20 beta est sortie récemment. Elle a pour nom de code « Heisenbug ». C’est un clin d’oeil au découvreur du principe d’incertude ou d’indétermination dans la physique quantique, Werner Heisenberg. On parle d’Heisenbug pour parler de bug limite impossible à reproduire.

Les notes de publication sont très complètes, et nous annoncent plein de bonnes choses. Outre les obligatoires montées en version des briques basiques de toute distribution GNU/Linux, on peut trouver aussi Gnome 3.10, KDE SC 4.11, sans oublier le support de certaines architectures ARM. Sans oublier que Fedora Linux fête ses 10 ans en ce mois de novembre 2013.

J’ai donc pris l’image ISO en 64 bits de la version Live (qui propose une version allegée de Gnome). Le tout dans une machine Qemu.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -no-frame -cdrom Fedora-Live-Desktop-x86_64-20-Beta-5.iso -boot order=cd &

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De la querelle des installateurs de distributions GNU/Linux…

Quand une personne découvre l’existence des distributions GNU/Linux, le plus souvent c’est par hasard. Quand elle passe à l’étape suivante, à savoir l’installation, elle se basera dans 99,9% des cas sur un outil en mode graphique, un clicodrome en partant du principe que c’est moins effrayant.

Que ce soit Ubiquity (l’outil de Canonical pour Ubuntu qui existe en gros depuis la première LTS, la 6.06), l’outil de la LinuxMint Debian Edition, l’installateur de l’Antergos (porté sur Manjaro Linux pour la version 0.8.8), Anaconda de la Fedora Linux, ou encore l’outil de la Debian GNU/Linux il y a le choix. En fonction des connaissances et des goûts de l’utilisateur qui se trouve entre le clavier et la chaise.

Notre bon prof de maths, blogueur à ses heures, j’ai nommé Cyrille Borne s’est fendu d’un billet pour montrer qu’installer une Debian GNU/Linux, ce n’est pas effrayant.

En juillet 2012, la distribution GNU/Linux pour élitistes et vantards (du moins c’est la réputation qui en ressort), j’ai nommé Archlinux laisse tomber son vieil installateur semi-graphique au profit de scripts. Ce qui entraina une volée de bois vert de la part de personnes qui étaient habituées à l’ancien outil.Qui jetèrent au passage le bébé avec l’eau du bain.

C’est tellement complexe et imbuvable que je propose d’ailleurs tous les 3 à 4 mois des tutoriels basés sur les dits scripts. Guide qui doivent faire une douzaine de pages à tout casser. Dont 60 à 70% sont des explications du pourquoi et du comment !

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Guide d’installation d’Archlinux et Gnome : cinquième mise à jour.

Je voulais mettre à jour le guide que j’avais rédigé avec la sortie de la nouvelle image ISO officielle sur le site d’Archlinux, en ce début d’octobre 2013. Voici donc la 6ième version qui rend obsolète la version précédente, toujours récupérable à titre d’archive.

Il se base sur une machine virtuelle Qemu, utilisant Grub 2.0. On obtient un système assez fonctionnel, avec Gnome 3.10.1 au final.

Si vous voulez KDE SC, il faut utiliser les lignes de commandes suivantes :

yaourt -S kde
sudo systemctl enable kdm.service

Pour Xfce avec lxdm ?

yaourt -S xfce4 xfce4-goodies gamin gvfs lxdm
sudo systemctl enable lxdm.service

Note : dans un premier temps, je vous conseille fortement de tester que l’environnement se lance, en remplaçant sudo systemctl enable par sudo systemctl start. Ensuite, si tout se passe bien, vous pourrez activer le gestionnaire de connexion.

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture !

Et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

Void Linux, elle en est où ?

Le 28 juillet dernier, je faisais un article sur une distribution GNU/Linux rolling release – dont pour élitiste et amateur de masturbation intellectuelle – la Void Linux.

J’ai eu envie de faire un point, surtout après l’annonce de la sortie de Gnome 3.10 pour cette jeune distribution. J’ai donc récupérer l’ISO 64 bits du mois d’août 2013, et j’ai lancé l’installation. Simple conseil. Avant de lancer l’installateur, utilisez donc cfdisk pour partitionner votre disque. Car parted est… non, pas de commentaires 😉

Ou mieux, d’utiliser SystemRescueCD pour éviter les mauvaises surprises.

L’installation est strictement la même, donc je vous renvoie à l’article de juillet pour les détails « gores ».

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Gnome 3.10 sur Archlinux via [gnome-unstable] : premier aperçu rapide :)

Comme tous les 6 mois, j’active le dépot [gnome-unstable] pour avoir un aperçu sur ma distribution GNU/Linux ArchLinux un aperçu de l’environnement Gnome. LinuxFr a consacré un très bon article à cette nouvelle mouture de Gnome, que je vous conseille de lire.

Pour des raisons pratiques, j’utilise mon ordinateur portable, qui est moins « sensible » que mon ordinateur fixe pour ce genre de tests. J’ai donc sur mon ordinateur portable utilisant déjà une ArchLinux avec le dépôt testing activé rajouté en haut de la liste [gnome-unstable] en rajoutant simplement :

[gnome-unstable]
Include = /etc/pacman.d/mirrorlist

J’ai ensuite effectué dans un terminal l’habituel yaourt -Syu (ou sudo pacman -Syu pour les puristes).

La liste est assez longue, et son traitement se passe sans encombre.

Un redémarrage complet plus tard, il y avait aussi un nouveau noyau installé auparavant, on arrive dans GDM et on se connecte.

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Snowbird Linux : la LinuxMint basée sur Fedora Linux en devenir ?

Il y a un petit sport dans le domaine des distributions GNU/Linux, et spécialement de celle qui ne sont pas parties de la feuille blanche, c’est d’utiliser une base ubuntu (LTS ou pas). On peut y trouver le meilleur (Linux Mintou elementaryOS par exemple) comme le pire (du genre Australis LTS par exemple. Non, je ne ferais pas un jeu de mot phonétique même s’il me brule les doigts sur le clavier).

Donc, quand on peut mettre la souris sur une distribution dérivée qui n’utilise pas Ubuntu, on peut sabrer le champomy. Mis à part la Viperr et la Korora, c’est vraiment le désert. Et voici qu’est arrivé récemment la Snowbird Linux.

C’est une Fedora Linux avec Gnome 3 et avec une bonne logithèque dès le départ : codecs multimédia, flash préinstallé, LibreOffice 4.1, bref, une LinuxMint sauce Fedora si on peut prendre cette image.

J’ai récupéré la dernière image ISO, et j’ai utilise mon ami VirtualBox pour voir ce que la distribution a dans le ventre. Encore et toujours le thème d’icone Faenza…

Sans oublier un look à la Gnome 2 avec une barre inférieure ou encore un menu « Places », rajoutées via des extensions. On est fan ou pas. Et la présence du client TeamViewer qui se lance dès le démarrage.

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Avons-nous besoin de nouveaux environnements de bureaux ?

Ah, le petit monde des environnements de bureaux du logiciel libre. Source infinie de trolls et de guerre entre les barbus et les moins barbus, il existe trois grandes familles.

Ceux qui utilise QT, ceux qui utilise GTK et les autres. Un projet trollifère comme SolusOS et son bureau Consort m’a donné de l’envie faire un point sur l’opportunité de proposer un énième environnement de bureau.

Pour ceux basés sur QT, je citerais KDE SC, Trinity (la continuation de KDE 3.5.xx), et feu (?) Razor-Qt dont le rapprochement avec Lxde est quasi officiel, dixit un article de La Vache Libre de juillet 2013.

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Sabayon GNU/Linux 13.08 : un plaidoyer pour Gentoo Linux et Funtoo Linux ?

Je n’ai jamais eu beaucoup de chance avec Sabayon GNU/Linux. J’ai toujours constaté que la distribution était assez lourde, d’une lenteur rebutante – est-ce du à l’utilisation d’une machine virtuelle, mais j’ai du mal à croire à cette hypothèse – et que Gnome Shell avait parfois du mal à démarrer, comme pour le test que j’avais fait de la Sabayon GNU/Linux 11 en février dernier.

J’ai donc voulu faire le point, 6 mois plus tard avec la sortie de la Sabayon GNU/Linux 13.08, sortie le 12 août dernier.

Parmi les nouveautés de cette version ? Gnome 3.8.4, KDE SC 4.10.5, Mate Desktop 1.6.2, Xfce 4.10, le noyau linux 3.10, LibreOffice 4.1 (après l’installation des mises à jour), meilleur support de l’UEFI et du Secure Boot, sans oublier l’arrivée d’un gros morceau : systemd. Oui, vous avez bien lu, systemd, le meilleur ennemi de Gentoo Linux entre autre.

J’ai donc récupéré l’ISO 64 bits avec Gnome dessus, et je l’ai installé dans une machine virtuelle VirtualBox. J’ai choisi l’option de lancer directement l’installation au démarrage.

L’installateur est l’ancien anaconda (celui fourni par Red Hat jusqu’à la Fedora Linux 17), et il y a toujours les mêmes qualités et les mêmes défauts, comme celui de définir une partition / prenant 50% de la taille disponible par défaut.

J’ai ensuite réduit la partition root à une taille plus réaliste.

Mis à part cela, rien à dire, l’installation se passe très bien. C’est après le démarrage qu’on peut se dire que le mieux est vraiment l’ennemi du bien. Surtout pour certains points du genre : pourquoi utiliser plymouth au démarrage qui étouffe l’intérêt du démarrage rapide de systemd ?

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