Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac… Désolé, il sera court, n’ayant pas eu grand chose à me mettre sous la souris cette semaine.
Côté logiciel libre, informatique et internet.
L’Enfer vient de geler… À nouveau. Après Haïku R1 bêta 1 fin septembre 2018, voici que la version de rafraîchissement de Mageia 6, alias 6.1 vient de sortir. On se dit rendez-vous dans un an pour Mageia 7 ? 🙂
Vous avez un ordinosaure que vous chérissez ? Alors la Antix 17.2 – qui est vraiment légère – sera pour vous !
Encore un projet plus ou moins dérivé d’Archlinux, qui reprend certaines base de KaOS : une base Linux From Scratch et Pacman… Son nom ? Minitena. Durée de vie avant son extinction ? Ne se prononce pas 🙂
Côté culture ?
Le compositeur espagnol Roger Subirana vient de sortir un nouveau titre, « The Other Way », qui figurera sur son prochain album.
Je dois l’avouer, mais je ne comprends pas pourquoi le distro-hopping existe encore dans le monde linuxien en 2018. Autant j’ai été une grenouille sautant de distributions en distributions dans les années 1998 à 2006, autant avec l’arrivée de produits assez mûrs comme la Ubuntu 6.06, j’ai largement moins senti le besoin de changer de distribution comme de chemise.
Depuis le milieu des années 2010, les distributions « grand public » sont arrivées à un degré de perfectionnement et de ressemblance qui justifie de moins en moins le fait de sauter d’une distribution à une autre au moindre « pet de travers ».
Cela me fait penser à une réplique de Jack Nicholson dans « Les Sorcières d’Eastwick » concernant les hommes cocufiant leurs femmes… Mais je vous laisse découvrir ce film de 1987 où il donne la réplique à Cher, Michelle Pfeiffer et Susan Sarandon.
C’est à peu près la même chose avec les distributions GNU/Linux modernes, à savoir celle sortie depuis le milieu des années 2010.
Avant que des personnes hurlent au « putaclic » avec le titre de l’article, je tiens à rappeller que je n’ai aucune régie publicitaire qui affiche des panneaux en 4 par 3 😀
Donc, l’appat du gain n’est pas derrière cet article sur lequel j’exprime mon point de vue sur ce format de paquet universel en ce début octobre 2018. Format universellement reconnu par les principaux acteurs du monde linuxien, sauf un, Canonical. Comme d’habitude, devrait-on dire ?
Bien entendu, Gnome-Libre a défendu bec et ongles ce format qui est la réinvention du .app d’Apple en rajoutant une dose de « bac à sable » pour sécuriser l’ensemble.
En gros, on prend le logiciel, ses dépendances, on met le tout dans une répertoire. Non seulement, ça bouffe de la place – même en réinventant le principe des bibliothèques partagées via le principe des runtimes – mais ça revient à une énième réinvention de l’empaquetage classique… En beaucoup plus lourd… Mais sécurisé, c’est le plus important !
Dans cette vidéo où je parlais de la Fedora 29 Silverblue bêta – qui se veut être une démonstration du flatpak pour tous les logiciels – je me suis heurté à un problème de taille : le poids des logiciels à récupérer.
Une fois le runtime – vous savez la réinvention des bibliothèques partagées – téléchargé, les logiciels sont moins lourd à récupérer… Mais cela donne toujours des logiciels plus lourd qu’un paquet classique, compilé pour la distribution. Principe qui a fonctionné depuis le début des distributions GNU/Linux en 1992-1993.
Comme je l’ai dit en vidéo, sans une connexion qui envoie du pâté et un espace de stockage assez important, vous vous retrouverez vide à tirer de la langue pour gérer l’ensemble.
Mais il y a un autre gros problème, en ce début octobre 2018, c’est la faiblesse en nombre de logiciels disponibles dans ce format.
Qu’on ne se méprenne pas. J’ai toujours gardé pour BeOS et sa famille un coup de coeur technique. Je me souviens des heures que j’ai passé sur BeOS 4.5 que j’avais acheté à l’époque et sur lequel je me calmais les nerfs quand le MS-Windows de l’époque, le 98 SE commençait à me faciliter le transit intestinal.
J’ai toujours été très intéressé par les différentes préversions d’Haïku. Mais je me dis que la bêta 1 de Haiku R1 qui arrive près de 6 ans après la dernière alpha me donne l’impression d’arriver trois ans trop tard. Non pas que la bêta soit inintéressante, mais BeOS, c’est la fin des années 1990 et le début des années 2000.
Peut-on imaginer un OS qui en 2018 ne propose pas de multi-utilisateurs ? Qui proposent une version compilée avec gcc 2.7 (?) alors que gcc 8.2.1 est la dernière version en date au moment où je rédige ce billet début octobre 2018.
J’ai pu testé rapidement l’ensemble dans une machine virtuelle. Résultat des courses : impossible de la faire démarrer dans VMWare, dans Qemu c’est la merde au niveau du réseau. Dans VirtualBox, il a fallu que je prenne une autre carte que celle définie par défaut pour avoir du réseau.
Voici la cinquante-neuvième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle de septembre 2018.
Note : des versions plus dynamiques sont disponibles sur mes espaces github et framagit.
Si vous avez besoin d’une image ISO en 32 bits, le projet archlinux32 vous en proposera une.
Côté environnements : Gnome 3.30.1, Plasma 5.13.x, Xfce 4.12.0 et Mate-Desktop 1.20.3 en gtk3, Cinnamon 3.8.9 et Deepin 15.7. Sans oublier le rajout des microcodes pour AMD et Intel.
NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !
Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :
La version odt
La version pdf
La version ePub
La version mobi (pour Kindle)
Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 4.0 à compter du mois de mai 2016.
Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !
Avant que le réseau ne devienne une télévision numéro 2, avec ses chaines cancers digne des productions de Cyril H. avec des chaines à la Studio Bubble Tea ou Swan The Voice pour ne citer que les deux premiers noms qui me viennent à l’esprit.
Au moment où j’écris cet article, je suis arrivé à un peu moins de 4600 abonné(e)s.
Nous sommes en septembre 2002, et quelques mois plus tôt, la Suite Mozilla 1.0 est sortie. Cependant, deux développeurs de la Fondation Mozilla ne sont pas satisfait et considère que la suite en fait trop.
Dave Hyatt et Blake Ross décident alors de lancer un projet qui récupère le coeur du logiciel en enlevant le surplus : client de courrier électronique, éditeur de pages HTML et Agenda. Le projet aura pour nom de code Mozilla / Browser pour bien montrer quel composant doit être mis en avant.
Contrairement à la suite, le projet est centré sur la volonté de créer une interface modulable en XUL, et surtout alléger l’ensemble. Un peu comme le projet Chimera – qui deviendra Camino – sur MacOS ou KMeleon sur MS-Windows, en prenant à chaque fois des spécificités des OS hôtes.
Sur le premier point évoqué – à savoir la popularisation du bureau linux – on est plus dans le running gag qu’autre chose. Donc passons.
Je voudrais revenir sur ce point précis pour analyser la situation en septembre 2018.
Pour les distributions GNU/Linux, certaines seront pour 2018 un long calvaire. Dans cette liste non exhaustive je mettrais par ordre alphabétique : Artix Linux, Devuan, Frugalware Linux, Mageia, OpenMandriva ou encore NuTyX et Trisquel.
J’avais dit il y a quelques mois à Frédéric Bezies que niveau DE, on se faisait chier (dans le texte), que c’était devenu très stable tout cela…et diaboliquement efficace…
Comment dire ? Tu as foutrement raison. J’avoue que sur mon Mate-Desktop – pour paraphraser une connaissance tux’n’vapienne, Mate c’est la vie – le dernier point d’excitation a été la fin de la migration vers gtk3 lors de l’arrivée de Mate-Desktop 1.18, en mars 2017.