« Tower And Dragon » 3.0, une énorme mise à jour.

J’avais déjà parlé de ce dungeon crawler en août 2023.

Depuis son développeur Jason Cook a encore travaillé sur l’optimisation du code qui tient dans les 8 Ko de la mémoire du Commodore PET 2001-8n.

Pour cette version 3.0 que vous pouvez télécharger sur le site officiel, il y a pas mal de nouveautés. Une liste non exhaustive ?

  • Désormais les ennemis sont animés. Et le boss ultime, le dragon est animé lui aussi.
  • Au niveau du monde extérieur, un village séparé a été ajouté. Et croyez-moi, vous allez adorer ce village…
  • Quelques quêtes ont été ajoutées pour prolonger la durée de vie d’une partie.
  • Si vous gagnez, vous aurez tout intérêt à remuer le ragout. Vous comprendrez en temps et en heure 🙂
  • La possibilité de jouer avec une manette de Super Nintendo avec l’adaptateur fourni à l’origine avec Attack of the PETSCII Robots qui est aussi achetable séparément chez TexElec.

J’ai eu l’honneur de faire partie des bêta-testeurs du jeu. Même si c’étaient des versions bêta, je l’ai trouvé franchement jouable, même s’il reste un bug qui ne sera sûrement corrigé que dans une révision ultérieure du jeu.

Je vous renvoie à cette vidéo que j’ai enregistré pour finir le niveau extérieur avec un passage dans le village. Elle dure une quinzaine de minutes, ce qu’il faut pour explorer complètement le niveau 0 du jeu.

Oui, on peut finir le jeu, même s’il y a des boss intermédiaires plus ou moins coriaces. Il suffit d’être stratégique et prudent. Et ne pas oublier que quand on meurt, on revient au point de départ du niveau. Ça aide parfois.

Je dois dire que je suis toujours autant bluffé par le produit fini, surtout quand on connaît les limitations techniques à respecter. Du grand art.

P’tain, bientôt 15 ans sous Archlinux !

Le 15e anniversaire, ce sera le 3 mai 2024. Donc en gros dans 4 mois au moment où je rédige ce billet. Vous me pardonnerez ce billet un peu précoce, mais au bout de tant d’années, ce serait bête de chipoter pour 4 mois 🙂

En effet, le 3 mai 2009, je quittais pour de bon Ubuntu. Et je terminais le billet par cette phrase :

Maintenant la question est : combien de temps resterai-je avec cette installation d’Archlinux ?

J’y suis resté jusqu’à la mort du matériel utilisé à l’époque. Depuis – et malgré deux courts passage sur la Frugalware Linux dont la dernière image ISO d’installation date de septembre 2016 ! – je suis resté sur Archlinux. La seule entorse est une installation de Manjaro Linux sur mon vieil ordinateur portable.

J’ai connu l’époque où on configurait une Archlinux avec le fichier /etc/rc.conf qui était des plus sensibles. En 2012, j’ai connu la migration vers systemd en octobre de cette année là.

J’ai connu comme enrobeur de pacman yaourt (qui était proposé par archlinux.fr jusqu’en 2019), pacaur, trizen et finalement yay.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier mercredi de janvier 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Emmabuntüs annonce la sortie de la version DE5-1.01 de sa distribution orientée recyclage de vieux ordinateurs.
  • La DGLFI de la semaine. Partez d’une Fedora Linux Gnome. Configurez l’extension dash-to-panel pour obtenir une présentation générale à la MS-Windows. Rajoutez-y les dépôts RPM Fusion. Secouez le tout, et vous aurez la Oreon Lime.
  • Dans le monde des distributions GNU/linux légères, je demande la WattOS R13, une base Debian avec Openbox comme gestionnaire de fenêtres.
  • Haplo qui nous a déjà proposé la série des « Tenebra » ou encore « Caim » revient sur le Commodore 64 avec un jeu d’exploration assez stratégie, « Binary Battle ». On y joue le rôle d’un antivirus qui doit nettoyer une disquette des véroles sur 5 niveaux constitués de 5 sous-niveaux pour y récupérer le code source d’un jeu. Bon courage 🙂
  • Dans la série, « tiens le projet bouge encore », je demande la version 4.1.15 d’Apache OpenOffice. Pourquoi tant d’acharnement thérapeutique ?

Côté culture ?

Rien cette fois.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 32 : Dillo, le navigateur web minimaliste

De nos jours, si ce n’est pas Mozilla Firefox / LibreWolf / GNU Icecat, votre navigateur internet est une surcouche graphique au moteur Webkit / Blink, coeur de Chromium / Google Chrome.

On a ainsi une fausse diversité qui se résume à un quasi-monopole de Chrome et de ses projets « fils » : Vivaldi, Opera, Brave, etc.

Cependant, il existe un navigateur bien moins connu qui propose son propre moteur de rendu, j’ai nommé Dillo. Projet indépendant, basé sur fltk, il est plus que minimaliste : support des CSS assez limité, pas de support du Javascript pour citer les principaux manques.

Il faut dire qu’il est très léger : quelques Mo environ, à comparer à des monstres comme Chromium ou Mozilla Firefox qui dépasse largement les 300 à 350 Mo d’espace disque demandé.

Le développement continue sur github, à la page https://github.com/dillo-browser/dillo.

Mais le mieux, c’est de vous le montrer en action.

Vous avez pu le voir, on est dans du très rapide et aussi minimaliste que rapide. On est loin des usines à gaz que sont devenus les navigateurs internet en ce milieu des années 2020. Ça fait tout drôle à voir, surtout quand on est habitué à des sites dynamiques et « bling bling ».

« Evil Dungeon » 1 et 2, des jeux d’exploration de donjons qui vous donneront du fil à retordre…

Pour le dernier article de l’année 2023, j’ai envie de parler des deux jeux « Evil Dungeon » et « Evil Dungeon II », les deux créés par Gregor Schillinger durant l’année 2023. Le premier est gratuit, le second payant à 4,99$. On est loin de se ruiner 🙂

Bien qu’on soit loin du peaufinage graphique d’un « Briley Witch Chronicles 2 », on a droit à des graphismes en PETSCII – que j’ai appris à apprécier – avec des bruitages et une musique de fond pour « Evil Dungeon II ».

Les deux sont codés en Commodore Basic v2 avec une tonne de peek et de poke pour contourner les limitations du langage. Ce qui est quand même un sacré tour de force. C’est ce qui m’a laissé sur le popotin, car les jeux – même s’ils sont lourds à charger – répondent assez bien à la demande.

On joue le rôle d’Aldrik, un jeu apprenti forgeron dont la famille a été massacrée par des orcs. Dans le premier jeu, on arrive dans une auberge dont le patron a découvert un passage secret. Un de ses amis, un nain s’est lancé dans l’exploration du donjon, mais n’a plus donné signe de vie. Vous y allez à votre tour pour retrouver le nain.

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2024 ne sera sûrement pas l’année du Bureau Linux…

… Comme l’on été les années 2023, 2022, 2021 et ainsi de suite jusqu’à 2005 environ. Et ce n’est pas plus mal au final. Cela fait maintenant des années que je ne me fais plus aucune illusion sur l’année où le Bureau Linux prendrait enfin son envol.

Linuxien en mono-démarrage depuis le milieu de l’année 2006 – grâce à une certaine… Ubuntu 6.06 LTS ! – j’ai longtemps cru qu’une année un déclic se ferait après la fin d’une version majeure de MS-Windows, que ce soit XP ou 7. Mais dans les deux cas, on a eu droit à une répartition 90-9-1 des personnes utilisant les dites versions abandonnées.

  • 90 : migration vers une version plus récente avec un achat de PC au passage
  • 9 : migration des personnes les plus aisées vers le monde du Mac
  • 1 : le reste, les personnes les plus curieuses ayant une connaissance geek pour les migrer vers un monde qui se veut meilleur.

J’avais écrit fin décembre 2019 un article en relation avec cette répartition qui s’est avérée des plus justes.

Et en 2025, avec l’arrêt du support de MS-Windows 10, il y aura quelque 240 millions de PC – sûrement encore suffisamment véloce et utilisable – qui resteront sur le carreau, dixit cet article de 01Net.

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En vrac’ de veille de Noël…

Petit en vrac’ en cette veille de Noël – du moins au moment où j’écris l’article – le 24 décembre 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Pour les fans d’Ubuntu lourdement revampée, je demande la ZorinOS 17.
  • Dans le petit monde des distributions en rolling release, je demande celle basée sur Ubuntu, la Rhino Linux 2023.4.
  • Dans le petit monde des virtualiseurs, je demande Qemu 8.2.0.
  • L’internet des années 1990 vous manque ? Le site ALTEXXANET sera pour vous une bouffée de nostalgie.

Côté culture ?

Une petite vidéo qui parle de mon top 5 rétroludique pour l’année 2023. Oui, il n’y a quasiment que du Commodore, c’est ainsi !

Sur ce, bon week-end !

Ce n’est pas parce qu’un jeu est codé en Basic…

… Qu’il est complètement injouable ou franchement excrémentiel. Que ce soit le Basic Locomotive de l’Amstrad CPC ou le Basic Microsoft du Commodore 64, on peut tomber ses des petits bijoux.

Saviez-vous que le jeu « Pirates! » de Sid Meier est codé pour le Commodore 64 en langage Basic avec les peeks et les pokes nécessaires pour contourner les limitations du Commodore Basic v2 ? Je vous renvoie à cette vidéo de 8 Bit Show and Tell qui décortique le jeu.

Un autre exemple est plus récent. C’est le jeu « Gold Maze » de Retro Vynz entièrement codé en Locomotive Basic 1.1 et qui donc nécessite un Amstrad CPC 6128 au minimum.

C’est une version logicielle du célèbre jeu de plateau « Labyrinthe » de Ravensburger. Mais le mieux est de le montrer en action via l’utilisation de RetroVirtualMachine.

Vous l’avez vu, il y a quelques lenteurs, mais c’est lié au Basic lui-même. Je dois dire que j’ai été impressionné par le niveau de codage. Même à l’époque où je programmais en Basic sur mon Amstrad CPC, je n’avais pas atteint un tel niveau de complexité.

Je tire donc mon chapeau à Vynz pour le coup !

Coffee Linux, ce qu’il ne faut pas faire avec une Archlinux…

Note préliminaire : j’aurai pu faire un épisode des pitreries du libre mais j’ai préféré rester par écrit, je pense qu’avec une telle production je me serai retrouver à balancer des jurons durant toute la vidéo, et ce n’est pas très bon pour mon estomac 🙂

C’est un énième projet d’installateur pour Archlinux qui semble avoir mieux compris Archlinux que les développeurs de la distribution, je cite le github officiel :

The standard installation script for a standard Arch Linux is kinda broken, and incomplete to assembe an actually functional environment.

Ce qui donne traduit :

Les scripts d’installation standard pour une Archlinux standard sont un peu cassés, et incomplets pour assembler un environnement vraiment fonctionnel.

Déjà avec ArchInstall, l’outil en python on obtient une Archlinux de bonne qualité niveau installation. Loin de ce projet qui utilise un installateur sous la forme d’une série de scripts bash qui a de nombreux défauts :

  1. Pas de choix de langue lors du processus d’installation. On se retrouve avec un système directement en anglais.
  2. Aucune détection du support cible pour installer la distribution.
  3. Les mots de passe sont affichés en clair lors de leurs saisies.
  4. Aucune utilisation de l’option –needed avec pacman ce qui fait que certains paquets sont réinstallés plusieurs fois.
  5. Il y a apparemment du choix dans les environnements de bureau proposés, sauf que ce sont souvent des variantes proches les unes des autres.
  6. Pas de choix du fuseau horaire.
  7. Il installe yay et pamac sans rien demander à la personne qui l’utilise.
  8. Il demande à la fin si l’installation s’est bien déroulée… Il se passe quoi si on dit non ?

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C’est quoi le programme sur le blog pour la semaine des « confiseurs » ?

Par semaine des confiseurs, je parle de la semaine qui commence au 25 décembre et se termine le 1er janvier suivant.

Pas grand-chose pour tout dire. Je pourrais enregistrer un longplay complet de « Briley Witch Chronicles 2 », mais vu sa difficulté par moment, cela ne risque pas d’arriver.

Je ne vais pas non plus étaler mes états d’âmes sur les distributions GNU/Linux qui sont devenues mûres pour les principales. Les projets maintenus par trois personnes au fin fond d’un garage du côté de Pékin ne m’intéresse plus. Même pour faire des épisodes DGLFI, c’est dire 🙂

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