Et une autre expérience : NixOS Gnome pendant un mois dans une machine virtuelle.

Apparemment en ce moment, NixOS a le vent dans les voiles, et de plus en plus de projets, plus ou moins ambitieux reprennent les bases de NixOS, que ce soit la distribution ou plus simplement le gestionnaire de paquets.

J’ai donc récupéré la dernière image ISO en date du projet, numérotée 25.05, et j’ai lancé l’installation dans une machine VirtualBox, équipée de 8 Go de mémoire vive et de 128 Go de disque. Et j’ai pris Gnome comme environnement de bureau. Et au premier écran, j’ai choisi le noyau Linux LTS au lieu du dernier noyau stable.

La partie la plus longue de l’installation – qui est automatisée avec Calamares – se déroule à 46%, quand les paquets sont récupérés les uns après les autres. Cela m’a pris une bonne quinzaine de minutes ! Faut pas être pressé pour installer une NixOS.

Une fois l’installation terminée et l’ensemble redémarré, j’ai ouvert un terminal et j’ai lancé la commande pour installer les mises à jour du système, le duo sudo nix-channel --update et sudo nixos-rebuild switch --upgrade.

Une fois cette étape terminée, j’ai installé Vice et Dosbox-X avec les commmandes nix-env -iA nixos.vice et nix-env -iA nixos.dosbox-x. C’était assez direct, ce que j’ai apprécié. Mais le mieux, c’est de vous montrer l’ensemble en action.

Je dois dire que la vélocité de nix-env pour installer des paquets est agréable. On peut facilement trouver son bonheur dans les paquets prêts à l’utilisation. Maintenant l’expérience va se prolonger jusqu’au 12 octobre 2025, avec des mises à jour toutes les 48 heures. Au moins, j’aurai un aperçu de l’ergonomie générale et de la manipulation des paquets sur une base NixOS.

Ajout à 17 h 25 : Comme me l’a fait remarqué Sébastien, que je tiens à remercier, je n’ai pas utilisé la méthode conseillée pour installer des paquets. J’ai donc viré les paquets avec un nixos --uninstall nom-du-paquet.

J’ai ensuite modifié le fichier /etc/nixos/configuration.nix en rajoutant les paquets qui vont bien dans la section « environment.systemPackages ». Cf la capture d’écran ci-dessous.

Le tout suivi d’un sudo nixos-rebuild switch. Et tout est installé selon les canons de NixOS 🙂

Nouvelle expérience : un mois avec une Slackware Linux current en machine virtuelle.

Alors que l’expérience avec Q4OS continue, j’ai eu envie de faire un peu mumuse avec ma première distribution, à savoir la Slackware Linux. Surtout en la passant en current, car il est vrai qu’au moment où je rédige et publie cet article, le 31 août 2025, aucune nouvelle d’une future Slackware 16.0… Sachant que la Slackware 15.0 est sortie en février 2022.

J’ai donc pris l’image ISO de la Slackware Linux en 64 bits, et j’ai suivi les étapes suivantes.

  1. Une installation allégée de la Slackware 15.0 sans KDE, WindowMaker et fvwm
  2. Au premier démarrage, modification de la locale en personnalisant le fichier /etc/profile.d/lang.sh
  3. Toujours au premier démarrage, installation de Grub en root avec le duo grub-install /dev/sda et grub-mkconfig -o /boot/grub/grub.cfg
  4. Création d’un compte utilisateur avec la commande useradd -m -g users -G wheel,audio,video,plugdev,netdev,power,input,lp,scanner -s /bin/bash fred suivi d’un passwd fred
  5. Passage en version current avec slackpkg en utilisant le fil suivant sur le forum Linux Questions.

Le plus long ? La récupération et l’application des mises à jour qui a bien dû durer dans les 1 h 30 à 1 h 45… Pour rester aussi proche que possible de la Slackware Linux « pure et dure », je n’ai pas – encore ? -installé Lightdm.

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Une nouvelle expérience « long terme » en machine virtuelle… La Q4OS 6.0 Andromeda.

Une expérience qui va durer 3 semaines, prenant fin au 17 août et non au 23, ayant des obligations personnelles qui limiteront mes possibilités bloguesques… Mais, bref… J’ai eu envie de voir ce que donne la préversion de la Q4OS 6.0 Andromeda prenant pour base la Debian GNU/Linux 13 alias Trixie. Je dois dire que j’aime beaucoup cette distribution basée sur Debian, surtout à cause de l’utilisation double de Trinity Desktop Environment (suite de KDE 3.5.xx) et Plasma 6.x.

Normalement, aux alentours du 9 août prochain, la Debian GNU/Linux 13 doit sortir. Je suppose que cela donnera un coup de fouet à cette version qui passera sûrement au stade de la bêta. Pour commencer, voici donc une vidéo état des lieux au début de l’expérience.

Je pense que je serai agréablement surpris par le résultat. On verra bien à la fin de l’expérience !

Quel bilan pour l’expérience FreeBSD dans une machine virtuelle ?

À quelques heures près de la fin officielle, j’ai décidé de mettre un terme à cette expérience. Je dois dire qu’elle s’est passée sans accroc, même avec la grosse étape qu’a été la migration d’une base 14.2 vers une base 14.3. J’avais fait un article concernant la dite migration.

Ce matin, j’ai eu droit à une dernière série de mises à jour, dont une spéciale. J’en parle dans la vidéo ci-dessous.

Conclusions ? Outre le fait qu’installer FreeBSD avec Mate est relativement simple, la partie la plus tendue étant la mise en place de la bonne traduction pour les logiciels, j’ai été plus que ravi par cette expérience. Évidemment, on n’a pas la logithèque et la compatibilité matérielle proposée par une distribution GNU/Linux, mais ça reste une alternative à tester au moins une fois dans sa vie geekesque.

Même si j’ai un coup de cœur pour le cryptique OpenBSD, je pense que d’ici quelques versions – et si la compatibilité matérielle prend un coup de fouet – il serait envisageable de migrer sur une base FreeBSD, si on est suffisamment geek, bien entendu.

La Debian GNU/Linux Trixie en machine virtuelle, quel bilan au bout d’un mois ?

Le 19 mai 2025, je lançais l’expérience pour voir ce que donnait la future Debian Trixie – du moins au moment où j’écris ces quelques lignes, le 19 juin 2025 – en machine virtuelle. Ok, j’avoue que j’ai fini un peu en avance, mais une demi-journée ne changera pas grand-chose au final 🙂

Je dois dire que j’ai été étonné par un fait : bien que le gel de la Debian GNU/Linux Trixie soit complet, les mises à jour sont assez nombreuses, en moyenne 3 à 4 par jour. Je ne pensais pas que ce serait aussi dynamique. Autant dire que la période de débogage intense qu’est le gel de Debian est vérifiable et vérifiée.

Ce que je regrette – mais c’était prévisible – c’est l’abandon de la version 32 bits à l’installation. J’y avais été confronté avec mon ancestral eeePC que j’avais dû migrer sur Void Linux courant décembre 2024.

Outre le fait que les mises à jour de sécurité de Mozilla Firefox soient appliquées sans autre forme de procès, j’ai été agréablement surpris de voir le noyau monter en version mineure, la dernière en date étant la 6.12.32. La Debian GNU/Linux Trixie sera motorisée par le noyau linux 6.12.xx.

Que dire de l’expérience ? Elle a été un vrai plaisir. J’ai eu plus de mises à jour que je ne comptais en recevoir au départ, ce qui m’a paru un peu étrange, surtout pour une distribution en pleine période de gel correctif. J’aurai pu pousser l’expérience jusqu’à la sortie de la Debian GNU/Linux 13 dans le courant de l’été, mais une période d’un mois se respecte.

Ce fut une expérience intéressante, à faire au moins une fois dans la vie d’un fondu d’informatique 🙂