Un mois d’Artix Linux en machine virtuelle, quel bilan ?

Il y a un mois, je lançais l’expérience de faire fonctionner durant un mois une Artix Linux Cinnamon dans une machine virtuelle. Je rajoutais par la suite – sans le préciser dans l’article d’origine – une Artix Gnome installée en suivant la méthode exposée dans cette vidéo :

L’expérience s’est plutôt bien passée, bien que j’ai encore un peu chargée la mule en lui rajoutant AppleWin depuis le paquet que je maintiens sur AUR. J’ai dû aussi migrer manuellement le paquet SDL2 vers sdl2-compat pour éviter une recompilation un peu casse-bonbon.

Dans le billet où je faisais une étape à mi-chemin, je parlais des deux bugs que je rencontrais avec Cinnamon, dont celui du son dont le volume est à zéro à la connexion. Bug que je n’ai pas pu reproduire avec une Archlinux Cinnamon. Bizarre !

Autre point bizarre, c’est la présence de paquets absents qui me sont proposés à la suppression. Cependant, vu leurs noms, je n’y ai pas touché. Sans oublier un paquet apparemment abandonné (??) par Artix Linux, à moins que ce soit un bug de la distribution ?

Pour Artix Linux Gnome j’avais rajouté deux extensions au Gnome Shell pour avoir à peu de chose près la même expérience utilisateur générale. Comme précisé dans cet article du 29 janvier 2025 où vous trouverez tous les détails croustillants. Avec une petite capture d’écran de yay en action.

En tout cas, j’ai remarqué qu’en dehors de Xfce, LXQt et KDE, le support ne semble pas être des plus avancé. Je peux me tromper, bien entendu, mais ça donne pas envie de tester un environnement de bureau parfaitement fonctionnel sur d’autres bases.

Tout comme le support des systèmes d’init en dehors d’OpenRC. Runit est cassé pour le support de NetworkManager, et je n’ai pas eu l’envie de tester les autres systèmes d’init comme S6 ou Dinit. Pas envie de me retrouver le bec dans l’eau.

Au final, c’est un bilan mitigé. Artix est la digne descendante d’Archlinux OpenRC, mais elle m’a laissé un goût d’inachevé dans la bouche. Tout le contraire de ce que j’avais ressenti avec la Void Linux, même si je n’ai pas réussi à installer Cinnamon avec Void Linux. Bref, quand ça veut pas, ça veut pas !

9 réflexions sur « Un mois d’Artix Linux en machine virtuelle, quel bilan ? »

  1. Testé il y a deux ans, 6 mois d’utilisation sous KDE / Plasma. Arrive juillet, les mainteneurs semblent tous partis en congé en même temps, en tout cas des difficultés apparaissent : paquets retenus, signature gpg manquantes, quelques problèmes de comptabilités. Après voilà, il faut partir de l’idée que c’est le projet d’une communauté avec moins de personnes et de réflexes « pro » que Mint, MX par exemple, où ces problèmes n’existent pas ou très peu (en tout cas je n’en ai jamais eu au fil des ans).
    Je fonctionnais avec openrc également, qui est parmi les plus fiables.
    Pour autant, c’est l’expérience la plus fluide que j’ai eue sous Plasma et cela depuis 2006. Peut être y reviendrais-je mais quand je vois des « associatifs » la proposai en daily driver à des install parties en France, ils me font un peu peur. Il est clair que des distro comme Mint ont encore de beaux jours devant elle pour le public qui se lancer, avec Artix on est à l’opposé de cette démarche.
    Je testerai peut être de nouveau sur un vieil ordi secondaire.
    Pour les newbies, Artix devrait insister ou proposer la participation individuelle ou plus communiquer sur ses problèmes ponctuels. Cela reste néanmoins une distro de coeur, une autre proposition originale et convainquante… quand tout va bien.

    1. J’ai constaté quelques bizarreries au niveau de la gestion des paquets, comme les paquets installés puis absent dans la version Cinnamon.

      Proposer cette distribution en install party, c’est complètement idiot. Autant MX ou LinuxMint ou Ubuntu, je peux comprendre. Sinon Artix est trop avancée pour un utilisateur novice.

  2. Devant ton bilan moyen, j’ai écarté l’Artix et je me suis dirigé vers la PCLinux OS, j’ai trouvé que l’installation était moins facile qu’une Debian, je vais tester pendant quelques semaines mais j’ai l’impression que tout roule, même si il y a quelques trucs que je trouve pas.
    A pluche.

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