En vrac’ rapide et libre.

Quelques liens pour un petit en vrac’, histoire que je puisse de nouveau « travailler » sur un vieux projet qui me tient à coeur.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui 🙂

e17-svn sur Archlinux ? Mais si, c’est possible ;)

L’arrivée prochaine d’une version stable d’e17 (en développement depuis 1999 !) m’a donné envie de voir l’ensemble sur Archlinux. J’ai donc utilisé une archlinux virtualisée, en utilisant Syslinux comme gestionnaire de démarrage pour éviter un bug avec grub2.

J’ai donc installé une archlinux « basique » avec Xorg. Il y a bien des paquets sur le dépot community d’Archlinux, mais ils sont un peu trop « vieux », datant du mois de mai dernier. J’ai donc utilisé le paquet « arche17 » pour installer l’environnement, qui reste encore assez restreint côté outils.

Ensuite, j’ai suivi l’ordre de compilation suivant des paquets pour éviter de me prendre la tête outre mesure :


eina-svn-arche17 - embryo-svn-arche17 - eet-svn-arche17 - evas-svn-arche17 - ecore-svn-arche17 -edje-svn-arche17 - efreet-svn-arche17 - e_dbus-svn-arche17 - emprint-svn-arche17 - eeze-svn-arche17 - elementary-svn-arche17 - e-svn-arche17 - e-modules-extra-svn-arche17

Pour le réseau ? Connman. Pour une fenêtre de ligne de commande ? Terminology via le paquet terminology-svn

Et pour le gestionnaire de connexion, elsa, outil officiel d’e17 pour cette fonction.

J’ai modifié le fichier /etc/inittab pour démarrer en init5 et en rajoutant la ligne de commande suivante :


x:5:respawn:/usr/sbin/elsa

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La communauté GNU/Linuxienne dans son ensemble, elle serait pas un peu masochiste ?

Derrière ce titre volontairement provocateur – il faut bien entretenir sa réputation de troll, dixit certains membres de la communauté du libre (dans le sens GNU/linuxienne du terme) me concernant, je les remercie de leur faveur pour ce titre – se cache une question de fond : les personnes utilisant GNU/Linux sont-elles masochistes ?

Si le terme peut paraître excessif, jetons un oeil au fait : la communauté GNU/Linuxienne, c’est un énorme foutoir, au sens familier du terme. On ne compte plus le nombre d’environnement de bureau et / ou de gestionnaire de fenêtres. En dehors du quatuor Gnome 2.x – Mate et Gnome Shell / KDE SC / Unity / Xfce, on doit rajouter aux environnements de bureau Lxde, ou encore razor-qt.

Coté gestionnaire de fenêtres, il y a presque plus que d’éléments dans le tableau périodique de Mendéléiev. Le site « Windows Manager for X » en dénombre un sacré paquet, dont OpenBox, WindowMaker, e17, (pour citer les 3 premiers qui me viennent à l’esprit) et la liste de la page « others » est assez longue , même s’il en manque à l’appel et que certains ont sûrement passé la souris à gauche.

Autre preuves du masochisme de la communauté GNU/Linuxienne ? Le nombre de distributions. En sortant les innombrables versions dérivées à plus ou moins courte durée de vie, on peut en citer au moins un demi-douzaine de distributions principales, par ordre alphabétique :

On pourrait aussi penser à la foultitude de navigateurs internet : Mozilla Firefox, Chromium, Midori, Konqueror, uzbl pour ne citer que les principaux. Résultat des courses ? Il est souvent difficile de trouver deux environnements complètement identiques entre deux utilisateurs de GNU/Linux.

Donc, autant dire que cela ne facilite pas la tâche des entreprises qui voudraient proposer des produits pour GNU/Linux, ne voulant pas négliger les 1 ou 2% de parts de marchés en utilisation « desktop » que représente GNU/Linux.

Il faut être pragmatique et réaliste : des environnements comme MS-Windows et Apple MacOS-X sont largement plus unifiés, et donc seront plus facile à utiliser pour créer des logiciels dont on est sûr qu’il ne faudra pas produire plusieurs formats d’empaquetage pour qu’ils soient installés et utilisés.

Il est vrai aussi, que dans la communauté GNU/Linuxienne, la politique du « ça me convient pas, je fais ma propre version » est une plaie. Même si certaines versions dérivées sont des réussites (LibreOffice et Mageïa), d’autres pas vraiment ; Qui se souvient de GoneMe  par exemple ?

Il serait tellement plus simple de n’avoir – comme sous MS-Windows et Apple MacOS-X – qu’une seule interface avec un seul format de paquets et tutti quanti.

C’est ce que veut faire Canonical avec Ubuntu. Et que croyez-vous qu’il se passe ? Des personnes osent crier à l’assassin et critiquer ceci… Non, vraiment, la communauté GNU/Linuxienne est masochiste…

En effet, pourquoi soutenir un effort qui permettrait d’avoir un peu plus d’impact, alors qu’on peut le descendre… Masochisme ? Expression fanatique de la liberté de choisir les logiciels de son choix, du gestionnaire de démarrage, à la suite bureautique, en passant par l’environnement de bureau ou encore le format de paquets des logiciels ?

Quels masochistes, les membres de la communauté GNU/Linuxienne, vraiment, c’est pas possible… Et après, ils s’étonneront de ne représenter qu’une part de marché epsilonesque des machines de bureaux 😀

Et si on restait Zen en informatique ?

Dans le petit monde du logiciel libre, il y a les débats sans fins du genre : Unity (pouah, avis personnel) contre Gnome Shell (miam, avis personnel), Gnome contre KDE, Xfce contre Lxde, et ainsi ad nauseam.

Pour changer un peu, je voudrais parler d’une distribution du nom de Bodhi Linux, qui utilise Enlightenment 17 comme environnement de bureau. E17, son petit nom est un peu un serpent de mer dans le monde linuxien.

Sa version 17 est en développement depuis quelques années, environ 11…

L’année dernière, une première version utilisable a été rendue disponible, en janvier ; La Bodhi Linux utilise des versions plus récentes dans une version 1.4.0 de la distribution sortie il y a environ 3 semaines.

J’aurais bien voulu tester avant, mais entre certains bugs du très moyen Gnome 3.4 (non, je n’aime pas KDE, pas la peine de m’en parler) et la vraie vie, j’ai pris du retard dans mes tests.

J’ai donc récupéré l’image ISO depuis le site officiel de la distribution, uniquement en 32 bits. Basée sur la distribution Ubuntu 10.04, elle propose aussi un noyau plus récent (un noyau 3.2), et bien entendu, une version récente d’E17.

J’ai donc lancé une machine VirtualBox car c’est pas le grand amour entre E17 et qemu-kvm.

La distribution est ultra légère, ne demandant seulement que 1,2 Go à l’installation. Mais tout est mieux expliqué en vidéo. J’ai voulu montrer l’installation et l’utilisation, ayant pensé que les deux se mariait bien pour cette distribution.

Pour la petite histoire, j’ai du recommencer deux fois la vidéo, la première fois, j’avais merdé sur le plan du mot de passe, irrécupérable en qwerty 🙁

Les seuls points noirs : le mélange de franglais qui accompagnent parfois l’expérience utilisateur. Mais c’est super fluide à l’utilisation, cela fait plaisir. Bon, je l’avoue, j’ai poussé le bling-bling au maximum dans mes choix, mais c’est marrant, faut d’être complètement lisible par moment 😉