En vrac’ rapide et libre :)

Alors que les deux prochains jours seront fériés (8 mai et Jeudi de Pentecôte), j’en profite pour faire un en vrac’ rapide et libre, étant donné que je ne compte rien poster jusqu’à vendredi 😉

Bons jours fériés et au vendredi 10 mai 🙂

Australis LTS, la Matebuntu qui manquait dans les grandes versions dérivées d’Ubuntu ?

Mate Desktop connait une popularité croissante. Rien qu’en avril 2013, les distributions suivantes ont proposées des versions avec Mate Desktop : Sabayon Linux, Manjaro Linux, Sparky Linux. Et j’ai du en oublier au passage. Sans oublier que d’autres distributions ont proposé Mate depuis le début de l’année 2013 : Snowlinux, LinuxMint pour n’en citer que deux.

J’ai pris connaissance l’existence d’une dérivée de la Ubuntu 12.04 qui propose Mate Desktop, du nom d’Australis. Une Matebuntu en quelque sorte à l’image des Kubuntu, Xubuntu et Lubuntu.

Uniquement disponible en 32 bits, elle propose une interface Mate Desktop très revampée, avec une logithèque conséquente : Gimp, LibreOffice, Skype, Google Chrome, Mozilla Firefox, BleachBit, Handbrake, Audacity et CairoDock pour ne citer que les logiciels les plus célèbres.

J’ai donc récupéré l’ISO et j’ai créé une machine virtuelle qemu. J’ai utilisé l’émulation 32 bits de l’ensemble.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom australis_mate.iso -boot order=cd &

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En vrac rapide et plus ou moins libre.

En ce jour de la fête du travail, un petit en vrac’ plus ou moins libre.

Mageia peut dormir sur ses deux oreilles… La distribution d’OpenMandriva, c’est pas encore ça !

Je parlais récemment de la Mageia 3 rc. On m’avait fait remarquer de manière « crue » que j’étais un peu polémiste. Le problème étant que n’ayant pas la possibilité de mettre la main sur une ISO pour me faire une idée de l’avancement de la distribution portée par OpenMandriva, je ne pouvais voir où en était la version de la distribution en cours de développement par les personnes restées chez Mandriva.

J’avais déjà parlé, en novembre dernier d’une certaine Moondrake alpha2. Cependant, l’ancien lien étant mort, un gentil contributeur m’a donné un lien pour une ISO apparemment récente. J’ai donc fait chauffer mon wget, et j’ai récupéré l’iso en question :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://folk.uio.no/peroka/moondrake-gnu-linux-2013-beta-twelve-angry-penguins-x86_64-dvd.iso
–2013-04-27 14:40:20– http://folk.uio.no/peroka/moondrake-gnu-linux-2013-beta-twelve-angry-penguins-x86_64-dvd.iso
Résolution de folk.uio.no (folk.uio.no)… 2001:700:100:4::51, 129.240.13.175
Connexion vers folk.uio.no (folk.uio.no)|2001:700:100:4::51|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 4309516288 (4,0G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «moondrake-gnu-linux-2013-beta-twelve-angry-penguins-x86_64-dvd.iso»

100%[====================================>] 4 309 516 288 1009KB/s ds 97m 11s

2013-04-27 16:17:31 (722 KB/s) – «moondrake-gnu-linux-2013-beta-twelve-angry-penguins-x86_64-dvd.iso» sauvegardé [4309516288/4309516288]

Oui, c’est bien écrit beta twelve, 12 en bon français. Depuis l’alpha2 du mois de novembre, on peut se dire que le chemin parcouru a du être assez important. A moins que la numérotation soit complètement arbitraire, comme pourrait le laisser penser la suite des événements.

Après quelques recherches, l’ISO semble être plus ou moins officielle, si on en croit le forum du site OpenMandriva.

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Mageia 3 RC : OpenMandriva, laissez tomber, vous perdez votre temps ;)

En ce 25 avril, alors qu’Ubuntu va encore monopoliser les grands titres de la presse informatique pour la sortie de sa 18ième version, j’ai eu envie de parler de la Mageia 3. Le dernier article que je lui ai consacré remonte à l’époque de la 3 béta 1, mi-décembre 2012.

Après l’annonce de la version Release Candidate de la Mageia 3, j’ai eu envie de présenter Mageia 3 en version KDE. Oui, KDE. Je fais ainsi un clin d’oeil à la lointaine ancêtre de la Mageia, qui en 1998 s’appella Mandrake Linux 5.1. Et qui fut l’une des premières distributions à proposer KDE 1.0 avec une base RedHat Linux.

J’ai utilisé VirtualBox et j’ai lancé une machine virtuelle. Coté installateur, si vous avez vu celui des versions précédentes, il n’y a rien à rajouter. Il est toujours aussi puissant et simple d’accès.

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Fedora Linux 19 alpha : le chat commence à miauler ?

La Fedora Linux 19, nom de code « Schrödinger’s Cat » vient d’arriver en version alpha. J’ai donc voulu voir ce que donnait l’ensemble en action. Et bon tipiak, j’ai utilisé le réseau de pair à pair Bittorrent pour récupérer l’image ISO live Gnome.

Puis j’ai utilisé mon bon vieux Qemu pour créer une machine virtuelle.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Fedora-Live-Desktop-x86_64-19-Alpha-1.iso -boot order=cd &

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NutyX Sekong.1 : quoi de neuf pour cette distribution GNU/Linux alternative ?

Avec l’arrivée prochaine de la NuTyX Sekong.1, j’ai voulu faire un article englobant les principales interfaces graphiques proposées : Gnome, KDE SC, Lxde et Xfce. Je suis donc partie d’une NuTyX Sekong.1 avec les paquets de base installés.

J’ai utilisé le noyau linux 3.8.7 (alias Up-To-Date) proposée par la distribution. Une fois l’installation terminée, J’ai ensuite rajouté Xorg.

NuTyX Sekong.1 - choix noyau

L’étape suivante a été d’ajouter un utilisateur avec la commande nu. Enfin, j’ai fait plusieurs clones de la machine virtuelle pour partir d’une base « propre » à chaque fois.

Ajout d'un utilisateur

L’ajout des environnements a été simple. Pour chaque environnement, j’ai utilisé la commande sudo pkg-get depinst suivit du nom de l’environnement. Donc, pour Gnome : sudo pkg-get depinst gnome et ainsi de suite.

J’ai aussi rajouté Mozilla Firefox, Mozilla Thunderbird et LibreOffice pour Gnome et KDE SC. Pour Lxde et Xfce, j’ai utilisé Midori, Claws Mail et le duo Abiword/Gnumeric. A environnement léger, outils légers, à environnement complet, outils plus complets 😀

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En vrac’ rapide et libre en ce jour de Jupiter.

Un petit en vrac’ rapide et libre pour continuer tranquillement la semaine.

Note culturelle rapide en passant : Jeudi vient du latin Jovis dies, jour de Jupiter.

Bon jeudi !

Cinnarch Gnome 2013.04.11 : le meilleur moyen d’avoir d’avoir une Archlinux et Gnome tout en un ?

Suite à l’annonce de l’abandon de Cinnamon par l’équipe d’ArchLinux pour des raisons technique, CinnArch a décidé de proposer une ISO intermédiaire, qui remplace Cinnamon par Gnome 3.6.

Et de changer de nom par la suite. Je me demande quel sera celui ci. J’ai récupéré l’ISO pour voir ce que donnait l’installateur graphique, grande nouveauté introduite par la précédente ISO officielle du projet.

L’installateur (CnChi) est encore en développement, écrit en Python. Il ne supporte pas encore les ordinateurs utilisateurs avec des machines en UEFI, mais permet de faire une installation plus ou moins avancée au niveau du partitionnement par exemple. Pour me simplifier la vie dans ce premier essai, j’ai utilisé les options par défaut à chaque fois que c’était possible.

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Cinnamon : l’exemple parfait des avantages et inconvénients de dépendre d’une distribution tierce pour un environnement de bureau.

Cinnamon, l’environnement de bureau qui a pris une importance croissante au fil des mois semble justement subir une crise de croissance. De plus en plus de distribution, en dehors de la Linux Mint utilise ou propose l’environnement en question : SnowLinux, CinnArch, Fedora Linux, Ubuntu, OpenSuSE, Gentoo Linux et donc Sabayon Linux, Frugalware Linux. Dixit la page de téléchargement de l’environnement.

Cependant, sa dépendance à une base Ubuntu et l’occasion manquée de pouvoir partir d’une base Debian GNU/Linux fragilise un peu la diffusion de l’environnement de bureau basé sur les technologies de Gnome Shell.

Dans un message récent, sur la liste de publipostage arch-dev-public, l’arrivée de Gnome 3.8 sur les dépots a entrainé une décision logique, bien que douloureuse pour Cinnarch (distribution basée dès le départ sur le duo Cinnamon + ArchLinux) entre autres : le retour de Cinnamon dans AUR, l’archive des logiciels tiers d’Archlinux.

Je cite le morceau important du courrier en question :

I agree about dropping cinnamon because it is impossible to work with Linux
Mint projects. They work with what they have instead of what is coming. So
now we have this gnome 3.8 problem, and then we would have gnome 3.10
problems. We can’t work with their packages.

Ce qui se traduit par :

Je suis d’accord pour l’abandon de Cinnamon car il est impossible de travailler avec les projets de Linux Mint. Ils travaillent avec ce qu’ils ont [la version de Gnome proposée par Ubuntu] pas ce qui arrive. Nous avons maintenant le problème avec Gnome 3.8, et nous aurons des problèmes avec Gnome 3.10. Nous [les développeurs d’Archlinux] ne pouvont pas travailler avec leurs paquets.

J’ai été jeté un oeil sur le dépot des paquets d’Ubuntu pour la Raring Ringtail. Au 12 avril, les paquets Gnome sont encore en partie en version 3.6.x : Nautilus est en version 3.6.3 par exemple. Idem pour Totem ou encore Brasero.

La Ubuntu 13.04 étant en béta 2 récemment, il serait étonnant d’introduire la dernière génération de Gnome fraichement sortie à moins de 2 semaines de la version finale.

Il y a donc de fortes chances pour qu’Ubuntu 13.04, base de la future version de Linux Mint, distribution référence de Cinnamon se base encore sur Gnome 3.6. Donc, potentiellement incompatible avec la dernière version officiellement stable de Gnome et de son shell. Version qui va se répandre dans les semaines qui viennent.

Et ce qui c’est passé avec ArchLinux et CinnArch, risque de se reproduire pour Fedora Linux ou encore Gentoo Linux qui ont moins de retard en terme de versions que la distribution de Canonical.

Doit-on en déduire que l’acharnement thérapeutique sur le code de Gnome 2, j’ai nommé Mate a une chance de se faire une place au soleil ? Pourquoi pas, même si j’avoue que je ne croyais pas vraiment à la pérénité du projet quand il est apparu.

Il est récemment sorti en version 1.6.0 récemment, et se porte étonnament bien. Il est vrai qu’il est moins dépendant que Cinnamon d’une quelconque distribution.

Reste à savoir cependant si le mode « Classique » de Gnome 3.8 lui fera ou pas de l’ombre.