Film culte : « Blade Runner » de Ridley Scott

C’est en trollant papotant hier sur le canal IRC #frugalware.fr que je me suis aperçu à citer de mémoire certaines répliques du film « Blade Runner ». J’avoue que pour Noël, je me suis procuré le coffret 5 DVDs du film.

La première fois que j’ai vu ce film, c’était à l’époque des cassettes VHS. J’avais alors une grosse quinzaine d’années. Et bien sûr, c’était la VF, avec les pensées intimes de Deckard.

Ce fut d’ailleurs le premier DVD que j’ai acheté, vers 1998-1999. Cette fois, je découvris la version originale, avec le montage du réalisateur. Et j’avoue que c’est cette version que je préfère, surtout car la fin correspond aux désirs du réalisateur.

Film policier de science fiction, nous sommes projetés dans une vision polluée de Los Angeles en novembre 2019. Les unités Blade Runner (littéralement, les faucheurs) sont des policiers qui ont pour rôle d’éliminer les réplicants (des androïdes) qui n’ont plus droit de se trouver sur Terre.

L’histoire, basé sur le monde décrit par Philip K. Dick dans son « Do Androids Dream of Electric Sheep? » (Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques), nous sommes plongés dans une enquête où 4 gueules d’humains (un terme raciste employés pour désigner les réplicants) sont arrivés sur Terre.

Deckard est chargé de les retirer, terme employé pour parler d’exécutions de réplicants. Car les réplicants ont un problème : ils ont une durée de vie limité de 4 à 5 ans… Trop court pour qu’ils puisse développer ce qui les différencie des humains : des sentiments.

Certaines répliques sont cultes, comme celle de la bagarre entre Léon et Deckard, quand il lui dit : « Wake up, time to die ».

Ou encore, la tirade de Roy Batty, interprété par Rutger Hauer sur le toit de l’immeuble :

« I’ve seen things you people wouldn’t believe. Attack ships on fire off the shoulder of Orion. I’ve watched c-beams glitter in the dark near the Tannhäuser Gate. All those … moments will be lost in time, like tears…in rain. Time to die. »

La version française est moins poétique que l’anglaise. Le tout accompagné par la musique de Vangelis. Sans oublier les rôles interprété par Sean Young et Daryl Hannah.

C’est un des films que je peux regarder sans me lasser… Chacun son film culte, après tout 😉

Mageia – alpha 1 : le fork de Mandriva en plein réveil !

Tel le docteur Frankenstein branchant l’électricité pour donner vie à sa créature, l’annonce de la sortie de la première alpha du fork communautaire de Mandriva fait plaisir à lire.

Même s’il est précisé en gros, gras et large que c’est une préversion, nullement finie, et d’abord destinée au contributeurs de la communauté Mageia, c’est toujours une occasion pour faire une présentation rapide de la distribution qui a pour ambition de sortir sa première version « finale » en juin 2011.

J’ai donc utilisé mon ami wget pour récupérer l’image ISO de la version 64 Bits. Avec une lenteur qui est digne d’une tortue rhumatisante n’ayant que 3 pattes 🙁

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://ftp.mandrivauser.de/mirrors/Mageia/iso/cauldron/mageia-dvd-1-x86_64.iso
–2011-02-15 09:15:16– http://ftp.mandrivauser.de/mirrors/Mageia/iso/cauldron/mageia-dvd-1-x86_64.iso
Résolution de ftp.mandrivauser.de… 62.141.52.97
Connexion vers ftp.mandrivauser.de|62.141.52.97|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 2051014656 (1,9G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «mageia-dvd-1-x86_64.iso»

100%[====================================>] 2 051 014 656 132K/s ds 3h 55m

2011-02-15 13:11:13 (141 KB/s) – «mageia-dvd-1-x86_64.iso» sauvegardé [2051014656/2051014656]

J’ai ensuite récupéré un disque virtuel de 32 Go, et j’ai lancé la commande magique :


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom mageia-dvd-1-x86_64.iso -boot d &

Manque de chance, l’image se vautre dès le démarrage. Peut-être un bug de kvm-git ?

Je dois donc me reporter sur VirtualBox… Et tout se lance normalement !

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PureOS 3.0 : une manière agréable d’utiliser Debian Testing.

J’avais, il y a quelques mois, parlé de la version 1.0 de PureOS. Je n’avais pas été emballé par cette version revampée de la Debian Testing, mais ayant lu sur distrowatch que la version 3.0 était sortie, j’ai téléchargé l’image ISO (32 bits uniquement ?) de la distribution.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 597,941 s, 57,5 MB/s
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom PureOS_30_FR.iso -boot d &

Par défaut, on est connecté en invité, ce qui est normal. Cependant, quand on veut installer l’OS en dur, il faut se déconnecter et passer en root. Heureusement, le menu de démarrage de l’ISO est actif durant plus d’une trentaine (ou quarantaine ?) de secondes, qui permet de connaitre les duos noms d’utilisateur / mot de passe.

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Systemd + Frugalware 1.4 : attention, ça décoiffe !

Alors que la Frugalware Linux 1.4 sort officiellement demain, j’ai pu me procurer une image ISO d’installation via le réseau en 64 bits.

Après avoir installé – dans les règles de l’Art – un environnement Gnome dans une machine virtuelle Qemu, j’ai voulu voir ce que donnait Systemd… Et je n’ai pas été déçu… C’est un démarrage franchement rapide, et encore, dans une machine virtuelle ! Mais une vidéo valant 1000 mots…

Décoiffant, non ?

Quand Frugal’hamon me poursuit…

Parlons de libre de manière humoristique 🙂

Comme les images ISO de la Frugalware Linux 1.4 commencent à se répliquer sur les miroirs, j’ai voulu essayer, avec ma version de développement de qemu-kvm de voir si je pouvais aller au terme d’une installation en mode graphique.

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En vrac de chez en vrac’

Pour finir cette semaine, je fais un en vrac’ vraiment diversifié.

C’est tout pour aujourd’hui !

Debian Squeeze : soyons « sacrilège » et modernisons un petit peu l’équipement logiciel fourni ;)

Comme la Debian Squeeze (alias 6.0) doit sortir d’ici une dizaine de jours, j’ai voulu faire un article inutile – donc indispensable – pour avoir une Debian Squeeze qui ne sente pas trop le bouchonné 😉

Pour me simplifier la tâche, j’ai dès le début, récupéré une image ISO DVD récente. Comme cela, tout a été installé sans coup férir 😉

Pour les détails « crus » concernant l’installation et l’équipement, je vous renvoie à ce billet.

Je passe donc au vif du sujet : nettoyer et – sacrilège ? – moderniser l’équipement logiciel fourni.

Car sur certains plans, c’est un peu nécessaire… Le Gwibber fourni est une antique version 1.2 !!!

Gwibber 1.2.0 et Debian Squeeze

La modernisation consistera en :

  1. Installer Gnu Icecat qui est en version 3.6.13, contrairement au vieux Debian IceWeasel qui est en version 3.5…
  2. Installer LibreOffice 3.3 (choix complètement personnel)
  3. Essayer d’installer une version plus récente de Gwibber

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Ah, les douces joies d’Archlinux avec le dépot [testing] activé :)

Quand j’ai décidé jadis de passer à une distribution rolling-release (que ce soit la Frugalware ou la Archlinux), j’ai voulu – en bon masochiste pleurnichard que je suis – utiliser le code le plus récent, le plus frais.

Parfois cela conduit à des situations cocasses comme celle que je vais vous raconter. J’ai vu récemment qu’une nouvelle version de grub2 (outil critique car il conditionne le démarrage des OS installés) allait arriver sur le dépot [testing].

Par prudence, j’avais activé la ligne IgnorePkg de mon fichier /etc/pacman.conf/ en lui disant d’ignorer le paquet grub2.

En parallèle, j’installais dans une machine virtuelle une archlinux minimale, avec comme chargeur de démarrage, la version 1.98 de Grub2, version précédemment utilisée. Activant le dépot [testing] dans la machine virtuelle, j’ai fait installé la nouvelle version, et j’ai redémarré la machine virtuelle sans autre forme de procès…

Ce qui a été un énorme co****** bourde… Le précédent fichier de configuration de grub2 (celui qui contenait le chemin d’accès au noyau) n’avait pas été repris… J’ai donc du redémarrer la machine virtuelle avec le support d’installation, et j’ai monté la partition /boot.

J’ai ensuite tapé les commandes suivantes :


cp grub.cfg grub.cfg.bak
cp grub.cfg.pacsave grub.cfg

Au démarrage suivant, la machine virtuelle refonctionnait correctement. J’ai donc ouvert un bug sur l’outil de suivi de bug d’Archlinux. J’ai fait de même sur ma machine réelle, qui m’annonce :


[fred@fredo-arch ~]$ yaourt -Qi grub2-common
Nom : grub2-common
Version : 1.99~rc1-2
URL : http://www.gnu.org/software/grub/
Licences : GPL3
Groupes : --
Fournit : --
Dépend de : xz freetype2 device-mapper
Dépendances opt. : --
Requis par : grub2-bios
Est en conflit avec : grub
Remplace : --
Taille (installé) : 4716,00 K
Paqueteur : Ronald van Haren
Architecture : x86_64
Compilé le : sam. 29 janv. 2011 09:06:59 CET
Installé le : sam. 29 janv. 2011 12:44:24 CET
Motif d'installation : Installé comme dépendance d'un autre paquet
Script d'installation : Oui
Description : The GNU GRand Unified Bootloader version 2 - Files common for all platforms

Dommage qu’il faille transférer à la main le fichier grub.cfg. Bah, on est jamais trop prudent avec grub / grub2 🙂

Encore heureux que ce soit un programme auquel on ne touche qu’une fois par trimestre, et encore, par vent de face 😉

Fedora Rawhide : jouons un peu avec du code pré-alpha de la Fedora Linux 15 :)

Bien que la première version alpha ne soit pas prévue avant le premier mars, j’ai eu envie d’avoir un premier aperçu de ce que donnera cette alpha. J’ai donc utilisé le disque virtuel qui m’a servi pour le test rapide de la Sabayon 5.5, et après avoir récupéré l’image ISO de la Fedora 14 en 64 bits, j’ai lancé la machine virtuelle :


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Fedora-14-x86_64-Live-Desktop.iso -boot cd &

Ensuite, en suivant le wiki, j’ai fait prendre en compte les dépots vers le code de développement, alias « Rawhide ».

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Sabayon 5.5 : de gros progrès pour cette gentoo « civilisée »

J’ai pu lire sur Distrowatch l’arrivée de la nouvelle version de la Sabayon 5.5. Après avoir récupéré longuement l’image ISO de la version Gnome en 64 bits, j’ai lancé la machine virtuelle habituelle, en utilisant l’habituel :


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Sabayon_Linux_5.5_amd64_G.iso -boot cd &

Après un démarrage assez rapide, j’ai été accueilli dans un environnement Gnome 2.32.

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