En vrac’ rapide et libre mercurien.

En ce jour de Mercure, et veille du jeudi de l’Ascension, un petit en vrac’ rapide et libre.

  • Une distribution vient de nous quitter : La Foresight Linux et son gestionnaire de paquet qui sonnait mal en français, Conary. Dommage, car ce n’était pas une distribution qui « se limite à changer le fond d’écran ».
  • Et une autre distribution revient à la vie, en se basant sur la Slackware Linux 14.1, la distribution légère ConnochaetOS.
  • Handy Linux 2.0 est annoncée pour le 16 mai 2015 ! Ça fait plaisir de voir survivre des distributions GNU/Linux utile.

Et si on parlait musique ?

C’est tout pour aujourd’hui !

Quelques fouilles archéologiques et geekesque… :)

A l’approche des 6 mois de la mise à mort de la PearOS (dont on ignore toujours le nom du repreneur), j’ai eu envie de me plonger dans les archives de mon blog pour voir combien de distributions qui ont quitté entre temps j’ai pu présenter et tester rapidement. Pour mémoire, souvenons-nous de la volée de bois vert envers moi de la part du papa de PearOS, quelques semaines avant la mise à mort de sa distribution.

Mais revenons aux fouilles archéologiques du blog, le premier test ou plutôt présentation rapide d’une distribution remonte à juillet 2006 avec un article au format pdf (toujours disponible) sur un certain PC-BSD 1.2 🙂

En utilisant la liste des distributions indexées sur Distrowatch et déclarée comme abandonnées, voici celle que j’ai pu trouver sur mon blog. Vu la longueur de la liste, j’ai mis une petite césure en place dans l’article.

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La mort prévisible de SolusOS, première d’une longue liste de distributions GNU/Linux à disparaître ?

J’avoue que l’annonce de la mort de la SolusOS ne me surprend pas le moins du monde. L’auteur annonce le tout dans un langage digne d’arracher quelques larmes au coeur le plus dur.

It is with a heavy heart that I must announce the closure of SolusOS. Simply put, there is no longer enough manpower to fulfil the vision. What began as a Debian derivative evolved into an independent distribution, without the large development team required to back such an effort.

Ce qui se traduit par :

C’est avec le coeur lourd que je dois annoncer la fermeture de SolusOS. Autrement dit, il n’y a plus assez de personnel pour concrétiser le projet. Ce qui a commencé comme une dérivée de Debian a évolué vers une distribution indépendante, sans l’équipe de développement suffisamment grosse nécessaire pour pérenniser un tel effort.

L’une des rares fois que j’ai parlé de cette distribution, j’avais été dubitatif sur la survie voire l’utilité de cette distribution, et d’un fork initié dans la douleur, ConsortOS.

Je souhaite bien de la réussite à SolusOS, mais je ne crois pas en la pérénité de leur projet. Qui se souvient du fork GoneMe ?

Ce qui est dommage, c’est le gaspillage de ressources et d’énergie lié à une volonté de forker pour un oui ou pour un non. Alors que cela pourrait aider des projets existant depuis pas mal de temps et qui aurait bien besoin d’aide pour faire avancer leur code.

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Bilan de 2011 pour Archlinux.

L’année 2011 est bientôt finie, et comme pour d’autres distributions, cette année aura été riche en évènement. Et c’est aussi un article clin d’oeil au diablotin, célèbre mainteneur de la distribution Frugalware Linux qui est une de mes distributions chouchoute 🙂

Le plus important, c’est la sortie de plusieurs ISO d’installation non officielles et une ISO officielle très attendue, en août dernier.

Il faut dire l’ISO précédente datait de plus d’an, de mai 2010. Et vu l’évolution rapide du projet, autant dire que cela faisait une petite éternité.

Coté grand évènement, c’est l’arrivée sur le dépot testing – et l’année prochaine sur la version stable – d’un pacman qui gère les signatures de paquets.

Et parmi les autres évolutions de 2011 ? La gestion automatisée des modules ainsi qu’une gestion différente de leur mise sur liste noire, est celle qui me vient à l’esprit.

Ce qui m’a fait aussi plaisir, c’est la transition sans encombre vers le noyau linux 3.0, ou encore la possibilité de voir arriver la nouvelle génération de Gnome, génération décriée à cause de son ergonomie complètement différente par rapport à la génération précédente qui avait vu le jour en 2002.

Ce qui a marqué l’année, c’est aussi la popularité croissante d’Archlinux. Et même si ces statistiques ne valent pas grand chose, sur les 12 derniers mois, Archlinux est à la 6ième place du top de pages vues quotidiennement sur Distrowatch, contre 9ième un an plus tôt.

D’ailleurs, le nombre de distributions dérivées d’Archlinux ne cesse de croitre (liste non exhaustive), même si on est loin de ce qui se passe avec Ubuntu…

Espérons que 2012 soit une grande année pour les distributions rolling release, aussi bien pour ArchLinux adorée que pour ma chouchoute, la Frugalware Linux.

En vrac, rapide, plus ou moins libre.

Pour finir cette semaine du mois d’août qui n’a pas été des plus « productives », un petit en vrac’.

Et pour finir, une petite vidéo, spéciale dédicace à l’Angleterre… 1976…

Quand les majors savaient produire autre chose que de la daube faisandée gavée de musique électronique… Nostalgie, quoi !

ConnochaetOS : un délice pour les machines de génération Pentium/PentiumII :)

Souvenez-vous, du moins pour les personnes ayant connu cette époque lointaine. Nous sommes en 1993, et Intel qui est concurrencé par AMD et Cyrix sort un circuit révolutionnaire, le Pentium. D’abord cadencé aux vitesses folles de 60 et 66 Mhz, il finira sa carrière à 200 Mhz, avec un petit rajout, les instructions MMX. On en est en gros à la 5ième génération de ce genre d’instructions supplémentaires de nos jours, avec le SSE4, qui a été précédé par les SSE3, SSE2 et SSE (alias MMX2).

Bref, au dela de cet aparté technique, depuis 18 ans (déjà !), les processeurs sont devenus des monstres de calculs. Cependant, il arrive parfois de tomber sur d’honorables ancêtres de cette époque encore fonctionnel. Les Microsoft Windows de l’époque ne sont plus maintenus. Et si on une machine bien équipée (64 Mo de mémoire vive voire plus), on peut utiliser des distributions GNU/Linux légère comme ConnochaetOS, basé sur ArchLinux, et donc les paquets sont recompilés pour l’architecture i586.

La première RC de la ConnochaetOS 0.9 étant disponible, j’ai récupéré l’image ISO (400 Mo environ), et j’ai lancé ensuite une machine virtuelle 32 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting ‘disk.img’, fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom connos-0.9.0rc1.iso -boot cd &

Au démarrage, on nous propose de démarrer sur l’installateur. C’est celui de la ArchLinux en simplifié.

Démarrage de ConnochaetOS

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