Vieux geek, épisode 395 : Cinnamon 2.0, le premier vraiment indépendant de Gnome.

Quand Cinnamon est né en décembre 2011, c’était un fork du gnome du Gnome 3 de l’époque. Il avait pris le relai des Mint Gnome Shell Extensions dont j’ai parlé en octobre 2015.

L’équipe de Linux Mint décida de ne plus dépendre de Gnome et forka les éléments de Gnome utilisé les uns après les autres. Le compositeur de Gnome Mutter fut forké pour donner Muffin, le gestionnaire de fichiers Nautilus pour donner Nemo et ainsi de suite. Même s’il y avait – et il y a toujours quelques outils de Gnome qui sont utilisés, comme le terminal, le gestionnaire de fenêtre devenu petit à petit environnement de bureau pouvait enfin dire : je suis délivré de ma base d’origine.

La version 2.0.0 de Cinnamon a été rendue publique en octobre 2013, et la première Linux Mint à proposer cette version a été la LinuxMint 16, basée sur la Ubuntu 13.10 alias Saucy Salamander.

Oui, à l’époque, LinuxMint utilisait la dernière version d’Ubuntu disponible, qu’elle soit LTS ou court terme. J’ai pu retrouver la version en question sur un miroir brésilien et j’ai donc installé l’ensemble dans VirtualBox.

Oui, c’était la première version à peu près complète du gestionnaire de fenêtres qu’était encore Cinnamon à l’époque. Il faudra attendre encore quelques versions avec l’arrivée des Xapps en 2016 pour que le terme de gestionnaire de bureau soit plus justifié.

Et si on lançait une nouvelle expérience ?

Je dois dire que depuis la fin de l’expérience avec Void Linux, je m’ennuyais ferme, geekement parlant.

Je me suis dit « Quelle pourrait être la prochaine expérience intéressante à lancer ? » Après avoir réfléchi un peu, je me suis dit qu’il serait intéressant de tester Artix Linux avec un environnement de bureau disponible dans la logithèque. J’étais d’abord parti sur l’idée de mettre un Gnome. Mais après des mésaventures en utilisant le la page du wiki pour tester l’installation à l’ancienne.

J’avais d’abord pris runit comme système d’init, mais devant les problèmes pour faire fonctionner NetworkManager, je me suis replié sur OpenRC. Cependant, le son ne fonctionnait pas, et gdm spammait avec des logs allant jusqu’à la saturation de l’espace disque ! J’ai bien tenté de reprendra l’image ISO de Gnome publiée en 2021 et que j’avais utilisé dans une vidéo de début 2022.

Cependant, j’ai eu des emmerdes à ne plus compter, normal avec une image ISO ayant près de 4 ans au compteur. Principalement ?

  1. Devoir installer en premier les paquets artix-keyring et archlinux-keyring
  2. Désactiver la vérification des paquets lors de l’installation à cause d’une clé gpg manquante
  3. Supprimer plusieurs paquets et forcer l’installation avec un sudo pacman -Syyu --overwrite=*. Oui, je sais c’est dégueulasse, mais c’était la seule option pour être tranquille.
  4. GDM qui ne démarre plus après la mise à jour.

Je me suis donc replié sur un autre environnement et pour varier un peu les plaisirs, j’ai pris Cinnamon avec comme init OpenRC cette fois. Le support de runit étant très limite. Et surtout l’image ISO stable est plus fraîche, ne datant que d’août 2024. Après l’installation et l’ajout des mises à jour, j’ai rajouté le paquet cinnamon-translation pour avoir l’ensemble de l’interface en français. Sans oublier Mozilla Firefox et Libreoffice. Côté AUR – étant donné qu’à l’origine Artix Linux s’appellait Archlinux OpenRC – j’ai rajouté yay, dosbox-x-sdl2-git et vice-svn.

Donc, une nouvelle expérience est lancée et son bilan sera publié – sauf imprévu – le 23 février 2025.

En vrac de milieu de semaine…

Un court billet, tapé rapidement en fin de matinée.

Côté informatique :

Côté culture :

C’est tout pour aujourd’hui.

Bonne fin de seamine 🙂

Après la nécessaire rationalisation des distributions, au tour des environnements de bureaux ?

Dans un article longuement commenté, j’exprimais mon point de vue sur la surcharge pondérale en terme de nombre de distributions dans le domaine bureautique.

Mais il n’y a pas que dans ce domaine qu’il y a une surabondance d’offre qui fait que l’on tombe plus ou moins facilement sur des produits qui manquent de finition.

Il y a un exemple parfait de ce manque de finition avec la réinvention de l’interface Metro de MS-Windows 8 via le projet « The Shell » dont j’ai parlé dans l’épisode 19 des pitreries du libre.

Il y a d’autres projets, et si on reste sur les projets « à peu près complet », on a, par ordre alphabétique :

Soit 9 environnements qui sont d’une inventivité monstre dans le domaine de l’ergonomie générale… Il suffit de voir l’épisode 17 des pitreries du libre où je me concentrais sur les 5 principaux, nés parfois sous un autre nom entre les années 1996 et 2000.

J’aurai pu rajouter des projets volontairement fonctionnel sur une seule plateforme comme feu-Unity. Mais est-il besoin d’avoir près de 10 environnements de bureau différents, dont la logithèque native est parfois des plus restreintes.

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Linux Mint 18 : où en est la reine des distributions GNU/Linux parfumée à la menthe ?

Dans les commentaires sur l’article concernant la KaOS 2016.07, un gentil lecteur m’a demandé si je faisais preuve d’une forme d’ostracisme envers la Linux Mint.

Je cite :

Par contre une chose m’interpelle : JAMAIS de test de Linux Mint, comme si tu boycottais cette distribution, qui est pourtant très populaire.

Il est vrai que je ne penche que rarement sur le cas de la fille la plus célèbre d’Ubuntu. Depuis mars 2015, je n’en ai plus parlé, bien que me penchant à l’époque sur la saveur debianisée de la distribution.

Adrien de Linuxtricks avait parlé de la version béta de la Linux Mint 18 début juin 2016. Il a aussi sorti un article sur la toute fraichement LinuxMint 18 Xfce.

Voulant rester sur une version plus « faite maison » de la Linux Mint, j’ai donc récupéré l’image ISO en 64 bits de la Linux Mint 18 Cinnamon, sortie il y a un peu plus d’un mois, à savoir le 30 juin 2016, au moment où je rédige cet article, le 3 août 2016.

En utilisant l’outil préféré des tipiakeurs sous linux, j’ai nommé Transmission, le téléchargement n’a duré qu’une dizaine de minutes. J’ai ensuite créé dans VirtualBox une machine virtuelle basée sur Ubuntu, avec 2 Go de mémoire vive, 2 CPU virtuels, 128 Go de disque et l’accélération 3D activée.

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