Bilan culturel personnel pour 2009.

Alors que l’année 2009 meurt lentement – pas trop tôt ! – j’ai voulu faire un petit bilan culturel personnel.

En dehors de la bagarre pour savoir qui a sorti la phrase « Quand j’entends culture, je sors mon révolver » (Göring, Baldur Von Schirach ?), je considère que la culture n’est pas une insulte, surtout vu les perles sorties cette année ne serait-ce qu’Hadopi


Quand j'entends le mot culture, je sors mon… par hublera

Bref, voici mon bilan culturel : j’ai vraiment découvert Pink Floyd sur le conseil d’un ami et artiste – qui a décidé de m’initier à Deep Purple ! – ainsi que Portishead, Tarnation, Gary Moore, The XX (sur les conseils d’une amie et collègue très branchée musique), Joy Division, et The The.

Pas d’artistes français, car actuellement, hein…

Sur le plan littéraire ? J’ai découvert Brett Easton Ellis, Haruki Murakami, Shalom Auslander et la dernière mais pas des moindres, Yoko Ogawa.

Sur le plan cinématographique : toujours grace à mon amie et collègue, j’ai découvert des films dont j’ignorais l’existence où j’avais vaguement entendu parler : « Dark City » (Alex Pryas), « Mysterious Skin », « Donnie Darko », ainsi que la série anglaise de la BBC avec Rowan Atkinson « Black Adder ».

Bref, une bonne année sur le plan culturel. L’année prochaine ? Je compte me finir ma collection entamée des Pink Floyd, me procurer « Third » de Portishead, lire encore plus, et surtout ne pas acheter la daube des marchands de galettes plastifiés.

224 jours depuis mon retour sous archlinux… Bilan.

3  mai 2009 : je quitte Ubuntu Linux Jaunty Jackalope (alias 9.04) pour retourner sous Archlinux. Au bout d’un peu plus de 7 mois, j’ai eu envie de faire un petit bilan.

Coté logiciels ? Ma machine a connu sans trop de problème :

  • 4 générations de noyau linux : du 2.6.29.2 installé début mai, la version actuelle est la 2.6.32, enfin si on utilise les dépots de tests d’Archlinux 😉
  • 2 générations d’OpenOffice.org : la 3.0.x et la 3.1.x
  • 2 générations de Gnome avec un passage sous KDE 4.3.x entre temps.

Sur le plan pratique : aucune réinstallation depuis 7 mois, alors que je réinstallais tous les 6 mois mon Ubuntu Linux, à l’époque de la version bêta. Autant dire un gain de souplesse incroyable.

Une distribution dont je comprend  à peu près le fonctionnement, que je sais être modularisable, et sur laquelle je peux changer d’environnement de bureau ou de gestionnaire de fenêtre à volonté sans craindre de tout casser.

Un tranquillité d’esprit, et la possibilité de savoir que j’ai une machine rapidement à jour, quite à faire recompiler certains paquets, comme le noyau 2.6.32 avant qu’il ne soit disponible sur le dépot testing…

Bref, pour reprendre le slogan du site Distrowatch : « Put the fun back in computing. Use Linux, BSD », ce qu’on peut traduire par : « Remettez de l’amusement dans l’informatique. Utilisez Linux, BSD »

Une informatique à visage humain, quoi.

Une idée reçue : les logiciels en mono sont plus lourd que leur équivalent en C/C++.

Dans mon billet précédent, je disais que les logiciels en mono était parfois jusqu’à trois fois plus lourd… Je faisais erreur. Je m’explique.

En effet, j’avais pu voir dans une machine virtuelle contenant une Ubuntu Jaunty que Tomboy prenait 24 ou 25 MiO au démarrage… J’ai donc voulu voir ce que donnait des versions récentes de Mono, en utilisant comme outil Tomboy et Banshee, tout en comparant avec leur équivalent en C/C++ que sont gNote et Rhythmbox.

Cet article n’est pas à visée scientifique – et il n’en a pas la prétention – mais j’ai envie de tordre le cou à une idée reçue. Il aurait fallu tester deux ou trois autres logiciels, mais je me suis limité aux logiciels existant aussi bien en mono qu’en langage C/C++.

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Deux mois déjà…

…que je suis revenu sous Archlinux. Encore un petit mois, et j’aurais dépassé mon précédent record d’utilisation d’Archlinux (fin décembre 2007 à fin mars 2008).

Entre temps, j’ai gagné en connaissance technique, et je ne suis plus trop effrayé pour recompiler certains composants, comme gnome-keyring 2.26.3 qui est – au moment où j’écris ce billet – indisponible et qui bloque l’installation de Gnome 2.26.3.

Gnome 2.26.3 sous Archlinux

Il est vrai que l’idée d’ArchLinux et de garder des logiciels aussi peu « rustinés » que possible est bien agréable. De plus, maintenant, j’apporte un peu ma pierre à l’édifice, ayant repris la maintenance d’un paquet sur AUR qui permet d’avoir une version de développement de Liferea.

Bref, je ne pense pas que l’arrivée de la version Karmic Koala d’Ubuntu me fera changer d’avis, surtout vu le virage pris avec l’intégration d’outils en Mono – technologie que je trouve très gourmande et surtout trop liée à Microsoft – pour la future version.

J’ai d’ailleurs remplacé l’outil Tomboy par Gnote (et la consommation mémoire a été divisée par trois environ, un article suivra concernant ce point précis).

Bref, j’attaque sereinement le troisième mois d’utilisation. Ce que je crains le plus ? La migration de Gnome 2.26.3 vers Gnome 2.28.0.