14 mois sans Adobe Flash : bilan sur le « long terme ».

Début juin 2014, je me décidais de faire exécuter une commande sur ma distribution Archlinux :

yaourt -Rcs flashplugin

Oui, j’effaçais le greffon Adobe Flash de mon ordinateur. Il faut dire que le dernier frein que j’avais à l’époque, c’était l’utilisation de Bandcamp. Mais comme celui-ci fonctionnait très bien avec les technologies audio HTML5, pourquoi s’ennuyer ?

14 mois sont passés, et j’ai voulu faire un bilan de cette année sans le greffon ou plutôt l’usine à faille de sécurité d’Adobe. Les quelques jours de blocage du greffon Adobe Flash par la Fondation Mozilla ont été épiques et suffisamment relayés.

Outre le fait que j’ai un logiciel non libre en moins sur mon ordinateur et que les implémentations libres de Flash sont au mieux risible, au pire pitoyable et qu’il faut savoir arrêter l’acharnement thérapeutique, je n’ai pas vraiment subi de pertes énormes.

Mis à part Deezer – qui n’est pas une grosse perte au final – les principaux sites audios et vidéos fonctionnent très bien, sinon mieux avec les technologies HTML5. Que ce soit Youtube, Dailymotion, Bandcamp, Jamendo ou encore le moribond Soundcloud, nul besoin de la faille de sécurité ambulante qu’est Adobe Flash. Je n’ai pas pu vérifier pour Spotify, n’ayant pas de compte ouvert sur le dit site.

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Guide d’installation d’Archlinux, version d’août 2015.

Voici la vingt-deuxième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle de juillet 2015.

Côté environnements : Gnome 3.16.2, KDE SC 4.14.10, Plasma 5.3.2, Cinnamon 2.6.13, Xfce 4.12.0 et Mate Desktop 1.10.1. J’ai conservé KDE SC 4.14.x. J’ai hésité avant de le conserver, mais tant qu’il est maintenu en amont. Je pense cependant que pour septembre 2015, la section concernant KDE SC 4.14 sera enlevée.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

Guide d’installation d’Archlinux, version de juillet 2015.

Voici la vingt-et-unième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle de juin 2015.

Côté environnements : Gnome 3.16.2, KDE SC 4.14.9, Plasma 5.3.2, Cinnamon 2.6.11 (la 2.6.12 est sortie aujourd’hui !), Xfce 4.12.0 et Mate Desktop 1.10.0. J’ai conservé KDE SC 4.14.x. J’ai hésité avant de le conserver, mais tant qu’il est maintenu en amont…

J’ai rajouté un retour concernant le clavier sous Xorg.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

Où en sont les distributions GNU/Linux faciles d’accès sans « l’apocalyptique » systemd ? Deuxième partie.

Après une première partie consacrée à la Devuan GNU/Linux Alpha 2, j’ai eu envie de parler de nouveau du projet Manjaro Linux OpenRC. Si vous avez des suggestions pour une troisième partie, je suis preneur, car je ne vois pas beaucoup de distributions GNU/Linux faciles d’accès (sans passer par une recompilation intense ou une installation en ligne de commande) mis à part la AntiX MX, dont j’avais parlé précédemment sur le blog.

J’avais déjà parlé de la Manjaro Linux OpenRC à l’époque de sa version 0.8.11. Un commentaire de Chris sur un article consacré aux « péchés » de la Manjaro Linux m’a donné envie de voir les progrès effectués en l’espace de 6 mois. C’est aussi ce commentaire qui m’a donné l’idée de faire une mini-série de billets sur les distributions faciles d’accès n’utilisant pas Systemd.

J’ai donc récupéré l’énorme ISO (un peu moins de 700 Mo), et comme pour le billet sur la Devuan GNU/Linux alpha 2, j’ai capturé l’installation en vidéo ainsi que quelques manipulations de base.

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Les « péchés capitaux » de la Manjaro Linux… Graves ou pas ?

Avant d’allumer le bûcher pour me faire brûler tel un hérétique, ce sont trois points précis que j’ai eu envie de montrer car ils sont, de mon point de vue de vieux linuxien (9 ans en démarrage unique sur du linux, ça ira ?), problématiques. Après tout, ne dit-on pas : « qui aime bien châtie bien » ?

La Manjaro Linux a de nombreux avantages, comme un installateur graphique, des outils pour gérer les noyaux en un clic de souris, un gestionnaire de paquets graphiques vraiment bien conçu. Sans oublier le gestionnaire de paramètres de la Manjaro Linux pour s’occuper des noyaux, paquets linguistiques et d’autres petites joyeusetés.

Mais il y a des points faibles, sujet de ce court article. À une époque, la temporisation par rapport à la Archlinux pouvait être problématique en ce qui concernent les failles de sécurité, mais une politique plus « énergique » a été mise en place, comme l’a souligné Allan McRae.

Le thème d’icones ? Je résumerais en un mot : mochissime. On pourra me répliquer que « La beauté réside dans l’oeil de l’utilisateur », mais des icones qui ressemble à des dessins d’élèves de CE1 ou de CE2, c’est assez moyen.

Parlons de choses un peu plus grave. Le premier point concerne l’apparence générale. Ma remarque se résume en une phrase : pourquoi autant de haine pour Xfce ?

La réponse est simple : attirer les personnes utilisant auparavant MS-Windows pour qu’elles ne soient pas trop perdues. Dans ce cas, un environnement graphique colle par défaut avec cette apparence : c’est KDE. Pour les captures d’écran, j’ai pris une Manjaro Linux 0.8.12 que j’ai mis à jour, en activant le noyau Linux 3.18, car ce sera celui proposé par défaut avec la Manjaro Linux 0.8.13. Dixit les notes de publications de la Manjaro Linux 0.8.13rc2.

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Comment je me simplifie la vie pour la mise à jour du tutoriel d’installation d’Archlinux… Du grand truandage geeko-linuxien :)

Mensuellement, depuis près de deux ans, je propose au téléchargement un petit guide en français pour désacraliser l’installation d’une distribution Archlinux. Même si le plus gros du travail a été effectué au fil des versions, il y a toujours un besoin de vérifier la validité des informations. Le 26 de chaque mois, je m’attaque à la génération d’une base minimale que je clone le nombre nécessaire de fois pour pouvoir vérifier les procédures d’installation des différents environnements de bureau disponibles.

Cependant, il arrive que dans le courant du mois depuis la précédente version des modifications soient apportées au niveau de la base logicielle, comme une nouvelle génération de noyau par exemple. Archlinux étant une distribution assez vive, partir d’une ISO presque vieille d’un mois n’est pas le plus évident. C’est aussi plus agréable en cas de besoin comme pour mon tutoriel ou une installation sur une machine fraîchement achetée.

Même si l’installation se fait à 95% via une connexion internet, j’apprécie d’avoir une ISO plus récente. Ici, un outil créé par les mainteneurs de la distribution s’avère bien pratique, c’est ArchISO. C’est un outil qui permet de générer des images ISO en un tournemain.

Même si on peut aller au delà de la création d’une ISO d’installation classique, cela peut être bien pratique si on a besoin de faire une installation depuis une clé USB. C’est un ensemble de scripts pour créer de manière automatisée une image ISO. La seule limite est d’utiliser une Archlinux 64 bits, même si l’ISO disponible est compatible à la fois en 32 et en 64 bits.

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Guide d’installation d’Archlinux, version de juin 2015.

Voici la vingtième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle de mai 2015.

Côté environnements : Gnome 3.16.2, KDE SC 4.14.8, Plasma 5.3.1, Cinnamon 2.4.8, Xfce 4.12.0 et Mate Desktop 1.8.2 (en espérant que la 1.10 sera disponible dans le courant du mois de juin 2015). J’ai conservé KDE SC 4.14.x. J’ai hésité avant de le conserver, mais tant qu’il est maintenu en amont… Il y a aussi un éclaircissement au niveau de la section de l’installation en UEFI.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

La Parabola GNU/Linux devient-elle trop libre pour une utilisation quotidienne ?

S’il y a une distribution GNU/Linux reconnue comme libre par la Free Software Foundation que j’aime vraiment, c’est bien la Parabola GNU/Linux, qui est une Archlinux pour les personnes voulant une distribution respectant les canons du logiciel libre.

Pour voir où en est la Parabola GNU/Linux, j’ai récupéré la dernière ISO d’installation stable en date, qui semble désormais vouloir suivre désormais le rythme de publication mensuel de sa « mère ». Le dernier article que je lui avais consacré datant du mois d’octobre 2014, j’ai voulu voir l’évolution de la distribution.

Je concluais l’article ainsi :

Mis à part le bug de community-testing (qui empêche les fondus de mon engeance et les testeurs) de pouvoir passer à la vitesse supérieure, la Parabola GNU/Linux est une des plus utilisables des distributions 100% libre.

Cependant, elle n’a pas la facilité d’installation d’une Blag Linux ou d’une Trisquel GNU/Linux (dont la version 7 commence à prendre du temps à arriver, surtout que rien ne semble bouger depuis l’article que je lui ai consacré en août 2014 ) qui pourrait attirer des utilisateurs qui ne voient pas le logiciel libre comme uniquement gratuit, mais aussi sous la forme d’une éthique à suivre.

L’installation est identique – ou presque – à celle d’une ArchLinux classique. J’ai donc pris mon manuel du mois de mai 2015, et j’ai installé la Parabola GNU/Linux avec Gnome 3.16.x dans une machine VirtualBox avec 2 Go de mémoire vive, 128 Go de disque virtuel et 2 CPUs virtualisés. Cependant, pour suivre au maximum les canons du logiciel libre, j’ai été obligé de faire quelques modifications.

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Archlinux sur un Asus eeePC : bilan au bout de 3 mois et demi d’utilisation.

Dans une série de billets, fin janvier 2015, j’explorais les différentes options pour équiper le vieil eeePC que j’ai reçu et qui se trainait sous MS-Windows XP. Dans l’ultime article de la série, j’avais décidé de me tourner vers une Archlinux et Xfce, la version 4.10 à l’époque.

Trois mois et demi sont passés. L’eeePC est toujours sous Archlinux et Xfce. C’est d’ailleurs celui-ci qui m’a décidé de migrer vers Xfce 4.12 dès sa disponibilité sur mon PC fixe (AMD Athlon X2-215, 4 Go de mémoire vive, 1 To de disque dur, carte graphique GeForce GT 210), et mon Toshiba Satellite L300-2CZ.

Depuis l’installation d’origine, la machine est passé au noyau linux 4.0 (le 4.0.3 au moment où j’écris ces lignes) et Xfce 4.12. J’ai aussi craqué et j’ai installé des versions précompilées de Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird (celle du tronc, code le plus « explosif) en provenance du serveur FTP de la Fondation Mozilla.

Compiler le code source sur cette mini-machine ? Non, merci sans façon. Déjà qu’il me faut 35 à 40 minutes sur mon ordinateur fixe…

L’autonomie ? Je tourne dans les 6 heures 30 à 7 heures environ avec une pleine charge. Il est vrai que l’ajout des outils TLP aide vraiment à économiser les ressources.

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Un aperçu de Mate Desktop 1.10 sur Archlinux ?

En février 2015, j’avais écrit un article sur les futures versions de Xfce et de Mate Desktop. Après la sortie de Xfce 4.12.0 fin février 2015, il ne manquait plus que Mate Desktop 1.10.

Bien qu’il ne soit pas encore officiellement sorti au moment où je rédige cet article, le 12 mai 2015, les paquets pour l’installer sur Archlinux sont disponible sur le dépot community-staging. En gros le niveau qui précède les dépots de tests d’Archlinux. Du hautement explosif, donc, déconseillé sous peine de se retrouver avec une Archlinux inutilisable. Vous êtes prévenus.

Mais comme je suis un peu fou furieux, j’ai voulu avoir un premier aperçu de la nouvelle version de Mate-Desktop.

Comme la feuille de route de la version 1.10 est presque complétée, la migration vers gtk3 étant désormais repoussée à Mate Desktop 1.12, j’ai pris mon courage à deux mains. J’ai créé une machine virtuelle dans VirtualBox pour avoir un aperçu de Mate Desktop 1.10. Parmi les grosses nouveautés visibles au premier coup d’oeil : l’abandon de la calculatrice Mate et des outils systèmes de Mate.

La première étape a été d’installer une Archlinux avec Xorg et les dépôts testing activés. J’ai pris mon tutoriel du mois de mai 2015 comme base. J’ai juste rajouté Mozilla Firefox, LibreOffice avec les traductions françaises. J’ai commencé par installer Mate Desktop pour éviter les conflits potentiels.

Une fois l’installation terminée, j’ai activé les dépots staging et community-staging pour obtenir Mate-Desktop 1.10.

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