Vieux geek, épisode 379 : WinLinux 2000, la distribution GNU/Linux pour MS-Windows 9x.

En 1999, un projet de distribution GNU/Linux un peu fou voit le jour. C’est la WinLinux 2000. Même en cherchant, je n’ai pas trouvé la base utilisée. Est-ce une base Mandrake Linux ? Debian ? Slackware ? Impossible à savoir.

Le projet propose un environnement KDE 1.x avec quelques outils célèbres comme la trousse internet Netscape Communicator. La particularité du projet ? S’installer directement sur une partition en fat32. Comment cela était-il possible ? On passait par un pseudo système de fichiers, le umsdos qui permettait de faire croire à la distribution que l’ensemble était installé sur une partition dédiée.

Ce système de fichiers a existé jusqu’à Linux 2.4.x inclus. À compter de Linux 2.6.x, il a disparu, n’ayant plus trop d’utilité. J’avais déjà eu l’occasion d’utiliser une distribution avec umsdos activé par défaut. C’était en 1997, lors de mon premier contact avec Linux. C’était via le magazine PC Team n°9 qui proposait la Slackware de l’époque (une 3.x de mémoire).

J’ai eu connaissance de cette distribution via le canal Discord de Dosbox-X qui parlait de cette distribution GNU/Linux. Comme quoi, les canaux Discord, c’est parfois utile. Via Archive.org, j’ai pu récupérer l’image ISO.

Continuer la lecture de « Vieux geek, épisode 379 : WinLinux 2000, la distribution GNU/Linux pour MS-Windows 9x. »

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier mercredi d’avril 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Pour finir, une petite vidéo qui montre le port le plus improbable du code source de Doom. Une version de Doom en 16 bits 🙂

Sur ce, bonne fin de semaine !

Quels anniversaires pour l’année 2024 en informatique et en jeux vidéos ?

Depuis 2022, j’ai l’habitude de commencer la nouvelle année avec les anniversaires des 5, 10, 15, et ainsi de suite jusqu’à 25 ou 30 ans, voire plus si affinités 🙂

Continuons donc cette tradition. La liste sera tout sauf exhaustive, car il est certains que j’oublierai certains jeux et OS. Désolé par avance pour les manques. Allons y par ordre chronologique… En commençant avec un bon de 40 ans en arrière.

1984 :

  • Apple lance le MacIntosh avec sa publicité mythique proposée durant le superbowl de l’année.
  • Amstrad publie son premier micro ordinateur 8 bits, le CPC 464 et son lecteur de cassette intégré.
  • Commodore publie les Commodore 16 et Plus/4 pour compléter sa gamme existante.
  • Toujours dans le domaine des nouveaux ordinateurs, Thomson sort son MO5.
  • Pour terminer dans la sortie des ordinateurs, autant parler du PC/AT d’IBM équipé d’un 286 et d’un royal disque dur de… 20 Mo, ce qui était énorme pour l’époque.
  • Côté jeux vidéo, je demande Tetris d’Alexei Pajitnov…
  • … Ou encore la sortie du mythique Élite sur les ordinateurs BBC Micro.

1989 :

  • C’est la naissance du Web au CERN sous les doigts agiles de Tim Berners-Lee.
  • C’est aussi l’année de sortie de la console portable Gameboy au Japon et aux États-Unis.
  • Côté jeu vidéo, je demande le premier Sim City…
  • … Ou encore Prince of Persia sur Apple II.

Continuer la lecture de « Quels anniversaires pour l’année 2024 en informatique et en jeux vidéos ? »

Vieux Geek, épisode 281 : Quand QNX proposait une démo de son OS qui tenait sur une disquette…

De nos jours, il est fréquent d’avoir des OS qui démarrent sur des clés USB, après des versions sur DVD et sur CD auparavant, tout cela remontant à l’époque glorieuse de DemoLinux, dont j’ai parlé dans l’épisode 18 de la série en août 2013.

On était en 1999, et ce ne fut pas l’un des premiers projets à proposer des versions d’essai. QNX, connu pour l’OS éponyme qui est un des grands noms de l’informatique embarquée décide de pousser le bouchon et de proposer une démo qui ne tenait pas sur un CD (600 Mo), mais sur le support qui l’avait précédé, la disquette.

Oui, une image disquette à copier sur une disquette en bonne et due forme d’une capacité de 1,44 Mo.

Même si la démo était limitée en terme de support matériel, on pouvait avec un peu de chance se connecter à l’internet… Car sur la disquette, il y avait l’OS, mais aussi l’interface graphique et un navigateur web compatible HTML 3.2, la norme en cours à l’époque, en 1999.

J’ai donc récupéré l’image sur Winworld PC et avec Dosbox-X, j’ai réussi à créer une disquette démarrable que j’ai utilisé dans PCEm… J’ai décidé de vous montrer la création de l’image de la disquette en direct avec le reste. Voici donc une vidéo du résultat, que ce soit la création de l’image de la disquette ou de la démo en action.

Il n’y a pas à dire, c’est franchement impressionnant. Surtout pour un OS qui date de 1999. Dommage que je n’avais pas le support du circuit réseau sinon j’aurais bien rigolé 5 minutes avec les sites modernes sur QNX.

Il y a pas à dire, les développeurs de QNX savaient ce qu’optimiser du code signifie…

Vieux Geek, épisode 275 : 1999, année de démocratisation des FPS multijoueurs en ligne.

Le genre du FPS remonte au début des années 1990, avec des titres comme Hovertank 3D, Catacomb 3D, Wolfenstein 3D, Doom et Doom II.

En 1999, deux titres mythiques des FPS orientés multijoueurs voient le jour… À ma gauche, Quake 3 Arena, développé par id Software. À ma droite, Unreal Tournament qui sera renommé par la suite UT99 pour éviter d’être confondu avec les titres Unreal Tournament 2003 et 2004.

Même si les vitesses de connexion n’étaient pas des plus rapides – on était encore à l’époque de la porteuse, le FPS multijoueur avec des titres dédiés commençait à apparaître.

Après le succès d’Unreal en 1998, Epic MegaGames qui deviendra Epic Games lors de la sortie d’Unreal Tournament en reprenant l’univers développé par le jeu de 1998.

Outre les classiques deathmatch et capture the flag, on a plusieurs styles de jeu que l’on peut débloquer au fur et à mesure qu’on est en mode « joueur simple ». J’avoue que le style de jeu « domination » est un de mes préférés.

Pour Quake 3 Arena, on a droit aux personnages mythiques d’id Software : on a droit au Doomguy, au Ranger de Quake et au Bitterman de Quake 2. Le jeu se divise en plusieurs parties, avec trois à quatre cartes, suivi de la carte du boss. Même si les premiers bots sont bêtes comme leurs pieds, dès qu’on atteint la quatrième partie, le boss est assez casse bonbon.

Continuer la lecture de « Vieux Geek, épisode 275 : 1999, année de démocratisation des FPS multijoueurs en ligne. »