Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 54 : « Il était une fois, l’espace »

En février 2016, je parlais de deux séries d’Albert Barillé, « Il était une fois l’homme et il était une fois la vie », sorties respectivement en 1978 et en 1986.

Créée en 1981, diffusé à partir de 1982 sur FR3 (ancêtre de France 3), on se retrouve dans le futur, à un moment où l’humanité s’est répandu un peu partout dans l’espace. On suite les aventures des lieutenants Pierrot et Psi (connu pour ses dons télépathiques) et le robot métro qui ressemble étrangement à Maestro !

On y retrouve la panoplie des personnages avec Maestro, le lieutenant Petit-Gros, le général Le Teigneux et le consul Le Nabot. Sans oublier diverses races extra-terrestres qui seront abordés au fil des 26 épisodes de la série.

Ce qui m’a marqué, c’est le générique, aussi mémorable que celui d’Il était une fois l’homme.

C’est une série que j’aurai du plaisir à revoir, même si les dessins font leur âge. Mais cela reste un souvenir d’enfance que je chéris énormément. Si vous avez des enfants qui ont dans les 6 à 8 ans, faites-leur découvrir cette série. Elle leur plaira sûrement !

Vieux geek, épisode 374 : QDOS 1.0 et PC-DOS 1.0, des frères ennemis ?

Quand fin 1980 Microsoft hérita de la demande d’IBM de fournir un OS avec son futur ordinateur IBM PC 5150, la petite entreprise de Seattle spécialisée dans les langages de programmation se trouva très vite ennuyée.

Pour gagner du temps, elle contacta SCP (Seattle Computer Products) qui avait déjà un OS inspiré par le CP/M, appellé QDOS pour Quick and Dirty Operating System. Traduction ? Système d’exploitation rapide et sale. Heureusement, il avait un autre nom, commercial celui-ci, 86-DOS. Ce qui sonnait mieux au final 🙂

Microsoft acheta une licence non-exclusive, puis embaucha Tim Paterson pour qu’il reprenne le code et le rende compatible avec le processeur 8088 qui propulsait l’ordinateur d’IBM. Microsoft achetera par la suite tous les droits du 86-DOS juste avant qu’IBM ne lance son modèle 5150. Microsoft s’assurait ainsi la possibilité de licencier le PC-DOS (nom réservé par IBM) en MS-DOS aux fabricants de clones.

J’ai pu mettre la main sur la version 1.0 de QDOS / 86-DOS via le site schorn.ch. Ainsi que l’émulateur qui va bien pour lancer cet OS préhistorique 🙂

J’ai lancé ensuite mon ami OBS-Studio pour enregistrer la vidéo ci-dessous.

Même si certains outils ont disparu et d’autres rajoutés, sans oublier une bonne vingtaine de programmes en Basic, PC-DOS et 86-DOS sont vraiment proches. Pas identiques, mais on peut dire que ce sont deux frères dans le domaine des OS.

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 44 : Les séries à vous filer le cafard.

De mon enfance, j’ai conservé certaines séries mythiques, spécialement dans le domaine du dessin animé. Mais il y en a trois que je qualifierai de « fouteuse de cafard ». Des séries si tristes qu’on peut se réjouir d’avoir fait survivre l’espoir malgré leur visionnage.

Je vais y aller chronologiquement, et je commence avec une série arrivée en 1978 arrivée dans Récré A2, j’ai nommé Candy, « Candy Candy » en version originale. Est-il besoin de présenter ce shojo manga ? Candy est abandonné par ses parents et est recueillie en même temps que celle qu’elle considère comme sa soeur, Annie.

Ensuite, il y a eu entre autres :

  • Le départ déchirant d’Annie
  • Elle arrive dans une famille où elle est maltraitée par un frère et sa soeur
  • La mort du premier amour de Candy, Archibald dans un accident de chasse. Pour éviter de choquer les plus jeunes, la mort sera transformée en handicap à vie
  • Elle perd son deuxième amour, Terry Granchester
  • Elle prendra part au premier conflit mondial

Bref, que du très joyeux pour les 115 épisodes de la série. Allez, séquence nostalgie avec le premier générique.

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Vieux Geek, épisode 303 : Ultima I sur Apple II, le premier d’une longue lignée.

Dans un épisode précédent, je parlais d’Akalabeth, World of Doom, développé en 1979 et publié en 1980 par Richard Garriot sur Apple II.

Richard Garriot se lança dans le développement d’un nouveau jeu, vu le succès rencontré par le premier, et ce fut « Ultima I : The First Age of Darkness ». Comme son prédécesseur, le jeu est développé en Apple Basic avec un peu d’assembleur pour avoir un rendu plus rapide.

Publié par California Pacific Computer Co., le jeu tenait sur une disquette 5,25 pouces. La face A contenait le jeu, tandis que la face B était celle où était stocké les données du joueur. D’ailleurs, il était conseillé de faire une copie de la face B et de l’utiliser comme disquette à part.

Le jeu a encore pas mal en commun avec Akalabeth. Les niveaux d’explorations reprennent les bases d’affichage fil de fer. On a des villes et des chateaux que l’on peut explorer. La première chose à faire quand on commence une partie, c’est d’aller dans le chateau de Lord British, lui demander la quête à effectuer, et aller dans le village voisin pour s’équiper pour se protéger et se défendre.

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L’IBM PC fête ses 40 ans… Avec toutes ses dents ? :)

Un article que j’écris en vitesse. Il aurait pu faire partie de la série vieux geek, mais comme au moment où je rédige et publie cet article, nous fêtons le 40e anniversaire de l’IBM 5150 alias IBM PC, autant en profiter.

Depuis la trinité de 1977 qui vit la sortie conjointe de l’Apple II, du Commodore PET et du TRS 80, IBM cherche à se faire sa place au Soleil. Une équipe se forme et une machine est conçue pour être aussi ouverte et extensible que possible.

La carte mère du premier modèle ne contient que le strict minimum : un processeur Intel 8088 à 4,77 Mhz, la mémoire et quelques circuits indispensables, dont certains qui contiennent le BIOS et un Basic intégré en mémoire morte. La gestion des lecteurs de disquettes ? Une carte dédiée. La vidéo ? Pareil.

Il y a 5 ports d’extension ISA. Autant dire que la modularité est au coeur du projet.

L’ordinateur est présenté à l’hôtel Waldorff Astoria le 12 août 1981. En plus du PC-DOS (qui est un MS-DOS renommé à la sauce IBM), on peut faire fonctionner dessus CP/M-86. Le modèle d’entrée de gamme avec seulement 16 Ko de mémoire vive était proposé à 1565$ (soit l’équivalent de 4677$ en 2021 soit 3984€ !) sans lecteur de disquette.

L’ordinateur était à peine plus puissant que l’Apple II ou le Commodore PET, mais ce qui lui permet de s’imposer petit à petit, c’était son architecture ouverte. Il faudra attendre 1983 avec le modèle XT, puis 1984 avec le modèle AT pour que le PC devienne un standard parmi d’autre.