Vieux Geek, épisode 300 : « Akalabeth, World of Doom », l’ancêtre d’Ultima.

Dans le domaine des jeux de rôle informatique des années 1980, il y a une série qui marqua, c’est bien Ultima qui publia 5 de ses 9 épisodes entre 1981 et 1988. À savoir :

  1. Ultima I: The First Age of Darkness (1981)
  2. Ultima II:The Revenge of the Enchantress (1982)
  3. Ultima III: Exodus (1983)
  4. Ultima IV: Quest of the Avatar (1985)
  5. Ultima V: Warriors of Destiny (1988)

La saga a commencé sa vie sur les ordinateurs Apple II, bien que les premiers titres furent portés sur Commodore 64, PC, Atari 8 bits (pour les 4 premiers) et ST, Amiga (à partir du troisième) principalement.

Autant dire que la saga est fortement ancrée dans cette période vidéo-ludique. Cependant, il y eut un titre précurseur, développé en 1979 et publié en 1980 par Richard Garriot via California Pacific Computer Co. À partir d’Ultima III, le jeu sera publié par Origin Systems la société de Richard Garriot.

« Akalabeth, World of Doom » est un jeu développé en Basic pour des Apple II ayant un minimum de 48 Ko de mémoire vive.

Le jeu pose certaines bases comme la présence de boutiques pour s’équiper, un affichage en 3D fil de fer (à cause de la puissance relative de l’Apple II), la création de personnage, les donjons à visiter, etc…

Il ressemblait à quoi ? Et bien, un petit aperçu en vidéo s’impose.

Même si on peut dire que les graphismes sont moches, le jeu lent, c’est quand même un titre qui fonctionnera très bien. On estime que Richard Garriot toucha quelques 150 000$ de l’époque à raison de 5$ par unité vendue. Ça donne quoi en 2021 ? 476 971$ environ. Ce qui est une somme assez coquette.

Le jeu permit à Richard Garriot de se concentrer sur le développement du premier titre de la série Ultima qui sera publié en 1981… Le premier d’une longue lignée qui verra son ultime épisode officiel, Ultima IX sortir en 1999.

2 réflexions sur « Vieux Geek, épisode 300 : « Akalabeth, World of Doom », l’ancêtre d’Ultima. »

  1. J’adorais les jeux et les programmes en basic car on pouvait les bricoler, en étudier le code etc. même sans avoir de connaissance en programmation digne d’un BAC+ 12

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