En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième mercredi de janvier 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Sur ce, bonne fin de semaine !

« Tower And Dragon » 3.0, une énorme mise à jour.

J’avais déjà parlé de ce dungeon crawler en août 2023.

Depuis son développeur Jason Cook a encore travaillé sur l’optimisation du code qui tient dans les 8 Ko de la mémoire du Commodore PET 2001-8n.

Pour cette version 3.0 que vous pouvez télécharger sur le site officiel, il y a pas mal de nouveautés. Une liste non exhaustive ?

  • Désormais les ennemis sont animés. Et le boss ultime, le dragon est animé lui aussi.
  • Au niveau du monde extérieur, un village séparé a été ajouté. Et croyez-moi, vous allez adorer ce village…
  • Quelques quêtes ont été ajoutées pour prolonger la durée de vie d’une partie.
  • Si vous gagnez, vous aurez tout intérêt à remuer le ragout. Vous comprendrez en temps et en heure 🙂
  • La possibilité de jouer avec une manette de Super Nintendo avec l’adaptateur fourni à l’origine avec Attack of the PETSCII Robots qui est aussi achetable séparément chez TexElec.

J’ai eu l’honneur de faire partie des bêta-testeurs du jeu. Même si c’étaient des versions bêta, je l’ai trouvé franchement jouable, même s’il reste un bug qui ne sera sûrement corrigé que dans une révision ultérieure du jeu.

Je vous renvoie à cette vidéo que j’ai enregistré pour finir le niveau extérieur avec un passage dans le village. Elle dure une quinzaine de minutes, ce qu’il faut pour explorer complètement le niveau 0 du jeu.

Oui, on peut finir le jeu, même s’il y a des boss intermédiaires plus ou moins coriaces. Il suffit d’être stratégique et prudent. Et ne pas oublier que quand on meurt, on revient au point de départ du niveau. Ça aide parfois.

Je dois dire que je suis toujours autant bluffé par le produit fini, surtout quand on connaît les limitations techniques à respecter. Du grand art.

P’tain, bientôt 15 ans sous Archlinux !

Le 15e anniversaire, ce sera le 3 mai 2024. Donc en gros dans 4 mois au moment où je rédige ce billet. Vous me pardonnerez ce billet un peu précoce, mais au bout de tant d’années, ce serait bête de chipoter pour 4 mois 🙂

En effet, le 3 mai 2009, je quittais pour de bon Ubuntu. Et je terminais le billet par cette phrase :

Maintenant la question est : combien de temps resterai-je avec cette installation d’Archlinux ?

J’y suis resté jusqu’à la mort du matériel utilisé à l’époque. Depuis – et malgré deux courts passage sur la Frugalware Linux dont la dernière image ISO d’installation date de septembre 2016 ! – je suis resté sur Archlinux. La seule entorse est une installation de Manjaro Linux sur mon vieil ordinateur portable.

J’ai connu l’époque où on configurait une Archlinux avec le fichier /etc/rc.conf qui était des plus sensibles. En 2012, j’ai connu la migration vers systemd en octobre de cette année là.

J’ai connu comme enrobeur de pacman yaourt (qui était proposé par archlinux.fr jusqu’en 2019), pacaur, trizen et finalement yay.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier mercredi de janvier 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Emmabuntüs annonce la sortie de la version DE5-1.01 de sa distribution orientée recyclage de vieux ordinateurs.
  • La DGLFI de la semaine. Partez d’une Fedora Linux Gnome. Configurez l’extension dash-to-panel pour obtenir une présentation générale à la MS-Windows. Rajoutez-y les dépôts RPM Fusion. Secouez le tout, et vous aurez la Oreon Lime.
  • Dans le monde des distributions GNU/linux légères, je demande la WattOS R13, une base Debian avec Openbox comme gestionnaire de fenêtres.
  • Haplo qui nous a déjà proposé la série des « Tenebra » ou encore « Caim » revient sur le Commodore 64 avec un jeu d’exploration assez stratégie, « Binary Battle ». On y joue le rôle d’un antivirus qui doit nettoyer une disquette des véroles sur 5 niveaux constitués de 5 sous-niveaux pour y récupérer le code source d’un jeu. Bon courage 🙂
  • Dans la série, « tiens le projet bouge encore », je demande la version 4.1.15 d’Apache OpenOffice. Pourquoi tant d’acharnement thérapeutique ?

Côté culture ?

Rien cette fois.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 32 : Dillo, le navigateur web minimaliste

De nos jours, si ce n’est pas Mozilla Firefox / LibreWolf / GNU Icecat, votre navigateur internet est une surcouche graphique au moteur Webkit / Blink, coeur de Chromium / Google Chrome.

On a ainsi une fausse diversité qui se résume à un quasi-monopole de Chrome et de ses projets « fils » : Vivaldi, Opera, Brave, etc.

Cependant, il existe un navigateur bien moins connu qui propose son propre moteur de rendu, j’ai nommé Dillo. Projet indépendant, basé sur fltk, il est plus que minimaliste : support des CSS assez limité, pas de support du Javascript pour citer les principaux manques.

Il faut dire qu’il est très léger : quelques Mo environ, à comparer à des monstres comme Chromium ou Mozilla Firefox qui dépasse largement les 300 à 350 Mo d’espace disque demandé.

Le développement continue sur github, à la page https://github.com/dillo-browser/dillo.

Mais le mieux, c’est de vous le montrer en action.

Vous avez pu le voir, on est dans du très rapide et aussi minimaliste que rapide. On est loin des usines à gaz que sont devenus les navigateurs internet en ce milieu des années 2020. Ça fait tout drôle à voir, surtout quand on est habitué à des sites dynamiques et « bling bling ».