« L’Appel du Vide » de « Rise of Avernus » : un mélange explosif.

Dans un billet « en vrac' » de début janvier 2015, je parlais en vitesse du premier LP des australiens du groupe « Rise of Avernus« .

L’album est sorti en 2014 et peut être écouté sur la page bandcamp du groupe. Inutile de préciser que je l’ai acheté pour me faire un petit cadeau d’anniversaire avec un peu d’avance.

Le groupe est australien, propose un titre d’album en français et est produit par un label italien. Vive la mondialisation ! 🙂

Le groupe mélange plusieurs influences : du chant growl (pour l’influence death metal), du chant féminin clair (pour l’influence symphonique) et des pistes qui sont tout de même assez longues, la plus courte, éponyme de l’album durant moins de deux minutes, la plus longue arrivant à 7 minutes 30. Autant dire que l’on peut rajouter une influence progessive très marquée.

La première piste nous propose déjà le mélange qui teinte la plupart des pistes : le metal (guitares, batteries) avec un chant growl. Si le chant growl est seul durant une ou deux minutes, rapidement le chant clair arrive et se marie à la perfection.

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Guide d’installation d’Archlinux, version de février 2015.

Voici la seizième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle de janvier 2015.

Cette version est une refonte importante du précédent guide. La présentation a été modifiée, et je tiens à remercier Xarkam pour les transformations suggérées pour donner un nouveau souffle au document. Ainsi qu’à Frédéric Sierra qui m’a apporté une correction au niveau de la connexion réseau du tutoriel.

En ce qui concerne les addenda, c’est la dernière fois qu’il y aura le duo KDE SC 4.x avec Plasma. Avec l’arrivée de Plasma 5.2, migrer vers ce « KDE SC 5 » est envisageable.

NB : si vous voulez faire une installation avec UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

PS : Une légère coquille s’est introduite. Si on tente l’installation dans VirtualBox, c’est le module vboxsf et non vboxsfnet qu’il faut utiliser. Merci à Cyril pour le retour.

MicroLinux Enterprise Distribution, le retour.

En mars 2014, j’avais fait un premier article sur la MLED. Près de 10 mois sont passés, et après avoir reçu un courriel de son créateur avec qui j’étais resté en contact, j’ai pu apprendre qu’une nouvelle version était disponible. Je concluais le précédent article ainsi :

[…]Il est vrai que certains logiciels ne sont pas complètement à jour, mais il ne faut pas oublier qu’il n’y a qu’une personne derrière le projet MLED. Quelques questions s’imposent : pourquoi un thème d’icone Faenza ? Pourquoi tant de haine ? Pourquoi Apache OpenOffice ?

Si vous aimez la Slackware Linux, la MLED pourra sûrement vous interpeller. En tout cas, ça change des trillions de dérivées d’Ubuntu ou de Debian GNU/Linux.

J’ai donc voulu faire le point sur cette méta-distribution basée sur la Slackware Linux 14.1. Cette fois, j’ai suivi le guide (qui s’est simplifié au passage), pour installer la nouvelle génération de la MLED.

J’ai donc récupéré l’ISO de la Slackware 14.1 en 64 bits et j’ai suivi le guide pour installer la MLED dans une machine virtuelle VirtualBox.

J’ai donc lancé l’ISO de la Slackware, et j’ai créé le partitionnement suivant dans cfdisk pour la MLED, sachant que j’utilise un disque virtuel de 128G :

  • /dev/sda1 ; 20 Go en ext4 pour la partition /
  • /dev/sda2 ; 2 Go en swap
  • /dev/sda3 ; le reste, en ext4 pour la partition /home

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Ma quête pour une distribution GNU/Linux idéale pour un Asus eeePC 1005, épilogue.

Voici donc arrivé l’épilogue de cette mini-série d’articles pour donner une deuxième vie au Asus eeePC 1005 dont j’ai hérité. Après le premier et le second épisode de la série, attaquons sa conclusion.

Le tout s’est passé en deux temps. Durant près de 24 heures, j’ai utilisé la Viperr 06 sur le notebook. Cependant, le thème trop sombre, et le conky un peu trop complet me mangeait de la surface à l’écran.

La SalixOS était aussi un choix à étudier, mais j’ai préféré prendre une base rolling release au final.

Après avoir réfléchi, j’ai « gravé » sur clé USB la dernière ISO d’ArchLinux en date et j’ai installé avec Xfce dessus. J’ai enlevé certains outils inutiles, comme Xfburn par exemple. J’ai cependant « commis » une gaffe, en ne créant pas de partition /boot séparé… Oups !

Étant donné que c’est un processeur 32 bits, j’ai du faire attention. J’ai rajouté sur la version de Xfce installé LibreOffice, Quodlibet (avec ma musicothèque), cheese (pour la webcam, mais il faudra que je trouve une solution plus légère), Mozilla Firefox.

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En vrac’ rapide !

Un petit billet en vrac’ pour jeter quelques liens divers et avariés 🙂

Commençons par l’informatique en général, qu’elle soit libre ou privatrice.

Parlons maintenant culture et musique.

Voila, c’est tout pour le moment. J’ai pas mal d’articles sur « le feu ». Il ne faut pas les laisser brûler 😀

Ma quête pour une distribution GNU/Linux idéale pour un Asus eeePC 1005, partie 2.

Dans ce deuxième article, je vais lister et tester en version LiveUSB les distributions proposées dans les commentaires du précédent article de cette série.

Par ordre alphabétique, les voici donc :

Pourquoi ai-je mis de coté l’excellente HandyLinux ? Pour la simple et bonne raison que je considère que c’est plus une distribution pour ordinateur portables et fixes. Quant à la Ubuntu Valombre, j’avoue qu’avoir une LinuxMint sur un Netbook ne m’inspire pas vraiment 🙂

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Y a-t-il un fétichisme lié à Debian GNU/Linux dans le petit monde des distributions GNU/Linux ?

Alors que je prépare le deuxième article sur la linuxisation du eeePC qu’on m’a donné, j’ai constaté dans les commentaires du premier article qu’une bonne partie me proposait soit de passer sur du Debian GNU/Linux, soit des solutions dérivées de la Debian GNU/Linux.

J’en suis arrivé à me demander pourquoi une telle constance dans la proposition de telles solutions ? Je ne nie pas l’importance de la Debian GNU/Linux, une des plus vieilles distributions GNU/Linux encore en vie plus de 20 ans après sa naissance. Les seules distributions GNU/Linux qui datent des débuts de l’aventure Linux sont les vénérables Slackware Linux et les productions de Red Hat, comme la RHEL ou la Fedora Linux.

Je dois dire, qu’en dehors de ma période avec sa célèbre fille basée sur les décisions de Mark Shuttleworth, je n’ai jamais utilisé une Debian GNU/Linux en dur.

Je ne nie pas ses qualités, mais j’avoue que je ne comprends pas les personnes qui commentent pour me proposer inlassablement cette option que j’ai décidé de mettre de côté car elle ne correspond au cahier des charges que j’ai défini, je me cite :

[…]Ensuite, pour des raisons pratiques surtout liée à la durée de compilation de certains logiciels, je préfère les distributions à paquets précompilés. Si possible en rolling release ou avec des paquets les plus frais possible.[…]

La Debian GNU/Linux est une très bonne distribution, je ne dis pas le contraire. Mais pour la énième fois, je préfère une distribution évolutive, réactive, avec des logiciels très frais, qui ne nécessitent pas de jongler avec différents dépôts de stabilités différentes pour avoir ce que je cherche. Les joies du pinning ne me tentent pas du tout.

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Ma quête pour une distribution GNU/Linux idéale pour un Asus eeePC 1005, partie 1.

On m’a donné un Asus eeePC 1005HAG dont les caractéristiques principales sont les suivantes :

  • Écran 10,1 pouces
  • Mémoire vive de 1 Go
  • Disque dur de 160 Go
  • Processeur Intel Atom N270 à 1,6 Ghz
  • Circuit vidéo intel GMA 950

Le tout sous MS-Windows XP. Vous comprenez que cette machine n’est désormais plus utilisée par son propriétaire d’origine. Ayant besoin d’un petit ordinateur de cette catégorie pour le travail scriptural nocturne, le confort de pouvoir écrire tout en étant confortablement allongé dans son lit, j’ai décidé de faire passer l’ensemble sous une distribution GNU/Linux pour lui donner quelques années de vie supplémentaires.

La question est simple : Quelle distribution ?

Déjà, par rapport à la taille de l’écran et la taille de la mémoire vive installée, Gnome et KDE SC sont hors de question. Enlightenment ? Je ne le connais pas assez pour m’y aventurer. Openbox est un choix que j’envisage aussi, mais pas les gestionnaires de fenêtres à la i3, dwm et compagnie. Je ne suis pas encore assez barbu pour les apprécier 🙂

Ensuite, pour des raisons pratiques surtout liée à la durée de compilation de certains logiciels, je préfère les distributions à paquets précompilés. Si possible en rolling release ou avec des paquets les plus frais possible.

Ce qui exclue des distributions comme Debian GNU/Linux ou encore une des innombrables dérivées de la Ubuntu.

La liste primaire et qui pourra s’allonger des distributions que j’envisage pour cette petite machine ?

Pour le moment, je vais me contenter des deux premières options, la troisième fera l’objet d’un article séparé. Étant donné que c’est une machine avec un processeur 32 bits, cela limite encore un peu plus mon choix.

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Une partie de mon épopée windowsienne vient de prendre un coup…

J’ai été utilisateur des différentes versions de Microsoft Windows (mis à part Windows Millenium) entre 1995 et 2005 sans discontinuer ou presque. En 1997, quand j’ai eu mon premier accès à l’internet via le service que proposait AOL, il était difficile de trouver de la documentation en français sur MS-Windows.

Un site était devenu indispensable, un peu comme le wiki anglophone d’Archlinux quand j’ai un problème à résoudre, celui de Jean-Claude Bellamy.

Une source de documentation pour résoudre les divers bobos de la vie courante des Microsoft Windows de l’époque où je l’utilisais quotidiennement.

Ce matin, en dépliant mon fil de flux RSS, j’ai pu lire sur le blog de Daniel Glazman que Jean-Claude Bellamy nous avait quitté.

J’avoue que sur le coup, je n’ai pas pu m’empêcher de lâcher un énorme mot de Cambronne. Le partage des connaissances de Jean-Claude Bellamy m’avait plus d’une fois sauvé la mise.

Je suis d’humeur un peu triste en rédigeant ce billet, et j’en profite pour faire parvenir toutes mes condoléances aux proches de cette personne a qui je dois énormément.

AliyaLinux : Quand l’éléphant se fait léger comme une plume ?

Dans la liste sans fin (ou presque) des distributions GNU/Linux en attente d’indexation de Distrowatch, on trouve le meilleur comme le pire… Mais malheureusement souvent le pire… Inutile de préciser ma pensée ici 🙂

La distribution AliyaLinux est apparemment d’origine Sri Lankaise, bien que n’étant pas certain du pays d’origine de la distribution. En Cingalais, langage de la majorité de la population du Sri Lanka, Aliya signifie éléphant. Est-ce à dire que la distribution est aussi légère qu’un éléphant ?

C’est, dixit la page sourceforge du projet, une distribution LiveCD installable, basée sur Debian GNU/Linux testing, pouvant s’installer en double démarrage avec MS-Windows, et surtout « 3D eye-candy enabled » qu’on peut traduire par « effets 3D éblouissants ». Oui, je suis resté gentil dans la traduction du terme.

J’ai récupéré l’ISO en version 64 bits, qui pèse un peu plus de 2 Go, et je l’ai lancé dans une machine virtuelle VirtualBox.

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