HandyLinux 2.3 : c’est une évolution ? Non Sire, c’est une révolution !

En reprenant et détournant une phrase célèbre attribuée à François XII de La Rochefoucauld accessoirement Duc de Liancourt (1747-1827), j’ai voulu introduire ainsi l’article sur la HandyLinux 2.3. Après avoir parlé de la HandyLinux 2.2 en septembre 2015 qui introduisait une image ISO en 64 bits, la 2.3 qui est sortie le 22 janvier 2016 pourrait correspondre à cette citation.

Sur l’article de blog annonçant la sortie de la Handy Linux 2.3, nom de code « Ian » pour Ian Murdock, fondateur de la Debian GNU/Linux, mort fin 2015, on apprend que nombre de nouveautés répondent à l’appel : nouvel handy menu, un gestionnaire de logithèque simplifié, un nouveau thème, un outil d’assistance avec une série de guide à suivre en cas de problème, un gestionnaire de mise à jour maison, et surtout le passage à une base Debian GNU/Linux 8.3 et un rétroportage du panneau, depuis la Debian GNU/Linux testing, de Xfce 4.12 (pour améliorer l’accessibilité). Sans oublier la migration de Slim vers LightDM. Autant dire que les notes de migration sont les bienvenues.

Un autre changement est le remplacementt de l’équipe fondatrice par un grand nombre de membres de la communauté HandyLinux. On peut interpréter ceci comme un signe de maturité de la part de ce projet encore assez jeune.

Autant dire qu’avec autant de changements, une numérotation en 3.0 aurait été justifié. Quoiqu’il n’y a rien de plus arbitraire qu’une numérotation de distribution après tout, et qu’une HandyLinux 3.0 collera mieux avec une base Debian GNU/Linux Stretch qui sortira courant 2017.

Bref, j’ai mis en route mon client de tipiakage torrent préféré pour aider à la propagation de la HandyLinux 2.3… Même si sur la capture d’écran, c’était pas la joie 🙁

Pour voir la HandyLinux 2.3 en action, j’ai utilisé mon ami VirtualBox avec l’image ISO 64 bits.

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Profitons de l’annonce de la béta de la Slackware Linux 14.2 pour avoir un aperçu de la future MicroLinux Enterprise Desktop.

L’annonce de la sortie de la Slackware Linux 14.2 béta 1 m’a donné une idée un peu farfelue pour compenser la nullité monstrueuse de l’actualité des distributions GNU/Linux : Tenter d’installer la MicroLinux Entreprise Desktop 14.2, du moins dans son état d’avancement en cette fin janvier 2016.

Oui, la méta-distribution basée sur la Slackware Linux 14.1 dont j’ai déjà parlé en janvier 2015.

Je tiens à préciser ceci :

  1. Je n’ai pas contacté l’auteur de la méta-distribution avant de faire cet article.
  2. C’est un travail en cours, utilisant le guide d’installation que j’ai adapté pour le faire fonctionner avec la Slackware Linux current, en version 14.2 béta en ce mois de janvier 2016.
  3. Ce n’est en rien définitif. C’est à l’image des distributions en alpha ou en béta que je présente parfois.
  4. Si vous voulez installer la MLED, il est FORTEMENT CONSEILLÉ de rester avec la version 14.1 à moins que vous ne vous sentiez une âme de CASSE-COU. Je suis clair ? 🙂

J’ai donc pris le guide d’installation en le modifiant pour le faire coller au but de cet article. J’espère que le créateur de la MLED ne m’en voudra pas trop ! J’aurais bien voulu voir ce que donnerait une SalixOS avec une base de Slackware Linux 14.2, mais au 23 janvier 2016, y a rien de disponible 🙁

Je suis parti d’une ISO de la Slackware Linux « current », datée du 17 janvier 2016, en partant d’un des miroirs des images d’Eric Hameleers alias Alien Bob pour gagner un peu en vitesse de récupération 😉

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c https://seattleslack.ryanpcmcquen.org/mirrors/slackware/slackware64-current-iso/slackware64-current-install-dvd.iso
–2016-01-23 20:11:16– https://seattleslack.ryanpcmcquen.org/mirrors/slackware/slackware64-current-iso/slackware64-current-install-dvd.iso
Résolution de seattleslack.ryanpcmcquen.org (seattleslack.ryanpcmcquen.org)… 104.24.103.14, 104.24.102.14
Connexion à seattleslack.ryanpcmcquen.org (seattleslack.ryanpcmcquen.org)|104.24.103.14|:443… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2750414848 (2,6G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « slackware64-current-install-dvd.iso »

slackware64-current 100%[=====================>] 2,56G 2,63MB/s ds 10m 25s

2016-01-23 20:21:42 (4,19 MB/s) — « slackware64-current-install-dvd.iso » sauvegardé [2750414848/2750414848]

Une dizaine de minutes pour environ 2,6 Go, ça c’est du miroir qui envoie du pâté ! 🙂

Mon ami VirtualBox a donc été mon allié dans cette quête pas franchement des plus utiles…

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En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque samedi ou dimanche, en un vrac’ mixte pour terminer la semaine. Commençons par le monde des théoriciens enfermés dans leur tour d’ivoire, j’ai nommé le logiciel libre.

  • La distribution GNU/Linux au nom sternutatoire sort une version révisée de sa dernière mouture. La Kwort Linux 4.3.1 est disponible au téléchargement.
  • Puisque la mode est au rolling release, la Kali Linux spécialisée dans la sécurité informatique propose sa première version pour 2016. Plus d’infos sur le site officiel.
  • Vous aimez les distributions GNU/Linux lourdingue qui n’apporte rien au schmilblick ? Alors la ExTiX 16.1 fera votre bonheur.
  • Dans la série, « tiens elle est encore en vie ? », je demande la ZorinOS 11 béta basée sur la Ubuntu 15.10… Riche idée à moins de 3 mois de la sortie de la prochaine Ubuntu LTS… 🙂

Passons à la culture. Non, je ne parlerai pas de mes deux projets en cours de production, n’étant pas comme certain(e)s auteur(e)s auto-édité(e) incapables de comprendre leurs erreurs. Parlons musique.

  • Vous aimez le piano-jazz comme à la grande époque de Norah Jones (avant qu’elle ne tombe dans la daube musicale avec son troisième opus ? Alors Julia Barry pourra vous parler.
  • Si vous aimez le blues-rock avec des voix féminines, alors le premier EP éponyme des Elephant Bone Blues pourra vous plaire.
  • Si c’est la folk acoustique qui vous parle, alors laissez donc traîner l’oreille du côté des créations d’Angharad Drake.

Voila, c’est tout. Bon week-end 🙂

Les projets un peu fous du logiciel libre, épisode 5 : ECWolf.

Pour ce cinquième billet de la série « Les projets un peu fous du logiciel libre », j’ai eu envie de parler de ECWolf. Comme pour le premier billet de la série, j’ai voulu rester dans le domaine ludique. Après avoir abordé FreeDoom, je me suis dis que j’allais parlé de la continuation de l’ancètre le plus connu de tous les FPS, Wolfenstein 3D.

Note en passant : le billet était prévu pour le 22 janvier 2016, mais comme il squattait mon disque dur… 🙂

Est-il besoin de présenter Wolfenstein 3D ? Vraiment ? Alors très rapidement.

Sorti en 1992, ce premier FPS développé par la toute jeune société id Software pour Apogee Software nous mets dans la peau de BJ Blazkowicz, un prisonnier de guerre américain durant la deuxième guerre mondiale.

Dans le premier épisode, on doit s’évader de la prison où est détenu BJ Blazkowicz, avec pour seule arme un couteau, un pistolet, une mitraillette et un mitrailleuse portative qui ressemble à la Gatling, symbole de la guerre de Secession. Inutile de préciser que le jeu fut interdit à la vente en Allemagne à cause de l’utilisation de symboles nazis : la swastika, le portrait d’Adolf Hilter ou encore le drapeau à croix gammée.

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En vrac’ musical du mercredi.

Un en vrac’ musical assez copieux – pour une fois – en ce mercredi.

C’est tout pour ce mercredi, et c’est déjà pas si mal !

Un peu d’auto-promotion :)

Une fois n’est pas coutume, je fais un peu d’auto-promotion sur deux projets scripturaux en publication libre en cours de rédaction.

Comme vous le savez, j’ai le cul entre deux chaises, comme je l’ai expliqué dans un billet récent. Je suis blogueur (depuis plus de 10 ans) et écrivaillon auteur auto-édité via Atramenta.

J’ai toujours un ou deux projets scripturaux en route, et pour le moment, c’est deux, que j’essaye de faire avancer aussi rapidement que possible. Ce qui est tout sauf évident.

J’ai donc déposé en format « brouillon » deux textes, un typé fantastique, l’autre un peu plus humoristique et cynique. Le premier est arrivé à peu près à la moitié, le second, à un gros tiers.

J’ai aussi un projet plus long et plus sérieux qui attend que certaines emmerdes décident de me foutre la paix.

Donc, si vous voulez voir comment un écrivaillon auteur auto-édité créé un texte et que vous vouliez me faire des remarques, ce serait très gentil de votre part 🙂

Il n’y a qu’un blogueur que je spamme, c’est moi-même 🙂

Merci pour toutes les remarques que vous aurez la gentillesse de me faire parvenir !

Ah, l’inamour entre la blogosphère littéraire et les auteur(e)s auto-édité(e)s…

Depuis quelques temps, on assiste à une forme de guerre froide entre la blogosphère litteraire et les auteur(e)s auto-édités. Les coups volent bas, et on peut penser que c’est la norme dans cette guerre qui ne fait qu’une gagnante au final : l’industrie de l’édition classique.

Tout a commencé avec un article sur le blog de Sophie Adriansen, au titre franchement « aimant à clics » : « Je ne lis pas d’auto édition »

Outre le fait qu’elle dénonce l’acharnement des certaines personnes, elle y va aussi un peu fort avec le passage suivant :

Généralement, on choisit l’auto-édition parce que :

A – On a envie d’autonomie… de LI-BER-TÉ !!!

B – Son projet a été refusé par une ou plusieurs maisons d’édition !

(Rayez la mention inutile)

Puis, on décide quand même de continuer alors que les signaux étaient négatifs :

A – Parce qu’on pense être un génie incompris.

B – Parce qu’on retentera l’édition plus tard (sur un malentendu, on peut conclure) !

C – Parce qu’on est fêlé du bocal…

Sympathique comme morceau recopié d’un blog de BD, article intéressant soit dit en passant.

Comme le veux la troisième loi de Newton qui dit « L’action est toujours égale à la réaction ; c’est-à-dire que les actions de deux corps l’un sur l’autre sont toujours égales et dans des directions contraires. », un blogueur du côté de l’auto-édition réplique d’une manière tout aussi vive dans un article tout autant « aimant à clic » que l’article de Sophie Andriansen, « La liste noire des blogs et sites qui ne vous chroniqueront PAS ».

Outre le fait que c’est une attaque frontale contre la blogosphère littéraire, l’intro est déjà une mise en bouche qui laisse penser que le canon de 75 est de sortie :

[…]
Plutôt que de s’entredéchirer, je crois qu’il serait plus constructif pour les auteurs comme pour les lecteurs de signaler les blogs qui font preuve de sectarisme intellectuel, en se cantonnant aux œuvres traditionnellement éditées. Ceci, afin de ne pas perdre son temps et son énergie à contacter des blogueurs qui non seulement n’auront aucun intérêt pour ce que vous écrirez, mais, du haut de leur tour d’ivoire, vous jetteront à la figure leur refus plein de morgue.
[…]

Pour moi, ce n’est pas la réponse. Car les problèmes viennent des deux clans et des trous de fesses mal lavés en quantité proportionnelle. Je vais m’expliquer plus avant, ayant le cul entre deux chaises, étant blogueur (depuis 2005), et auteur édité (via Larousse) / auto-édité (via atramenta, les deux depuis 2014).

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Concours Aythis : Suite et fin.

Le concours lancé le 9 janvier 2016 est donc terminé. J’ai eu 18 participations et 17 validées. Pas si mal.

Commençons donc par les réponses :

Question 1 : « Carline Van Roos a participé à deux autres projets. Citez-en un des deux. »

Les deux groupes sont Remembrance et Lethian Dreams.

Question 2 : « En quelle année est sorti le troisième album d’Aythis, « The New Earth » ? »

En 2011.

Question 3 : « Quel est le nom du premier album publié sous le nom d’Aythis ? »

Doppelgänger, sorti en 2007 chez Paradigms Recording.

J’ai donc procédé au tirage, vidéo à l’appui. Désolé pour la qualité de la vidéo, mais j’ai galéré près d’une demi-heure avec le micro de la webcam de mon vieux Toshiba L300-2CZ avant de me replier sur la caméra de mon téléphone portable Wiko Kite 4G 🙁

Encore merci aux personnes ayant participées. J’ai prévenu la personne qui a gagné par courrier électronique pour envoyer aussi vite que possible le digipak de l’album. J’ai aussi prévenu les personnes malchanceuses par la même occasion. C’est la moindre des choses.

En vrac de fin de semaine.

Un petit en vrac’ pour finir la semaine. Qui reprend le duo logiciel libre et culture. Commençons par le panier de crabes informatique.

Côté culturel ?

Commençons par le coup de gueule d’Agnès sur le monde de l’auto-édition et des auteur(e)s qui se croyent tout permis et qui se la joue copinage à fond… Plus dure sera la chute !

Et pour finir en musique ?

Voila, c’est tout et c’est déjà pas mal !

Vieux geek, épisode 50… non 51 : Ken’s Labyrinth, le lointain ancêtre de… Duke Nukem 3D.

Note : c’est le billet 51 de la série vieux geek, non le 49ième. Je m’étais trompé lourdement dans la numérotation ! Oups 🙂

En 1996, 3D Realms sort un jeu resté dans les mémoires pour son côté technique mais aussi pour son humour caustique, les clins d’oeil à la pelle pour des évènements (comme l’affaire OJ Simpson), des films (Star Wars, Indiana Jones), ou encore des jeux vidéos dont le vénérable ancêtre Doom.

Derrière tous les effets spéciaux en question qui donne une claque au genre FPS en cette année 1996 – 20 ans déjà, ouille ! – il y a un moteur de rendu qui s’appelle le Build Engine.

C’est l’oeuvre du programmeur de génie Ken Silverman qui n’en est pas à son coup d’essai. En effet, en 1993, Epic MegaGames publie la version ultime d’un titre assez bizarre pour sa charte graphique, Ken’s Labyrinth.

Ken Silverman, 18 ans (il est né en 1975), avait vu son frère s’éclater sur Wolfenstein 3D. Il a alors décidé de développer son propre Wolfenstein 3D, avec quelques améliorations. Même si les graphismes sont moins avancés que ceux de l’équipe d’id Software, il y a des parties un peu plus interactives comme les bonus qui se transforment, les machines à sous et les distributeurs d’objets. Les ennemis sont assez vaches par moment.

Il y aussi des portes battantes, inexistantes dans Wolfenstein 3D. Ou encore des murs destructibles. Évidemment, on est loin de ce que sera Duke Nukem 3D en 1996.

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