Gnome Console, émulateur de terminal minimal et c’est tout aussi bien ?

En novembre 2022, je parlais du futur successeur de Gedit, j’ai nommé Gnome Text Editor. Bien que minimaliste par rapport à Gedit, il fait peu de choses et il les fait bien.

Je cite la fin de l’article :

Pour un bloc note, il est quand même assez avancé, et même s’il manque quelques fonctionnalités de Gedit, pour la plupart des personnes, le changement se fera sans trop de mal, même si j’ai créé un alias du nom de gedit qui pointe vers Gnome Text Editor quand je veux modifier des fichiers depuis la ligne de commande.

J’ai depuis quelques temps utilisé la même logique en remplaçant le complet et vénérable Gnome Terminal par sa réécriture par l’équipe de Gnome, j’ai nommé Gnome Console.

Je suis un ancien utilisateur de Gnome Terminal, bien que je ne l’ai jamais utilisé à plus de 10% de ses fonctionnalités.

Je dois dire que j’ai eu un peu de mal au début. L’intégration de la console dans le menu contextuel est un grand avantage. Autant dire qu’une des facilités disponible aussi avec le Gnome Terminal est toujours présent.

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Le support du matériel informatique ancestral, une voie de garage à terme ?

Par ancestral, je parle de périphériques comme les cartes graphiques, les circuits wifi ou encore des cartes sons. Je parle de cartes vidéo comme la Matrix Millenium, les ATI Rage 128, les Voodoo de 3dfx, bref du matériel sentant bon l’informatique des années 1998 à 2002/2003. Quelle époque glorieuse !

Le noyau linux supporte une vaste gamme de matériels, qui sont purgés au fil du temps. Le support des processeurs i386 a été abandonné lors du développement de la version 3.8, fin 2012, début 2013.

Plus récemment, une annonce a mis le feu aux poudres. Pour le noyau linux 6.3 – qui sortira dans 4 mois environ, soit vers mai 2023), un abandon de masse de vieux matériels qui sont des légendes dans le domaine de la carte vidéo : ATI Rage 128, 3Dfx, S3 Savage, i810 entre autres.

L’article de Phoronix parle en long et en large de l’abandon des pilotes concernés, dont certains ne sont plus du tout maintenu.

Il est normal que pour du matériel qui a dépassé les 20 ans d’âge un peu de nettoyage soit effectué. Évidemment cela m’a foutu un coup de vieux et sur le coup ma première réaction a été de la colère mais je me suis vite ravisé. Du code mal maintenu voire plus maintenu du tout ne peut qu’être source d’ennuis à terme.

Je ne me souviens pas d’une telle réaction épidermique lors de l’abandon du i386 par exemple. Mais peut-être que ma mémoire me dessert. Ce n’est pas impossible.

En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce troisième mercredi de janvier 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans la famille base Debian plus Xfce, je demande la MX Linux 21.3.
  • La DGLFI de la semaine. Prenez une base Ubuntu, orientez-la vers un usage ludique. Secouez bien le tout, vous aurez la PikaOS.
  • Distrowatch ayant senti venir la mode des distributions immuables, il propose de les rechercher dans le formulaire idoine. Au 18 janvier, il n’y a que 5 réponses sur près de 280 distributions en vie. C’est vraiment l’avenir ce format de distribution, il n’y a pas à dire 🙂
  • Les ancien(ne)s – qui étaient enfants dans les années 1980 – se souviendront (ou pas !) d’une licence de jeux sortie vers 1987-1988, « The Last Ninja ». Un port est en cours sur ordinateurs Atari 8 bits qui n’en avaient pas profité à l’époque.

Côté culture ?

Alwaid vient de publier un deuxième extrait de son futur album « Twelve Daemons » prévu pour 2023.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Les distributions « immuables », une réinvention moderne des ROMs des ordinosaures ?

C’est en lisant un article du blog de Seb que m’est venu cette idée d’articles. En effet, il évoque rapidement la « mode » de faire des distributions « immuables », c’est à dire avec une base en lecture seule mise à jour plus ou moins régulièrement et une surcouche utilisateur avec des paquets classiques ou universels, voire des conteneurs.

C’est par exemple le cas de la Fedora Silverblue, qui n’installe que des paquets universels pour la logithèque de « haut niveau ».

OpenSuSE a aussi un projet dans le domaine, du nom de MicroOS.

Cette idée de proposer une base « fixée » et en lecture seule me fait penser à toutes les ROMs des ordinosaures, que ce soit le kickstart des Commodore Amiga, du kernal des ordinateurs Commodore 8 bits, ou simplement des ROMs systèmes des Apple II et IIgs, des ordinateurs Atari 8 bits, sans oublier le TOS des Atari ST/TT.

Bref, une époque où le système tenait dans quelques dizaines de kilo-octets et permettait de charger soit un interpréteur Basic soit une interface graphique comme le Workbench.

Évidemment, une distribution GNU/Linux immuable est plus complexe qu’une simple ROM. Mais je dois dire que cette comparaison n’est pas trop mauvaise. Du moins, j’espère ne pas m’être trompé dans la définition d’une distribution immuable.

Est-ce l’avenir des distributions GNU/Linux ? Je n’en sais rien et je préfère rester silencieux. Car il est bien connu que prévoir l’avenir, c’est difficile 🙂