L’IBM PC fête ses 40 ans… Avec toutes ses dents ? :)

Un article que j’écris en vitesse. Il aurait pu faire partie de la série vieux geek, mais comme au moment où je rédige et publie cet article, nous fêtons le 40e anniversaire de l’IBM 5150 alias IBM PC, autant en profiter.

Depuis la trinité de 1977 qui vit la sortie conjointe de l’Apple II, du Commodore PET et du TRS 80, IBM cherche à se faire sa place au Soleil. Une équipe se forme et une machine est conçue pour être aussi ouverte et extensible que possible.

La carte mère du premier modèle ne contient que le strict minimum : un processeur Intel 8088 à 4,77 Mhz, la mémoire et quelques circuits indispensables, dont certains qui contiennent le BIOS et un Basic intégré en mémoire morte. La gestion des lecteurs de disquettes ? Une carte dédiée. La vidéo ? Pareil.

Il y a 5 ports d’extension ISA. Autant dire que la modularité est au coeur du projet.

L’ordinateur est présenté à l’hôtel Waldorff Astoria le 12 août 1981. En plus du PC-DOS (qui est un MS-DOS renommé à la sauce IBM), on peut faire fonctionner dessus CP/M-86. Le modèle d’entrée de gamme avec seulement 16 Ko de mémoire vive était proposé à 1565$ (soit l’équivalent de 4677$ en 2021 soit 3984€ !) sans lecteur de disquette.

L’ordinateur était à peine plus puissant que l’Apple II ou le Commodore PET, mais ce qui lui permet de s’imposer petit à petit, c’était son architecture ouverte. Il faudra attendre 1983 avec le modèle XT, puis 1984 avec le modèle AT pour que le PC devienne un standard parmi d’autre.

Vieux Geek, épisode 291 : Quand Microsoft et Commodore se tapaient dessus à coup de messages cachés…

1977, c’est l’année de la Trinité de l’informatique personnelle, avec la sortie du trio Apple II, Commodore Pet et TRS 80 comme je l’ai évoqué dans cette vidéo de la série « Dis Tonton Fred ».

À la fin des années 1970, Microsoft est surtout connu pour son Basic qui est disponible sur la plupart des ordinateurs qui sortent, à partir du mythique Altaïr 8800. Sur les ordinateurs de la Trinité de 1977, seul l’Apple II ne propose pas le Microsoft Basic, mais un autre développé par Steve Wozniak, l’Integer Basic.

Microsoft ne voulant pas que les fabricants oublient qui a créé le Basic permettant de faire fonctionner leurs ordinateurs. C’est ainsi qu’ils cachent dans le code du Basic un easter-egg. L’exemple le plus connu est celui du Commodore PET 2001 (celui de 1977) fourni avec le Commodore Basic 2. Si on tape la commande WAIT 6502,1, un petit message s’affiche.

Vous pouvez imaginer aisément que ce genre de surprise n’est pas trop la bienvenue. Surtout avec des ordinateurs équipés de 4 Ko de mémoire vive. La surprise sera désactivée dans les Basic suivants. Cependant, les ingénieurs de Commodore ont eu la dent dure, et on finit par mettre en place leur vengeance dans le mythique ordinateur de 1982, le Commodore 64.

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Vieux Geek, épisode 290 : Myst, LE jeu à énigmes de 1994.

S’il y a un genre de jeux dont je ne suis pas franchement très amateur, c’est bien les jeux d’énigmes. En 1993, sur les ordinateurs Apple de l’époque, puis en 1994 sur les PC sous MS-Windows 3.1x, Broderbund publie le jeu d’une longue saga (qui compte 5 épisodes sauf erreur de ma part), développé par Cyan, « Myst ».

En 1994, c’est une claque visuelle. On se déplace dans des lieux avec des images précalculées. On a droit à des effets via des fichiers au format Quicktime : que ce soit de l’eau qui bout, une animation pour montrer l’ouverture d’une porte ou plus ambitieux, des mini-vidéos avec les principaux protagonistes qui s’active dès qu’on dépose la feuille de la couleur qui va bien sur le livre qui va bien.

Le jeu est très beau, mais les énigmes sont souvent des sources de calvities précoces. Il faut fouiller partout, parfois résoudre des énigmes des plus tordues, parfois musicales et c’est pour moi, une source de rejet. Autant j’adore la musique, autant les énigmes musicales, non, ça ne passe pas !

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Mon premier mois avec la fibre, un bilan.

Le 6 juillet 2021, après une occupation d’ordre socio-professionnel et une après-midi de patience, j’accédais enfin à une connexion fibre, environ un an et demi après avoir déménagé et avec une année de retard sur le délai prévu sur la dite connexion.

Dans l’article, en passant par le site speedtest, j’avais une connexion en réception à presque 905 Mbps/s (soit 113,125 Mo/s) et un débit en envoi d’environ 587 Mbps/s (soit 73,375 Mo/s).

J’avais auparavant une bonne connexion en VDSL2 (50 Mbps/s soit 6,25 Mo/s en réception et 8 Mbps/s soit 1 mo/s en envoi). Donc une multiplication par 18,1 de la vitesse de réception et de 73 environ en envoi… Autant dire que la récupération d’images ISO de 2 Go ne prend plus au pire qu’une trentaine de secondes, du moins si le serveur en face à du répondant 🙂

Je suis repassé par Speedtest et Nperf pour faire un bilan de ma vitesse. J’ai lancé par 3 fois chaque test et je n’ai gardé que le meilleur résultat. J’ai arrondi au nombre entier le plus proche.

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Ah, la praticité des flux RSS :)

Quand on a plusieurs centaines de marques-pages ou de favoris dans son navigateur internet, c’est parfois long d’ouvrir les sites d’actualités et les blogs concernés.

C’est ici que les flux RSS permettent de se simplifier la vie. Au lieu de visiter plusieurs fois par jour un site donné, on peut suivre son actualité via un flux RSS (Really Simple Syndication). En gros, cela permet de faire de la veille rapidement via un agrégateur en ligne comme FreshRSS ou TinyTinyRSS ou un logiciel en local comme Liferea par exemple.

Cela permet de faire une veille des sujets qui nous intéressent – tant qu’un flux RSS est dispnible – en un claquement de doigt. Seul problème, c’est la possibilité de découvrir les dits flux. Que ce soit le quasi-monopolistique Google Chrome ou Mozilla Firefox, il faut passer par des extensions pour y accéder.

Dans la vidéo ci-dessous, je vous montre une extension pour Mozilla Firefox et une autre pour Chromium / Google Chrome.

Ensuite, en ce qui concerne l’agrégateur de flux, c’est à vous de voir 🙂

Je pense que vous pourrez plus simplement désormais gérer votre veille technologique, culturelle ou vidéo.

Vieux Geek, épisode 289 : « One Must Fall: 2097 », le jeu de baston de 1994 sur PC.

On associe souvent les jeux de bastons à l’univers des consoles et des bornes d’arcade. Il y a des licences célèbres dans ce domaine : Street Fighter, Mortal Kombat, Battle Arena Toshiden, Karateka (sur Apple II) ou encore Yie Ar Kung Fu.

Envisager un jeu de baston rapide et nerveux sur PC, spécialement au début des années 1990, ce n’était pas très réaliste.

Cependant, en 1994, Diversions Entertainment propose une titre de baston qui sera publié par Epic MegaGames, « One Must Fall: 2097 ». On est dans de la baston entre robots – ça change un peu des humains qui se tapent dessus.

Il y a un scénario qui est proposé pour expliquer le pourquoi du comment, mais comme pour les FPS, le scénario dans un jeu de baston, c’est un peu inutile.

Ce jeu est très complet : outre le choix important de concurrents que l’on peut incarner (une dizaine) avec autant de robots différents, la possibilité de faire des matchs simples, en 3, 4, 5 ou 7 rounds, il y a aussi un mode tournoi, plus stratégique qui permet de rallonger la durée de vie du titre.

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Vieux Geek, épisode 288 : Heroes of Might and Magic 2, le mythique épisode de 1997

S’il y a une série de jeu de stratégie en tour par tour qui a marqué de l’histoire vidéo-ludique, c’est bien celle des Heroes of Might and Magic qui existe depuis le milieu des années 1990. Le très bon « Bataille pour Wesnoth » en est fortement inspiré, par ailleurs. La série des HOMM en est au septième épisode, sorti en 2015.

En 1997, le deuxième opus de la série développé par New World Computing sort avec comme sous-titre « The Succession Wars ». Le titre aura la particularité de pouvoir être lancé depuis MS-DOS ou depuis MS-Windows 95 en rajoutant la surcouche WinG (dont j’ai parlé en avril 2013).

Le jeu est d’une très grande richesse et oblige la personne qui y joue à être un peu partout à la fois, aussi bien pour gérer les chevaliers (et leurs troupes), le chateau, l’approvisionnement en ressources monétaires ou matérielles et plein d’autres petites choses.

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Vieux Geek, épisode 287 : HacX, la conversion totale pour Doom 2 sortie en 1997 !

Dans le monde des FPS, il y a une catégorie intéressante, ce qu’on appelle les « TC » pour Total Conversion, une espèce de modification complète au niveau graphisme, cartes et ambiance sonore.

Évidemment, c’est mieux de sortir une conversion totale tant que le moteur d’origine n’est pas obsolète. Ce n’est malheureusement pas le cas du projet HacX. Développé par Banjo Software, cette conversion totale pour Doom 2 (jeu de 1994) est sortie en 1997, deux mois avant que Quake II ne soit publié.

Autant dire qu’il a subi le même sort que Strife, en pire. Si Strife est sorti peu après Duke Nukem 3D, la claque liée à l’obsolescence était moindre. Mais en 1997, Duke Nukem 3D et Quake premier du nom avait été publiés.

Pour installer HacX, il faut obligatoirement avoir Doom 2. En effet, la conversion totale s’installe sur une version complète de Doom 2. La conversion tenait soit sur un CD, soit sur neuf disquettes.

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Youtube, c’est comme un champignon : il pourrit par la queue.

Je constate la lente dégradation de Youtube qui s’amplifie d’années en années. J’ai quitté Youtube en tant que créateur en novembre 2018. J’avais à l’époque quelque chose comme 4900 abonnés, puis des personnes se sont abonnées, ce qui fait qu’en 3 ans, je suis à pas très loin de 5800 abonnés. Bizarre pour une chaine au point mort depuis fin 2018.

J’avais déjà parlé de cette montée en abonnements dans un article de novembre 2020.

Je concluais l’article ainsi :

[…]
Que ce soit sur peertube.fr ou tux’n’tube, j’ai retrouvé le plaisir de faire des vidéos sans me soucier des dévaliseurs de bijouterie familiale. Ou je n’ai plus rien à craindre du robot copyright de Youtube qui peut balancer des avertissements qui peuvent entraîner au final la destruction de ta chaine.

Même si je ne fais plus que quelques dizaines voire quelque centaines de vues par vidéo, ce n’est pas grave. Je suis revenu à la création de vidéo pour le plaisir et quand j’ai envie d’en faire. C’est aussi simple et bénéfique que cela. Peertube ne sera jamais un concurrent dangereux pour youtube, mais ne plus dépendre de cette plateforme du monde de Google, ça fait plaisir 🙂

Sur ce, je vous laisse et je vous souhaite une bonne fin de journée.

Ce sont les dernières mésaventures arrivées à Frédéric Molas alias le Joueur du Grenier qui me font penser que vouloir conserver des vidéos monétisées, c’est un vrai chemin de croix.

Note en passant : Je sais par avance que des personnes appartenant au « camp autoproclamé du bien » vont me taxer de fasciste ou d’extrême-droite car j’ose reprendre une vidéo de Psyhodelik qui revient sur les déboires du JDG. Avec ce genre de personnes, 98% de la population mondiale est d’extrême-droite 🙂

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Vieux Geek, épisode 286 : Breadbox Ensemble, ultime cousin de GeOS pour Commodore 128.

Dans le petit monde des interfaces graphique utilisateur (ou GUI) qui remontent – en gros – aux recherches du Xerox Parc dans les années 1970, il y a des projets qui ont existé durant plus longtemps qu’on ne le pensait à l’origine.

Apple a commencé avec le Lisa en 1983, puis à partir de 1984, c’est le MacIntosh qui a pris le relai. Même si on en est à MacOS 11 (après près de 20 ans de MacOS-X), l’interface n’a jamais vraiment bougée, mis à part le bond ergonomique MacOS 9.2x vers MacOS X 10.0 (qui était plus une démo technique qu’autre chose).

Du côté de Microsoft, le premier MS-Windows remonte à 1985. Donc, 36 ans que le projet existe avec des codes source qui ont changé deux fois de base : la première avec MS-Windows NT 3.1, la deuxième après MS-Windows Vista.

Dans les GUI un peu plus nichesques, il y a le projet GeOS. Développé à l’origine pour Commodore 64/128 et Apple II, Berkeley Softworks porta l’interface sur PC en 1990 en appellant ce cousin technique « PC/Geos ». C’est une surcouche à MS-DOS, un peu à l’image de MS Windows 3.0 lui aussi sorti en 1990. Il prendra par la suite le nom de « GeoWorks Ensemble », puis « NewDeal Office » (à la fin des années 1990) avant de prendre son nom ultime « BreadBox Ensemble » en 2002.

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