Une copie de ses photos, c’est une bonne idée de fin d’années, non ?

A chaque fin de mois, je fais une sauvegarde de mes données. N’ayant pas une confiance ultra prononcée dans le stockage en ligne, rejoignant ici Richard Stallman, j’ai fait quelques recherches pour avoir une copie de mes données sur support physique, car mieux vaut avoir deux exemplaires plutôt qu’un de ses photos.

Si le serveur qui héberge vos données se plante en beauté… Bref 🙂

Pour flickr, il existe un excellent script en python : flicktouchr.

L’utilisation est très simple. On commence par créer un répertoire de copie, puis on lance via la ligne de commande l’outil :


python2 flickrtouchr.py nom_du_répertoire_de_sauvegarde

Une session de votre navigateur va s’ouvrir, puis demander l’autorisation au script d’accéder au données. J’ai ainsi pu récupérer 1084 photos pour une taille de 298 Mo.

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Paldo, 22 mois après… Où en est le syndrome YAPF ?

En février 2010, je m’interessais au phénonème YAPF, « Yet Another Package Format » pour « Encore un format d’empaquetage ». J’avais fait alors mumuse avec la Paldo GNU/Linux, une distribution assez minimaliste d’origine helvétique qui emploie un outil en C#, upkg pour gérer les paquets.

J’ai eu envie de voir ce qu’elle devenait, car les distributions « grand public », ça finit par lasser un peu 😀

J’ai donc récupérer la dernière version image stable, et j’ai lancé mon environnement de test habituel :


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom paldo-live-cd-x86_64-stable.iso -boot order=cd &

Et je dois dire que la version live nous propose directement un Gnome 3.2 (en mode « fallback »). L’installateur est assez sobre, et propose les principales langues pour que l’utilisateur soit à l’aise.

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Foresight Linux 2.5.2… Circulez, y a – malheureusement – pas grand chose à voir :(

J’avais jadis parlé de la version 2.0.3 de la Foresight Linux, en juillet 2008.

Je n’avais pas été super enchanté à l’époque par la distribution. Car malgré un système de paquet innovant et complexe à utiliser, la distribution était quand même sympathique.

J’ai donc récupéré l’ISO de la version 2.5.2, sortie mi-décembre 2011, puis j’ai créé un disque virtuel de 32 Go en dur… Si on prend un disque dynamique, l’installation dure… très longtemps.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 444,938 s, 77,2 MB/s
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom foresight-2.5.2+2011.12.12-x86_64-dvd1.iso -boot order=cd &

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Mes prévisions pour 2012…

Puisque les plus grands experts font en fin d’année pour l’année suivante des prévisions – avec un niveau d’échec parfois impressionnant, spécialement en cas d’année électorale (souvenez-vous d’un certain mois d’avril il y a 10 ans environ) – j’ai envie de me lancer à cet exercice qui est toujours marrant.

Sur le plan des distributions Linux : c’est l’année de tous les dangers pour la distribution reine. Coiffée en fin d’année par une de ses dérivées célèbres, Ubuntu et donc sa maison mère Canonical vont devoir convaincre les personnes rebutées par Unity du bien fondé de cet environnement graphique par rapport à ce qui a été l’interface depuis… 2002 🙂

Je pense que le mois d’avril prochain sera un bouleversement. Non seulement car la prochaine version d’ubuntu sera supporté au minimum 5 ans, soit jusqu’en avril 2017, car c’est un LTS, comme jadis le furent les 10.04, 8.04 et 6.06.

C’est un peu le quite ou double. Car les utilisateurs restés sur la version 10.04 se verront proposer la migration. Et ces derniers seront-ils la copie conforme des personnes qui ont accueillis de manières variées l’interface nouvelle generation fabriquée par Canonical ?

Sans trop m’avancer, je pense que Linux Mint et son projet Cinnamon vont connaître un regain de popularité. Et avant qu’on me traite d’anti-ubuntu primaire, voici la photo de ma collection de CDs officiels d’Ubuntu. Le premier exemplaire ? Une version 5.04…

Collection de CDs d'installation d'ubuntu de la 5.04 à la 10.10 avec quelques trous ;)

Linux Mint : ce sera son année. Car le projet Cinnamon qui a fait couler pas mal d’encre numérique sera surement un appeau à utilisateurs conchiant la nouvelle génération d’interface.

Du duo fraticide Mageïa contre Mandriva, j’ai du mal à savoir laquelle des deux passera le cap de la fin d’année 2012.

Coté distributions, la tendance des distributions en .deb de passer d’ubuntu vers debian va continuer. Elle avait commencé jadis avec le passage de Crunchbang vers une base debian, d’autres distributions suivent ce chemin. La dernière en date : La Bodhi Linux, au moins pour sa version pour processeur ARM. Le reste des architectures va suivre ou pas ?

Je pressens aussi que ce sera une année assez faste pour… la Pomme. Suivant la tradition qui veut que depuis l’époque reculée de Windows 3.1 (20 ans déjà), une version sur deux du Windows grand public est pas franchement réussie.

Donc, les réussites ont été : Windows 3.1, 98 (alias 4.1), XP (alias NT 5.1) et 7 (alias NT 6.1). Les échecs : Windows 95 (je l’ai connu…), Windows Millenium (alias 4.90), et bien entendu Windows Vista (alias NT 6.0).

Comme jadis avec le fiasco Vista, la tendance sera en premier lieu à la rétrogradation de version, au passage vers le Mac (pour les plus aisés) ou vers Linux (pour le restant). Le problème ? C’est de vouloir imposer son interface à la Windows Phone 7 sur des écrans non tactiles. J’avais exprimé mon point de vue sur ce problème dans un billet du mois de septembre dernier.

Côté navigateurs, 5% à 10% de plus de parts de marché pour Chrome, grignotés à Internet Explorer et Mozilla Firefox. Cela compensera l’échec qui s’annonce pour ChromeOS et les Chromebook, car un OS castré comme l’est ChromeOS, c’est pas la joie à utiliser, surtout que sans réseau à proximité, il est inutile.

Je sens aussi que ce sera une année douloureuse pour les tablettes à plusieurs centaines d’euros. Quand HP avait liquidé ses stocks à 99 €, il avait montré le vrai prix des tablettes. Car quand on voit les tablettes à la Pomme n’ayant que 16 Go de stockage à près de 500 €, cela fait mal quelque part…

Dernière prévision ? La fin de la belle histoire de Facebook. Car avoir 800 millions voire 1 milliard de membres s’est bien. Mais avoir des membres assidus, c’est mieux non ? Et je suis près à parier que petit à petit Google Plus – que j’ai connu à l’époque de la béta fermée – grapillera des utilisateurs à Facebook. A force de croire que les arbres montent au ciel…

Bilan dans un an, ou d’ici trois mois pour un premier bilan intermédiaire, d’accord ? 😉

Petit cadeau de noël avec du retard :)

J’avais été contacté par une personne via mon courrier électronique. Une demande m’avait été faite : un guide pour installer Archlinux et Gnome 3.2. J’ai donc fait un petit guide, en essayant de ne pas trop être la tête dans le guidon…

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

La source au format LibreOffice Writer, compressé en bzip2 et la version au format PDF.

Commentaires et remarques sont les bienvenues. Bonne lecture 😉

 

Quand Frugalware rentre dans la cour des grands…

Quel est le point commun entre : Ubuntu, Linux Mint, Fedora, OpenSuSE, Debian GNU/linux, Puppy et Mageïa ? Mis à part d’être dans le top 10 de Distrowatch ? Proposer des versions Live de leur distribution.

C’est dans le but d’accroitre sa popularité que l’équipe de Frugalware nous propose à son tour une série de LiveCD / DVD installable et hybride.

Même si le projet ne sera vraiment mature que pour la sortie de la version 1.6 de la distribution (donc pour le 13 février prochain), c’est déjà agréable d’avoir un aperçu de ce qu’on peut avoir installé 🙂

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Razor-Qt, quand Lxde rencontre QT.

J’ai parlé dans mon dernier en vrac’ de Razor-QT.

J’ai donc voulu montrer ce nouvel environnement en action. J’ai simplement installé une machine ArchLinux avec xorg, openbox, clementine (pour l’audio), Abiword et Gnumeric (pour la bureautique), qupzilla pour la navigation internet. J’ai aussi installé le thème tango-icon-theme pour avoir quelque chose de sympa.

L’installation de razor-qt se fait en compilant le paquet proposé sur AUR, et pour qupzilla, il faut passer par le paquet qupzilla-git. Enfin, j’ai utilisé lxdm pour l’ouverture de session. Et il suffit de choisir le gestionnaire de fenêtre à utiliser lors du premier démarrage, même si on peut le modifier par la suite.

Choix du gestionnaire de fenêtre dans Razor-QT

La vidéo est très courte, car il n’y a pas grand chose à montrer pour le moment. C’est un environnement sympathique, assez versatile coté gestionnaire de fenêtre utilisé.

L’ensemble fait penser à lxde, quoique le projet lxde soit plus avancé en terme d’outils disponible. Un projet à suivre de près, donc, car il est une option pour les personnes ayant des vieilles machines et n’appréciant pas le projet lxde.

Décidément, quand la cannelle fait couler de l’encre numérique, c’est pas triste.

Derrière ce titre un peu bizarre (faut pas écouter « Somewhat Damaged » des Nine Inch Nails quand on cherche un titre d’article), je voudrais revenir sur le bruit médiatique engendré par l’annonce de l’équipe de la Linux Mint de proposer un « fork » de Gnome Shell, denommé « Cinnamon » qui a pour but de proposer une interface gnome2 « mintisée ».

L’équipe de LinuxMint a parfaitement le droit de faire cela. D’ailleurs, je pense que ce fork a largement plus d’avenir que l’acharnement thérapeutique qu’est MATE, et qui ne survivra pas à la migration des logiciels principaux vers gtk3.

La blogosphère francophone s’est emportée, et tout le monde y est allé de son petit billet, Cyrille Borne, Le Libriste par exemple. Je dois plaider coupable, mais le dernier billet du Bigorneau vaut son pesant de sel de Guérande.

Dans son article on y trouve une critique de la volonté de forker (alors que c’est un fondement du logiciel libre), et de certaines conséquences, je cite :

Qui plus est, pour un OS qui a déjà du mal à s’imposer et séduire le grand public très demandeur dans le domaine du hi-tech, c’est regrettable. Les divisions qui règnent dans ce milieu ont certainement plus un impact négatif sur l’image que le grand public a du libre que son contraire. GNU/Linux a loupé le marché du Desktop, des Smartphones et aujourd’hui de la star de noël: des tablettes.

C’est ici qu’il se fourre la coquille dans l’oeil. Je lui ai déjà répondu en commentaire, mais je préfère m’expliquer encore ici.

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En vrac’ rapide, plus ou moins libre.

Quelques liens.

Bonne soirée !

Paix à leurs octets… Des projets intéressants en état de coma prolongé.

Comme chaque année, l’informatique – libre ou pas – connait des succès et des flops. Pour l’informatique non-libre, je ne me prononcerais pas. Mais il y a au moins deux ou trois projets intéressants dont le développement est – en restant optimiste – en état de coma prolongé.

Le premier projet que je citerais, c’est Pino. Client de microblogging pour identi.ca et twitter, il a été à une époque le concurrent intéressant de l’usine à gaz qu’est devenu Gwibber. Le développement de sa nouvelle version, la 0.3 est au point mort depuis… un certain temps. La dernière mise à jour du site date de janvier 2011, et le code source n’a plus été mis à jour depuis… le mois de juillet dernier

Deuxième projet que je citerais, c’est gImageReader. J’avais tellement été emballé que j’avais il y a plus de quinze mois créé un paquet sur AUR. Mais depuis le mois d’août dernier le projet n’a pas connu la moindre modification. Que le projet commence à sentir le sapin, c’est à craindre.

Ce sont deux projets qui me tenait à coeur, il est dommage qu’ils soient en si piteux état. Mais, c’est la vie !

J’aurais bien envie de rajouter l’os alternatif Syllable qui n’a pas sortie de nouvelle version depuis l’année 2010, mais le projet semble bien vivant, alors je me suis abstenu 😉