OpenSuSE 12.2 : à oublier si vous utilisez Gnome !

Hier, j’ai évoqué en vitesse le cycle atypique du développement d’OpenSuSE, ayant le cul entre deux chaises : la version semestrielle (trop courte) et annuelle (trop longue).

A l’époque de la version 12.1rc1, j’avais parlé d’une version 48 bits, tant le mélange entre les deux générations de paquets était encore importante.

En effet :

Que la remarque concernant le mélange de code 32 et 64 bits est toujours présent… 85 paquets 32 bits dans une distribution 64 bits avec l’installation par défaut… C’est la raison pour laquelle j’ai parlé d’une distribution 48 bits, car c’est un peu le cas, même si depuis la précédente version, la proportion de paquets 32 bits a diminué…

Pour tout dire, ce mélange de paquets a été résolu par la plupart des distributions depuis au moins 2 voire 3 ans. Mais voyons ce qu’il en est, après un cycle de développement qui s’est rapproché de la version annuelle pour sa durée.

Pour rester dans mon intégrisme environnement de bureau préféré, j’ai récupéré le liveCD 64 bits pour Gnome, le tout lancé dans une machine virtuelle VirtualBox. J’ai choisi de démarrer directement sur l’installateur.

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La sortie retardée d’OpenSuSE met-elle à mal le cycle de développement de 8 mois ?

La distribution GNU/Linux OpenSuSE 12.2 est sortie ce 5 septembre, avec deux mois de retard par rapport à la date d’origine.

Les versions d’OpenSuSE sortent tous les 8 mois, du moins en théorie depuis 2009, car la précédente version, la 12.1 est sortie en novembre 2011.

Ce cycle de 8 mois est un peu « bâtard », les cycles de développement étant en moyenne de 6 mois ou d’un an, voire plus pour Debian GNU/Linux par exemple. Le prétexte utilisé étant qu’un cycle de 6 mois est trop court pour un niveau de qualité minimale.

Mais ce cycle, menant à la version 12.2, a été chamboulé, spécialement le coup de gueule au mois de juin dernier qui a débouché le rajout de deux mois supplémentaires. Et à moins d’être une quiche en anglais, c’est le niveau de qualité du produit qui est en cause, surtout avec des périodes de « cassure » parfois un peu trop importante.

Il est certain qu’un cycle de 6 mois est assez court pour stabiliser le code d’une distribution, et un an, c’est trop long surtout par rapport à certains logiciels qui évoluent rapidement.

Alors passer à une version annuelle ? Pourquoi pas ? Une idée à creuser, mais reste à savoir si elle est applicable dans la vie courante. En tout cas, un cycle de 8 mois pour stabiliser correctement le code ne semble pas être idéal au final.

Néanmoins, ne crachons pas sur la sortie de la distribution au Caméléon.

Vieux geek, épisode 4 : MS-Windows XP, l’arrivée de l’interface « Fisher Price ».

Octobre 2001 : alors que la bulle internet est en plein dégonflage, la crise des « dotcom » commencée en avril 2000 ne trouvera sa fin que 2 ans plus tard), Microsoft sort son nouveau MS-Windows, connu longtemps sous le nom de code de Whistler, à savoir MS-Windows NT 5.1 alias MS-Windows XP.

Basé sur le coeur de MS-Windows NT 5 alias 2000 Pro, c’est le premier MS-Windows grand public utilisant le moteur de la version professionnelle de l’OS de Microsoft. Sorti en février 2000, Microsoft Windows 2000 Pro reprend l’interface de MS-Windows 98 et va partager son environnement sonore avec le peu aimé MS-Windows Millennium.

Ouvrons une parenthèse : J’avais eu le nez creux en achetant dès sa sortie, fin février 2000, MS-Windows 2000 Pro qui avec MS-Windows XP reste mes préférés, enfin, c’est un bien grand mot. Il faut dire que la première installation de MS-Windows 2000 Pro (sur un Celeron 333, 128 Mo de mémoire, et 8 Go de disque) avait dépassé l’age canonique de 6 mois. Fermons cette parenthèse.

Mais ce qui choque le plus avec Microsoft Windows XP, c’est son interface. Elle chamboule énormément de trucs. Outre l’absence du MS-Dos (normal, la même base diffère de l’ancienne branche grand public), elle introduit deux nouveautés : le nouveau menu Démarrer (plus intelligent), et l’interface Luna que certaines personnes appelleront l’interface Fisher Price, car la transition pique les yeux à l’époque.

Pour les personnes n’ayant connues que MS-Windows XP, Vista et 7, voici à quoi ressemblait MS-Windows 98 / Millenium en général :

Et voici pour MS-Windows XP…

On peut aisément imaginer le choc d’une personne qui découvre l’interface Luna : c’est quoi ces gros boutons, ces couleurs plastiques, le menu qui regroupe tout ? Et le panneau de configuration qui oblige à fouiller pour régler quoique ce soit ? 😀

Je sais pas pour vous, mais cela me semble familier comme interrogation. Vous savez, l’arrivée des interfaces nouvelles générations dans le monde libre, le duo (ou duel ?) Unity / Gnome-Shell, et ce qui risque d’arriver pour Microsoft avec son MS-Windows 8…

En vrac rapide et libre :)

Un petit en vrac’ rapide et libre pour commencer le mois de septembre.

  • LibreOffice 3.6.1 arrive sur Archlinux, du moins sur le dépot testing pour le moment. N’oubliez pas d’installer le paquet clucene et toutes les extensions, sinon LibreOffice vous fera la tête…
  • L’autre grand nom des distributions rolling release, j’ai nommé la Frugalware Linux a rédigé une annonce par rapport à la migration de version de systemd qui passe de la 44 à la 188 (à cause de l’inclusion d’udev dans systemd).
  • Et de 4 ! La quatrième Release Candidate de la Slackware Linux 14 est disponible.
  • Fan des OS qui tourne partout, même sur les grille pains ? Alors, bonne nouvelle. La première Release Candidate de NetBSD 6.0 est sortie.
  • Une ligne de commande dans Mozilla Firefox 16 ? Oui, uniquement pour les développeurs. Intéressant à voir, après tout, sans ligne de commande l’informatique ne serait pas grand chose !
  • Marre de dépendre de Google pour tout et rien. Je suis dans ce cas. Bien qu’utilisant Google Reader, j’ai décidé de redonner sa chance à la version git de Liferea. Et je dois dire que je ne reconnais plus le logiciel qui était une tortue auparavant. Si vous êtes sous Archlinux, vous avez le paquet liferea-git dont j’ai repris la maintenance.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui 🙂

Vieux geek épisode 3: Ubuntu Warty Warthog alias Ubuntu 4.10.

Nous sommes en octobre 2004. A l’époque, installer une distribution GNU/Linux est encore assez périlleux, mais moins que quelques années auparavant, et largement moins que lors de la première distribution que j’avais installé sur une partition ms-dos (en utilisant la technologie umsdos), une Slackware Linux 2.3 en 1996, fourni sur un CD de feu PC-Team.

C’est alors qu’une personne, du nom de Mark Shuttleworth propose une idée incroyable : prendre une version de Debian GNU/Linux unstable et la stabiliser pour en faire un environnement de bureau utilisable.

A l’époque – ce problème n’étant corrigé qu’en 2006 avec la première version LTS – deux images ISOs sont disponibles. Une pour tester la compatibilité et l’environnement, l’autre pour installer la distribution.

D’ailleurs son nom de code est assez tordant : Warty Warthog, le phacochère couvert de verrues.

A l’époque, RedHat propose la Fedora Core 2, que j’ai un peu utilisé… Même si c’était une horreur sans nom pour gérer les divers dépôts tiers, ne serait-ce pour avoir le support des mp3… 🙁

J’ai pu retrouver la première version installable à cette adresse : http://old-releases.ubuntu.com/releases/4.10/ J’ai donc décidé de l’installer dans une machine virtuelle qemu.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qcow2 disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=65536 lazy_refcounts=off
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom warty-release-install-i386.iso -boot order=cd &

kvm32 étant un alias pour :


qemu-system-i386 --enable-kvm -m 2048 -k fr -soundhw all -usb

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Vieux geek épisode 2 : ah les compresseurs de mémoire et autres accélérateurs de téléchargements :P

Quand j’ai commencé à m’intéresser à l’informatique, c’était en 1989. Ma première machine, un Amstrad CPC 6128 (qui coutait 4000 francs à l’époque, soit en gros 610 €) était un monstre de puissance pour son époque, surtout pour les machines 8 bits : 128 Ko de mémoire vive, des disquettes 3 pouces contenant au maximum 360 Ko sur les deux faces, jusqu’à 27 couleurs en simultané (en codant en assembleur Z80 à un bon niveau) et une logithèque énorme.

J’ai passé une énorme partie des après-midi de mes années lycées à saisir des listings basic de plusieurs pages (plusieurs dizaines quand c’était pour saisir des programmes en langage machines).

Pour les programmes en Basic, je m’amusais à optimiser le code, en virant les commentaires inutiles, voir en compressant les lignes quand c’était possible. Il faut dire qu’un programme en Basic de 20 Ko, c’était énorme.

Déjà à l’époque, on faisait tout pour économiser l’espace pris. Il faut dire que les disquettes 3 pouces étaient assez onéreuses (20 francs pièces, oui 3 €). J’utilisais cet ordinateur de 1989 à 1994. En 1994, j’investis dans un Amiga 1200, puis en début 1995, dans mon premier compatible PC. Un Cyrix 486DX2 à 66 Mhz, 4 Mo de mémoire vive, 400 Mo de disque. Et c’est tout. Pas de carte son, ni de lecteur optique.

A l’époque on achetait des kits multimédias comprenant carte son et CD-Rom. Ma machine fonctionnait alors avec le duo MS-DOS 6.22 et MS Windows 3.1x. Je me souviens même des disquettes de mon exemplaire de Doom (4 disquettes) acheté 150 francs (22,8€) à l’époque.

A l’époque, la mémoire vive est hors de prix, et donc économiser le moindre octet est une priorité. Avec son MS-DOS 6.22, Microsoft propose un outil qu’on appelle memmaker. Il déclare optimiser l’agencement de la mémoire. Mais ce n’est pas le seul. Il existe aussi des outils comme Magnaram de Qemm par exemple ou RamDoubler de Connectix.

J’avoue que j’ai toujours trouvé ce genre d’outils assez inutile. Le seul vrai moyen d’être tranquille, ce n’est pas d’augmenter la mémoire vive ?

Passons quelques années, et voici l’année 1997. J’ouvre un compte sur AOL, qui ne l’a pas fait à l’époque ?, et l’année d’après, j’ai un vrai accès internet avec feu Club-Internet. J’ai alors une connexion de folie… Du 33,6 Kb/s en RTC. C’est à cette époque où l’on payait l’internet à la minute – car les forfaits étaient vite mangés – que sont apparus les accélérateurs de téléchargements.

Ces logiciels qui sont plus de la poudre aux yeux qu’autre chose, même si l’un des plus célèbres existe encore (Download Accelerator Plus pour ne pas le nommer) noie les serveurs de téléchargements sous les requêtes pour fractionner les téléchargements, et donner l’impression que tout va plus vite.

Alors que ce qui n’apporte vraiment une meilleure vitesse, c’est un plus gros débit ! J’ai eu de l’adsl depuis 2002, et j’ai appris une chose : rien ne vaut un meilleur débit pour avoir des téléchargements plus rapide 😀

Et on pourra trafiquer les réglages tous les logiciels nécessitant une connexion à un réseau. On ne pourra améliorer sa vitesse que par une augmentation de la taille du tuyau, et par rien d’autre.

Mémoire d’un vieux geek : BeOS.

J’ai lu récemment sur OS News que la réécriture de BeOS en logiciel libre, Haiku avait pas mal, et qu’un port en version 64 bits était déjà bien avancé.

L’article en question sur le site officiel montre une version de Haiku 64 bits en action. Et parler d’Haiku, revient à parler d’un des OS que j’ai le plus aimé. BeOS. En fouillant dans mes archives, je pense que je pourrais retrouver le CD de la version 4.5 que j’avais du acheter à l’époque dans les 450 francs, soit dans les 69 € environ.

C’était en 1999. A l’époque, j’avais un Celeron 333, épaulé de 64 Mo de mémoire vive et d’un disque dur qui devait faire 8 Go (ou quelque chose de ce style). J’avais un MS-Windows 98 Se installé. Et en lisant le magazine Dream, j’avais entendu parler d’un OS révolutionnaire pour l’époque.

Imaginez donc : un OS qui démarrait en 5 secondes chrono ! Prévu pour le multimédia ! Véritablement multitâche ! En comparaison d’une surcouche graphique 32 bits d’un MS-DOS 16 bits, qui reconnaissait l’USB quand ça lui chantaît et qu’on devait réinstaller tous les trimestres, quel choc 🙂

J’avais bien essayé toutes les distributions GNU/Linux proposé dans les magazines de l’époque : RedHat, Mandrake Linux, Linux Khéops (dérivée de la Slackware Linux), mais à l’époque du noyau 2.2, c’était pas la joie, surtout au niveau reconnaissance matérielle et accéder au réseau, avoir le son, c’était le parcours du combattant 🙂

Bref, BeOS était l’OS parfait en comparaison de Windows 98Se. J’avoue que je passais de nombreuses heures à admirer comment le système tenait la charge, et j’avais même commencé à rédiger quelques textes que j’ai perdu.

Même si l’apparence des fenêtres étaient bizarres, elles s’affichaient rapidement. Il n’y avait presque aucun jeu, et quant à la navigation sur internet, il faut se souvenir qu’en 1999, c’est déjà presque la fin de Netscape et le début du règne d’Internet Explorer.

J’avoue qu’après la sortie de BeOS R5, j’ai été déçu, et comme la destinée de BeOS commençait à sentir le sapin, j’ai acheté avec de la mémoire vive un exemplaire du premier MS-Windows qui allait battre son record de longévité sur mes machines (6 mois !), MS-Windows 2000, le père de Windows-XP.

Je dois dire que j’attends beaucoup d’Haiku, et même s’il est en développement depuis l’an 2000, et que seulement 3 versions alpha sont sorties, ce serait avec un plaisir non dissimulé que je mettrais en place un dual boot avec une archlinux.

Ne serait-ce que pour le plaisir de retrouver BeOS, qui a bercé une partie de ma vie informatique 🙂

Le marché des distributions GNU/Linux est-il conservateur ?

On dit souvent qu’une des faiblesses de GNU/Linux, c’est qu’il y a des trillions de distributions, et que cela empèche de porter des logiciels, car les distributions les plus utilisées ne sont jamais les mêmes. Même si l’outil de distrowatch est imparfait, cela permet de savoir quelles distributions ont eu le vent dans les voiles depuis l’an 2002.

En 2002 :

  1. Mandrake
  2. Red Hat
  3. Gentoo
  4. Debian
  5. Sorcerer
  6. SuSE
  7. Slackware
  8. Lycoris
  9. Lindows
  10. Xandros

Mandrake, devenu Mandrake Linux, puis Mandriva… Passons sur Red Hat, Gentoo, Debian.

Inutile de préciser quel est son état actuel. Sorcerer ? Elle semble encore exister. SuSE existe encore sous le nom d’OpenSuSE, et SLED pour les entreprises. Quand à notre bonne vieille slacky, elle existe encore de nos jours, et arrivera surement d’ici quelques jours en version 14.0.

Lycoris ? Rachetée par Mandriva en 2005. Paix à ses octets. Lindows ? Les plus anciens doivent se souvenir de la guerre de Microsoft contre Lindows, devenu par la suite Linspire. Racheté par Xandros, morte depuis. Donc, cela règle le cas des deux dernières entrées de 2002.

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Tiens, intéressant le classement « buzzesque » de Distrowatch :)

Distrowatch, c’est le site de référence pour chercher les dernières nouvelles des distributions GNU/Linux et aussi des BSDs libres.

Outre son coté assez exhaustif, il est célèbre pour ses statistiques de pages vues pour les distributions. Souvent considérées comme sans valeur scientifique, elles peuvent être intéressante à étudier d’une manière plus « globale ». Il ne faut pas oublier que l’actualité joue énormément dans les visionnages de fiches.

Voici le classement à 7 jours, actuel :

  1. Mint 2891
  2. Mageia 2782
  3. PCLinuxOS 2436
  4. Ubuntu 2306
  5. Manjaro 1762
  6. Debian 1237
  7. Zorin 1202
  8. Fedora 1202
  9. Slackware 1017
  10. openSUSE 1003

Sur les 30 derniers jours :

  1. Mageia 2960
  2. Mint 2889
  3. Ubuntu 1769
  4. Arch 1245
  5. Debian 1206
  6. PCLinuxOS 1188
  7. Fedora 1179
  8. openSUSE 1139
  9. Slackware 924
  10. Zorin 894

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Chakra GNU/Linux 2012.08 alias Claire, un tournant pour cette distribution ?

La version 2012.08 alias « Claire » de la Chakra GNU/Linux, originellement un fork d’Archlinux ayant pris son envol par la suite est sortie. Les changements sont nombreux. Parmi les principaux :

  • Linux 3.4.6
  • KDE 4.9.0
  • Grub 2
  • Un début de migration vers systemd (elle aussi)
  • L’abandon de l’architecture i686 au profit de la x86_64
  • Un outil dérivé de Kaptan de la distribution Pardus s’occupe d’accueillir l’utilisateur après le premier démarrage. Il s’appelle Kapudan.
  • Abandon d’un outil graphique pour gérer Pacman. Ca va faire grincer quelques dents que de devoir installer les logiciels en ligne de commande…

J’ai donc voulu voir la nouvelle version en ordre de marche. Après avoir choisi l’interface en français au niveau du chargeur de démarrage.

Après un démarrage assez rapide, j’ai lancer tribe qui m’a accueilli en français. L’installation est assez simple, même s’il faut mettre la main à la pate pour le partitionnement du disque. J’ai apprécié la sélection graphique du fuseau horaire ou l’ajout d’un utilisateur.

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