Ah, MS-Windows Millenium Edition 3, euh, Vista 2, mais non 8 :)

Il y a une tradition qui veut qu’une version majeure de MS-Windows sur deux soit franchement moisie. Si on remonte sur les 20 dernières années, sur les versions grand public de MS-Windows, on peut prendre le schéma suivant :

En versions potables (faut pas pousser, c’est du MS-Windows, aussi) :

  • 1992 : MS-Windows 3.1x
  • 1998 : MS Windows 4.1 alias MS-Windows 98
  • 2001 : MS Windows NT 5.1 alias MS-Windows XP
  • 2009 : MS Windows NT 6.1 alias MS-Windows 7

En versions moisies :

  • 1995 : MS-Windows 4.0 alias MS-Windows 95
  • 1998 : MS Windows 4.9 alias MS-Windows Millenium Edition
  • 2007 : MS Windows NT 6.0 alias MS-Windows Vista
  • 2012 : MS Windows NT 6.2 alias MS-Windows 8

Ayant vu l’article sur PC Inpact, j’ai récupéré la version d’évaluation en 64 bits, installée tant bien que mal dans une VirtualBox. Si vous avez installé MS-Windows 7, l’installateur lui ressemble comme deux gouttes d’eau. Mais le morceau de choix, c’est le contrat d’utilisation, dont voici la crème de la crème :

Une fois la longue installation terminée, on passe à la configuration de l’ensemble.

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Manjaro Linux 0.8.0 : quand la Chakra Linux montre une voie à suivre.

La Manjaro Linux 0.8.0 est sortie récemment. Dérivée d’Archlinux, elle part d’une base à une date donnée, et évolue à partir de celle-ci, tout en restant compatible avec le dépot AUR. C’est en gros le principe de la Chakra Linux, qui à l’origine était une version dérivée d’Archlinux pour prendre son envol.

On peut récupérer des versions Xfce, KDE et Gnome 3/Cinnamon de la distribution.

Les versions sont disponibles en 32 et 64 bits. Les 3 ont en commun un noyau Linux 3.4.9, Xorg 7.6 avec Xorg-Server 1.12.3 et gcc 4.7.1. Xfce est en version 4.10, Gnome Shell en version 3.4.2 et Cinnamon en version 1.5.2, KDE SC en version 4.8.4. On trouve aussi LibreOffice 3.5.5 et Calligra 2.4.3.

J’ai récupéré la version Gnome 3/Cinnamon en 64 bits. Et le tout est lancé dans VirtualBox. Dès le départ, un écran d’accueil nous souhaite la bienvenue.

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Frugalware 1.7 : la fin du cycle « calvaire ».

Ce 20 août 2012, la version 1.7 de la Frugalware Linux est sortie. Après un cycle assez mouvementé (départ de certains développeurs clés), j’ai voulu tester la version 1.7 finale.

Après avoir récupéré l’image d’installation par le réseau, j’ai pu constater un bug ennuyeux : l’installation avec l’interface graphique n’est plus fonctionnelle.

L’installateur texte a subit quelques modifications depuis la 1.6, notamment l’utilisation de l’outil fdisk pour partitionner le disque dur.

Ensuite, une fois une installation minimale effectuée, j’ai installé toutes les couches nécessaires à l’installation d’une version de KDE. Oui, KDE, car j’avais envie de montrer l’environnement KDE dans une Frugalware Linux.

Une fois l’installation finie, j’ai fait une petite vidéo.

Parmi les points positifs, on peut voir que la Frugalware Linux continue de vivre, et c’est très bien pour la diversité. Même s’il y a parfois de bugs avec VirtualBox et GDM 😉

Gros point négatif : l’absence d’un installateur en interface graphique.

En vrac’ rapide et libre pour commencer la semaine.

Un petit en vrac’ rapide et libre en ce chaud lundi, 31°C prévu pour ce 20 août après-midi.

  • La Frugalware Linux 1.7 (alias Gaïa) est sortie. Au menu, plein de nouveautés. Un test normalement dans le courant de la semaine 🙂
  • La Manjaro Linux, distribution dérivée d’Archlinux propose une version de test en béta interne, avec des versions Gnome 3/Cinnamon, KDE et Xfce, 32 et 64 bits. Et je peux vous dire après quelques tests préliminaires que c’est de la bonne 🙂
  • Un billet d’Allan McRae sur les controverses concernant les derniers changements sur Archlinux. Une manière de remettre les points sur les « i » et les barres sur les « t ».
  • Mandriva, chronique d’un fiasco annoncé ? En tout cas la feuille de route prévisionnelle pour sortir leur version communautaire (en déféquant à la face de Mageïa, la vraie Mandriva communautaire) semble avoir du plomb dans l’aile… Aucune des deux premières versions alpha, promises pour les 27 juillet et 10 août n’est sortie…
  • Joyeux anniversaire, Debian GNU/Linux. Et, oui, déjà 19 ans ! Comme le temps passe vite 😉
  • Parlons musique. Grace à Toine du site @diffuser, j’ai découvert un groupe un peu étrange, mais tellement bon : The Aaron Boudreaux Special 🙂

Voila, c’est tout pour ce billet 🙂

Vous souffrez de systemd-ophobie ? Voici quelques solutions.

La systemd-ophobie, c’est le rejet de systemd, un projet porté à l’origine par RedHat pour remplacer les scripts de démarrage qui selon un des codeurs de RedHat se font un peu trop vieux.

Si entendre parler de systemd vous donne des plaques d’urticaire, des démangeaisons sur tout le corps, et que vous avez envie d’hurler à la lune, tel un loup-garou, alors vous êtes atteint de systemd-ophobie.

Voici donc les actions à entreprendre.

  1. Eviter les distributions utilisant ou qui utiliseront à terme systemd : Fedora Linux, OpenSuSE, Archlinux, Frugalware Linux, et leurs dérivées. Sans oublier Mageïa.
  2. Utiliser Ubuntu ou une de ses nombreuses versions dérivées plus ou moins officielles qui utilisent upstart en lieu et place de systemd, comme Linux Mint par exemple, ou la poire si vous êtes masochiste.
  3. Utiliser Debian GNU/linux, la stable ou encore la future stable Wheezy. Si la migration vers systemd doit se faire chez Debian, ce ne sera pas avant la version 8, alias Jessie vers 2015-2016.
  4. Utiliser une distribution comme Slackware ou une de ses dérivées comme SalixOS.
  5. Passer carrément à un BSD libre.
  6. Economiser durant plusieurs mois et prendre une machine pommée.

Voila, maintenant à vous de voir, le temps que soit systemd finisse par s’imposer ou se planter en beauté, vous avez le choix. A vous de voir !

Marre des chouineurs sur Archlinux…

Depuis quelques temps, la communauté archlinux me tape sérieusement sur le système. Il y a une minorité de chouineurs qui, disons-le tout net, au nom d’une vision spécifique du principe KISS s’est opposée aux différentes évolutions qui ont eu lieu depuis la fin juin.

En essayant d’être aussi exhaustif que possible, je citerais :

C’est l’annonce non-officielle sur google plus d’une migration annoncée vers systemd qui a une nouvelle fois déclenché les hostilités.

Il faut dire que tout a commencé un peu plus haut par une proposition d’un développeur de la distribution (qui doit s’y connaitre un tant soit peu) de commencer la migration, le temps que les dernières pièces manquantes soient mises au point.

I would suggest to replace iniscript by systemd once the ‘Missing systemd units’ is over. Thus we will avoid duplicating our efforts on two init systems.

Ce qui donne traduit :

Je suggèrerais de remplacer initscript par systemd une fois que les « Missing systemd units » seront terminés. Donc cela nous permettrait d’éviter de doubler nos efforts sur deux systèmes d’initialisation.

Et bien entendu, cette proposition a lancé un fil monstre, digne des pires empoignades geekesque, qui font passer la guéguerre vi contre emacs pour une dispute de cours d’école maternelle. 37 messages au moment où j’écris cet article. La pollution est telle qu’un des développeurs clés a décidé de la jouer « dictatorial » coté évolution de la distribution.

My solution was to unsubscribe to arch-general… So all those long threads have achieved is that I will now make decisions with even less community input.

Ce qui donne traduit :

Ma solution a été de me désinscrire d’arch-general. Tous ces fils interminables ont fini par me convaincre que je prendrais des décisions avec moins de retour de la communauté.

Et tandis que des trous de fesses mal récurés foutent la mouise, le mainteneur de l’ensemble de Gnome, Ionut Biru enfonce le coin dans la porte, maintenir Gnome sans passer par systemd est une horreur :

I wonder if we manage to do the switch before gnome 3.6 comes out. I’m sick and tired of supporting ck and seats and become harder to do so.

I plan to drop consolekit support from gnome and compile it with systemd full support.

Ce qu’on peut traduire par :

Je me demande si on peut gérer le changement avant que gnome 3.6 sorte. J’en ai assez de continuer le support de ck et de seats qui devient de plus en plus difficile.

J’ai planifié l’abandon du support de consolekit pour gnome et de le compiler avec le support complet de systemd.

J’avoue que je me demande si je serais encore sur Archlinux d’ici la fin du mois.

La répétition de ces débats stériles sont en train de m’écoeurer d’une distribution qui me donne énormément de plaisir depuis des années. Et depuis que j’ai installé la Viperr 02 sur le portable qu’on m’a donné, la Fedora Linux 17 me fait de plus en plus de l’oeil. D’ici à ce que je saute le pas…

Une communauté peut attirer des utilisateurs ou les faire fuir. A ce rythme, je crains que la communauté archlinuxienne – du moins une minorité un peu trop bruyante et incapable de se remettre en question – ne la détruise totalement !

Et encore un utilisateur ravi de Viperr 2.

J’avais déjà parlé de Viperr 02 lors de sa sortie. Ayant récupéré un portable (Toshiba Satellite L300 -2CZ), j’avais d’abord opté et installé une archlinux. Cependant, après avoir réfléchi, j’ai fini par craquer et j’ai installé le reptile.

J’ai cependant modifié l’installation de base. En gros, et liste non exhaustive :

  • VLC en lieu et place de Gnome MPlayer
  • LibreOffice 3.6 (en utilisant les paquets du site officiel)
  • Leafpad en lieu et place Geany
  • PNMixer en lieu et place de VolumeIcon, cf ce post sur google+

Et la petite capture d’écran qui va bien. Je n’ai pas encore complètement terminé, mais j’avoue que pour l’utilisation que j’aurais de la machine (appoint pour un projet personnel et machine de surf le soir au lit), c’est plus que suffisant… Et peut-être que j’aurais l’idée de migrer mes deux machines sous Viperr pour la 03 ? 😉

CinnArch : encore une fois, la route de l’enfer est pavé de bonnes intentions…

CinnArch, c’est Archlinux avec Cinnamon, tout-en-un. J’ai déjà exprimé mon point de vue sur les risques de proposer une distribution archlinux + environnement tout-en-un vu le coté « mécano » inhérent à la distribution et à sa vitesse d’évolution. Etant donné que c’est une toute jeune distribution, ça va pas être inintéressant à disséquer.

J’ai donc cependant récupéré l’ISO 64 bits de la CinnArch, et je l’ai lancé dans une machine VirtualBox.

L’installateur fonctionne très bien. L’outil me fait penser à ce qu’on peut trouver en utilisant une image Archboot, les étapes y ressemblant franchement.

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Le point sur l’installation de Debian Gnu/Linux Wheezy au 11 août 2012.

Depuis quelques jours, la blogosphère libre parle du choix de proposer par défaut sur le premier CD de la Debian GNU/Linux, avec par exemple ce journal sur linuxfr.org, qui sortira en début d’année prochaine Xfce en lieu et place de Gnome. Je m’était aussi fendu d’un article qui parlait d’une limite technique qui si elle semble obsolète dans nos contrées ayant accès à la fibre optique ou au minimum à un ADSL aux hormones ne l’est pas ailleurs.

J’ai donc pris une image ISO de la version testing, en date du 6 août dernier. L’annonce fracassante de l’équipe de Debian datant de la fin juillet, normalement l’ISO doit contenir la correction.

J’ai donc lancé l’installation, et pour éviter de dire que j’ai trafiqué quelque chose, j’ai enregistré la demi-heure qui permet de montrer l’installation en ligne. Et un Gnome 3.4 nous accueille quand on fait une installation en ligne.

Je me suis alors dit, si l’installation en ligne propose Gnome 3.4, peut-être que l’installation hors-ligne propose Xfce ? Et voici le résultat de l’installation hors ligne.

Pas de Xfce, mais je suppose twm « mal configuré » qui nous accueillent. Xfce n’a pas encore du être intégré dans l’ISO du CD 1.

Donc, aux alentours de la mi-août 2012, à 5 ou 6 mois de la sortie de la Debian GNU/linux Wheezy, il est trop tôt pour enterrer Gnome 3.4, même si c’est au profit du très bon Xfce.

Ah, les contraintes du format CD… Ou au moins de sa taille de 700 Mo.

Quand j’ai commencé à m’intéresser au monde des distributions GNU/Linux, c’était vers 1996-1997. A l’époque, il fallait se créer deux disquettes au minimum pour démarrer un système minimal qui permettait de lancer l’outil d’installation.

Les CDs d’installation démarrant tout seul doivent dater de 1999 ou de l’an 2000. Quant aux liveCD, le premier, DémoLinux date de l’an 2000. 12 ans déjà, 4 ans au minimum avant une certaine distribution au nom de code bizarre, Warty Warthog, sorti courant octobre 2004.

Et depuis, sauf pour les distributions les plus gourmandes, une ISO d’installation d’une taille maximale de 700 Mo (capacité maximale d’un CD) est resté l’étalon.

En mai 2010, je parlais du problème de cette taille étalon. En dehors du fait que je pensais – et c’est toujours le cas – que des distributions à publication fixes semestrielles sont difficile à respecter coté stabilité, je parlais de sacrifices nécessaires coté logiciel.

Pour respecter la « sacro-sainte » limite des 700 Mo, on est obligé de faire la croix souvent sur des logiciels phare comme Gimp, ou encore OpenOffice.org.

Or, la publication récente de Linux Mint 9 propose une version en liveDVD qui contient des logiciels comme VLC et OpenOffice.org (assez indispensable de nos jours une suite bureautique) en complément de la version classique.
[…]
Car 6 mois, c’est déjà court pour stabiliser une distribution, et rester dans le cadre du format CD coté taille obligera constamment soit à augmenter le niveau de compression, en utilisant des outils comme xz soit à faire des sacrifices plus ou moins bien compris par les utilisateurs.

Sans le vouloir, j’ai eu le nez creux avec un peu d’avance. Lisant le site PcInpact, je suis tombé sur cet article, « Debian abandonne l’environnement GNOME au profit de Xfce »

Si on s’arrête à la une (comme de nombreuses personnes seraient tentées de le faire), on pourrait se dire : encore un coup dans la tronche de Gnome, mais il faut lire l’article pour tomber sur un morceau intéressant, je cite :

Un changement voulu en grande partie à cause du poids de GNOME qui augmente. Or, les développeurs veulent maintenant un objectif de taille raisonnable pour la distribution, notamment en ce qui concerne la distribution par images ISO de type CD.

D’ailleurs, si on se plonge sur le « commit » qui a mis en place ce choix, le commentaire est très clair.

« This ensures that the desktop will fit on CD#1, which gnome currently does not. » ce que l’on peut traduire par « Cela assurera que le bureau tiendra dans le CD 1, ce que gnome n’est pas capable de faire en ce moment ».

Bien entendu, pour les vieilles machines, avoir un support CD minimal quand on a un réseau de qualité moyenne, c’est l’idéal. Cependant, dans les pays développés ou pour les personnes pouvant faire une installation en réseau, voire mettre un ISO plus grosse que les 700 Mo sur une clé USB, le problème ne se pose pas.

Donc, nous assistons encore une fois à une obligation de trancher dans le vif pour respecter le sacro-saint format de 700M des images ISOs.

Pour combien de temps encore ?