Vieux geek, épisode 18 : DemoLinux et la révolution des LiveCDs.

Au début de l’histoire des distributions GNU/Linux, entre 1992 et 1998, pour tester, il n’y avait pas des infinités de choix : soit on l’installait en dur, soit sur une partition MSDOS (en utilisant UMSDOS).

Les machines virtuelles étaient inexistantes. Et les ordinateurs, même les machines haut-de-gamme du genre Pentium MMX / Pentium Pro / Pentium II (oui vers 1998, c’était du haut-de-gamme) n’étaient pas assez puissantes pour se permettre ce genre de fantaisie. C’est tout juste si on arrivait à faire émuler des machines 8 bits du genre Amstrad CPC.

En 1999, un projet dirigé par Roberto Di Cosmo – je vous conseille son livre « Le Hold Up Planétaire » – voit le jour, et reprends le principe déjà ébauché par feu Yggdrasil Linux (que vous pouvez récupérer si vous en avez envie) et la Slackware Linux avec une version spécifique pour les cartouches Iomega zip, à savoir un support de test qui ne nécessite aucune installation, en clair le principe même du liveCD.

Même si le site officiel de la DemoLinux est encore actif, j’avoue que j’ai joué de malchance, et je n’ai pas pu récupérer la moindre ISO du projet qui a été en fonctionnement entre 1999 et 2002. C’est à cette même époque que certains projets célèbres sont lancés, comme Knoppix par exemple.

Je dois avouer que ma première distribution en liveCD, ce fut… la Ubuntu Warty Warthog, alias Ubuntu 4.10. Ce qui donnait à peu près ceci à l’époque 😉

J’avoue que j’étais assez tétu, et j’installais les distributions GNU/Linux en dur… Autant dire que quand la virtualisation a pris ses lettres de gloire, j’ai foncé sur l’occasion… De pouvoir installer et réinstaller à volonté les distributions sans devoir passer des heures en croisant les doigts pour éviter de bousiller mon matériel !

Kwheezy 1.0… Le syndrôme de la distribution GNU/Linux inutile dans sa splendeur ?

J’ai parlé de la Kwheezy dans un précédent en vrac’. Pour résumer : prenez en gros la Kubuntu, mais sur une base Debian GNU/Linux Wheezy, avec les paquets non libres sur le plan multimédia (du genre mp3 et flash), et vous obtenez en gros la Kwheezy. Mais il faut être plus complet, car dixit le site officiel, Kwheezy offre en plus de la Debian GNU/Linux Wheezy :

  • VLC
  • Clementine
  • LibreOffice
  • Calligra
  • Wine
  • VirtualBox
  • Mozilla Firefox ESR
  • Mozilla Thunderbird ESR
  • Digikam
  • Scribus

Avec le doublon LibreOffice / Calligra, on peut se dire que c’est une distribution qui risque d’être assez gourmande. En effet, si on en croit la page de téléchargement, c’est le cas. Les concepteurs conseillent un espace disponible de… 18 Go au minimum, 30 Go par sécurité.

Pour info, Canonical recommande 4,5 Go pour installer Ubuntu 13.04, on peut penser que Kubuntu doit demander à peu près la même chose. Alors comment justifier un minimum de 18 Go ?!

J’ai récupéré l’ISO de la version 64 bits via Bittorrent. Elle pèse environ 3,7 Go. L’ISO 32 bits fait dans les 3,5 Go.

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Void Linux : de la bonne rolling release en vue ?

Dans un article du 24 juillet 2013, je parlais de mes mésaventures avec la distribution GNU/Linux Void Linux. Et je rajoutais en fin d’article :

Ajout à 20h00, le 24 juillet : après avoir rapporté les bugs au développeur, le problème des paquets était lié à un changement de version du gestionnaire de paquets : https://github.com/voidlinux/documentation/wiki/News#wiki-xbps-0.25-repository-format.

Dommage qu’une ISO avec la nouvelle version de Xbps n’a pas été générée. Par conséquent, je ferais un test complémentaire d’ici quelques jours.

Chose promise, chose due, je repars donc sur l’idée d’origine : une Void Linux avec Xfce et LibreOffice. Je passe en vitesse sur l’installation, déjà abordée dans le précédent article, et j’arrive au point crucial : les premières mises à jour. Le bug que j’avais rencontré avec le clavier français n’est corrigé qu’une fois les mises à jour effectuées. Donc, il faudrait faire attention au niveau du choix de mot de passe.

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Vieux geek, épisode 17 : La CBS Colecovision

Si on vous demande : « Quelle a été votre première console de jeu vidéo », les plus vieux répondront la NES de Nintendo, ou encore la Master System de Sega, voire la première PlayStation de Sony.

J’ai eu envie de vous parler de la seule console que j’ai jamais eu en main, un ovni de la deuxième génération de console, celle d’avant le krach du jeu vidéo de 1983. Et qui comme les autres consoles de la deuxième génération ont disparu par la suite.

Dans la deuxième génération, il y a la celebrissime Atari 2600, mais ce n’est pas d’elle dont j’ai envie de vous parler. Non. J’ai envie de vous parler de console sortie par Connecticut Leather Company, plus connu sous le nom de Coleco avec sa console, la Colecovision.

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En vrac’ rapide et libre de fin de semaine.

Etant donné que je n’ai pas le courage de faire un long article pour finir la semaine, un petit en vrac’ rapide et libre suffira 🙂

C’est tout, désolé pour la courte liste, mais il n’y a pas grand chose à se mettre sous la souris en ce moment 🙁

Void Linux : puisque le rolling-release est à la mode…

…cédons à la mode. Je tiens à remercier Fanch du forum Terre-des-tux pour avoir parlé de cette distribution gnu/linux construite à partir d’une feuille blanche (from scratch comme disent nos amis anglophones).

En dehors du nom qui est un peu spécial, la Void Linux propose plusieurs choses :

  1. Une distribution en rolling release
  2. Un gestionnaire de paquet maison xbps, qui permet la récupération de paquets précompilés ou de les compiler directement sur la machine hôte
  3. Systemd
  4. Une installation minimale, et ensuite, le mécano habituel qu’on peut trouver avec ArchLinux, Funtoo Linux/Gentoo Linux, Frugalware Linux ou encore NuTyX
  5. Disponible en 32 et 64 bits, et pour les fans de la Raspberry PI, elle est supportée.

Le billet de Fanch ayant piqué ma curiosité, j’ai décidé de récupérer la dernière ISO minimaliste. Je l’utiliserais dans VirtualBox pour installer en plus de la base Xorg, Xfce 4.10 et LibreOffice. Bref, de quoi faire une station bureautique de base.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://xbps.nopcode.org/live/void-live-x86_64-3.9.6_1-20130615.iso
–2013-07-24 14:36:04– http://xbps.nopcode.org/live/void-live-x86_64-3.9.6_1-20130615.iso
Résolution de xbps.nopcode.org (xbps.nopcode.org)… 173.236.173.125
Connexion vers xbps.nopcode.org (xbps.nopcode.org)|173.236.173.125|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 243269632 (232M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «void-live-x86_64-3.9.6_1-20130615.iso»

100%[======================================>] 243 269 632 1,66MB/s ds 2m 15s

2013-07-24 14:38:19 (1,72 MB/s) – «void-live-x86_64-3.9.6_1-20130615.iso» sauvegardé [243269632/243269632]

Après avoir récupéré l’ISO qui ne pèse que 230 Mo environ, j’ai donc fait chauffé mon VirtualBox, en prenant comme modèle une Archlinux, car c’est d’elle que la distribution est la plus proche dans l’esprit et le fonctionnement 😉

J’ai utilisé le partitionnement habituel de mes machines virtuelles, à savoir :

  • /dev/sda1 ; /boot ; 512 Mo ; ext2
  • /dev/sda2 ; swap de 4 Go
  • /dev/sda3 ; / ; 20 Go ; ext4
  • /dev/sda4 ; /home ; le reste du disque de 128 Go ; ext4

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Guide d’installation d’Archlinux et Gnome : quatrième mise à jour.

Je voulais mettre à jour le guide que j’avais rédigé avec la sortie de la nouvelle image ISO officielle sur le site d’Archlinux, en cette fin de juillet 2013. Voici donc la 5ième version qui rend obsolète la version précédente, toujours récupérable à titre d’archive.

Il se base sur une machine virtuelle VirtualBox, utilisant Grub 2.0. On obtient un système assez fonctionnel, avec Gnome 3.8.3 au final.

Note : une légère coquille s’est introduite au niveau de la première partie : c’est pacstrap /mnt grub qu’il faut lire !!!!

Si vous voulez KDE SC, il faut utiliser les lignes de commandes suivantes :

yaourt -S kde
sudo systemctl enable kdm.service

Pour Xfce avec lxdm ?

yaourt -S xfce4 xfce4-goodies gamin gvfs lxdm
sudo systemctl enable lxdm.service

Note : dans un premier temps, je vous conseille fortement de tester que l’environnement se lance, en remplaçant sudo systemctl enable par sudo systemctl start. Ensuite, si tout se passe bien, vous pourrez activer le gestionnaire de connexion.

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture !

Et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

Ubuntu Edge : où comment être sûr d’écouler son OS à quelques milliers d’exemplaires :)

Je rédige cet article à chaud après l’annonce de l’Ubuntu Edge. En gros pour simplifier, c’est une téléphone assez grand (limite phablette) avec une diagonale de 4,5 pouces (11,52 centimètres), fonctionnant à la fois sous Ubuntu Phone et Android, financé par la communauté.

C’est un téléphone quand même assez haut de gamme : 4 Go de mémoire, 128 Go de stockage, double antenne pour se connecter en 4G (Europe et Amérique du Nord), écran en « cristal saphir » (comme sur l’iPhone 5), processeur multi-coeur.

Et l’engin est loin d’être petit. Imaginez un pavé de 6,4 cm de largeur, 12,4 cm de hauteur et 0,9 cm d’épaisseur. C’est quand même assez monstrueux 🙂

Pour donner un ordre d’idée, même hauteur et légèrement plus épais que l’iPhone 5… Mais 8 millimètres de plus en largeur.

L’Ubuntu Edge est surtout une manière pour Canonical de ne pas perdre trop de plumes dans l’histoire. En effet, l’Ubuntu Edge ne sera financé que par la communauté, avec au minimum 32 millions de dollars récoltés. La page Indiegogo est claire. Surtout sur les récompenses.

Si un personne vivant en dehors du Royaume Uni et des Etats-Unis veut un Ubuntu Edge, il lui en coûtera au minimum 600$ / 454 € (plus les frais de ports de 30$) pour les 5000 appareils mis en vente de manière promotionnelle.

Indie Gogo - Ubuntu Edge

Pour les personnes s’y prenant plus tard, c’est 830$ / 629 €, plus les frais de ports.

Et pour les afficionados, les 50 premiers modèles sont en vente à la bagatelle de 10 000$ / 7579 €.

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Manjaro Linux 0.8.7rc1 : attention, ça va faire très mal ?!

La Manjaro Linux, alias « Ubuntu pour ArchLinux », va bientôt connaître sa version prochaine finale, la 0.8.7. Trois semaines seulement après la version 0.8.7pre1, autant dire que ça fonce chez Manjaro Linux pour adapter l’austère ArchLinux 😉

Les notes de publications de cette ultime (ou pénultième) préversion sont claires : ça bouge 🙂

On trouve, entre autres : un noyau linux 3.9.10 (la version stable officielle étant la 3.10.1 au moment où je rédige cet article), Mozilla Firefox 22, Mozilla Thunderbird 17.0.7, LibreOffice 4.0.4, MDM en lieu et place de lxdm ou encore Steam préinstallé pour les fans de jeux dématérialisés. Et aussi le menu à la Windows XP, j’ai nommé Whisker Menu.

L’ISO est assez lourde (1,2 GiO environ) ce qui prouve qu’elle est assez complète niveau logithèque proposée dès l’installation.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ ls -alh manjaro-xfce-0.8.7-rc1-x86_64.iso
-rw-r--r-- 1 fred users 1,2G 20 juil. 22:44 manjaro-xfce-0.8.7-rc1-x86_64.iso

Pour savoir ce qu’a dans le ventre cette préversion, j’ai utilisé VirtualBox. Qemu est un peu sensible en ce moment 🙂

L’installateur est toujours aussi fonctionnel, même s’il souffre d’un bon gros bug certainement lié à la traduction.

En effet, au lieu d’avoir le bouton « suivant », à chaque écran, on a le bouton « retour » qui s’affiche. Mais c’est uniquement un bug d’affichage. Cliquer sur le bouton fait passer à l’étape suivante. Cf la capture d’écran ci-dessous.

Sinon, c’est toujours le même installateur, dérivé de la Linux Mint, puissant, mais avec le même défaut : un partitionnement trop simplifié. Et oui, j’ai triché en utilisant gparted avant de lancer l’installateur pour avoir un partitionnement plus « archlinux-ement correct ». Il faut compter une grosse quinzaine de minutes pour la totalité des étapes.

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Ubuntu Edge, un projet très ambitieux ?

La toile geekesque bruite de l’annonce que doit faire Canonical le 22 juillet 2013. PC Inpact – comme d’autres médias comme FrAndroid – spéculent sur la possible arrivée d’un portable fonctionnant avec l’OS pour téléphone mobile, Ubuntu Phone OS.

Comme le précise l’article FrAndroid, pour le moment les seuls roms proposées à titre de tests concernent des modèles que l’on peut qualifier comme du bon milieu voire du haut de gamme : la série des Nexus 4, 7 et 10.

Donc au minimum des appareils à 299 €... Pas franchement le smartphone d’entrée de gamme coté prix 😉

Le projet très ambitieux, car il faut déjà avoir les moyens de mettre 300 € dans un téléphone portable nu, le modèle subventionné classique étant selon l’OCDE pas avantageux pour le consommateur final :

Dans un rapport d’une quarantaine de pages, bouclé en décembre mais qui vient seulement d’être « déclassifié » et publié, l’OCDE conclut que, d’une manière générale, « le prix d’un abonnement seul et l’achat d’un téléphone indépendamment revient 10 à 20$ moins cher par mois qu’une option couplée. » Elle appelle aussi à plus de transparence.

Donc, sur un abonnement de 2 ans, on imagine à quel point le modèle subventionné classique est un piège qui se referme sur le consommateur.

Donc déjà, à moins que Canonical ne propose un modèle dans les 250 € ou moins, il ne touchera qu’une frange précise des utilisateurs un peu geek : ceux qui sont un minimum friqué

A moins d’acheter son téléphone en 2 ou 3 fois sans frais pour récupérer la mise, mieux vaut se tourner vers des modèles moins coûteux, du genre de la gamme des Wiko Cink plus et compagnie, même si parfois le DAS est un peu costaud.

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