Gnome 3.6, la version qui sera le cercueil de Gnome 3.x ?

Je suis un vieil utilisateur de Gnome (en gros depuis la version 2.12.x), mais je me pose la question pour savoir si je vais migrer ou pas vers la version 3.6 de Gnome.

En effet, tout comme pour Unity et de Microsoft Windows 8, les concepteurs de l’interface considèrent que les machines de bureau et les portables sont désormais quantité négligeable.

Les concepteurs d’interfaces nouvelle génération font une énorme conn… bêtise en jettant à la poubelle un peu trop vite les machines fixes et les portables.

Une tablette qui a au maximum une surface de 10 ou 11 pouces sera toujours moins confortables à l’utilisation qu’une machine avec un clavier et une souris, surtout si on reste de la bureautique de base… Ou encore du jeu vidéo, de la retouche photo, etc…

D’ailleurs, il est intéressant de noter qu’on trouve un peu partout des claviers sans fils pour les tablettes tactiles, quelque soit la marque concernée.

J’ai installé une ArchLinux sur mon portable, pas que la Viperr soit une mauvaise distribution, loin de là. Mais j’ai fini par craquer, et mettre un environnement ArchLinux.

Et dessus, pour faire des tests, j’ai activé le dépot Gnome Unstable même si celui-ci n’est pas complètement terminé. Il faut dire que le mainteneur de gnome pour Archlinux a fait un choix radical : support unique de systemd pour les paquets Gnome.

Et le non passage complet à systemd doit être un facteur de ralentissement à l’arrivée d’une version complète du port de Gnome pour Archlinux, même si celui-ci est bien avancé.

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En vrac’ de fin de semaine

Un petit en vrac’ pour finir la semaine.

Bon week-end.

Salix 14.0 béta 1 : la slackware pour être humain en pleine ébullition.

La Slackware Linux est comme Ubuntu, une distribution qui connait des versions dérivées, même si elles sont largement moins nombreuses. Parmi les dérivées de la Slackware Linux, il y a entre autres la Absolute (dédiée aux machines à ressources modestes) et la SalixOS.

La première version béta de la SalixOS 14 étant disponible, j’ai voulu voir ce que donnait cette préversion. La dernière fois que j’ai parlé de la SalixOS, c’était fin 2011.

J’ai donc récupéré l’ISO en version 64 bits, et j’ai lancé l’installation dans une machine virtuelle VirtualBox. J’ai choisi d’automatiser au maximum l’installation, aussi bien sur le plan du partitionnement du disque que de la mise en place, prenant une version « complète ».

L’installation est la même que dans le précédent article, donc, inutile d’en rajouter des tonnes. L’ajout d’un compte utilisateur est très simple, même si une installation en mode ncurses pourrait effrayer un peu au premier abord 🙂

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En vrac’ rapide et libre pour bien commencer la semaine.

Voici un vrac’ rapide et libre en ce lundi de début octobre.

Slackware Linux 14.0 : quel plaisir de retrouver l’ancestrale distribution GNU/Linux.

Avant que vous me jettiez la moindre pierre sur la tronche, je dois dire que j’aime cette distribution. Ce fut mon premier aperçu de ce qu’était une distribution GNU/Linux, vers 1997, avec une version personnalisée de la Slackware Linux 2.3 que l’on pouvait installer sur une partition dos en utilisant la technologie umsdos.

La Slackware Linux 14.0 est sorti cette semaine. Les notes de publication informent sur le plan technique des nouveautés. En mai dernier, je faisais un bilan de la version de développement de la Slackware Linux, un an après la sortie de la précédente version stable, la version 13.37.

J’ai donc décidé de consacrer un article à la distribution GNU/Linux qui m’a fait découvrir ce monde étrange du logiciel libre, bien des années avant que je migre pour de bon.

La distribution est conservatrice, et c’est pas plus mal. Car une personne qui connait l’installateur de la Slackware Linux ne verra presque aucune différence au fil de versions. Je pense même que la première fois que j’ai vu l’installateur de la Slackware Linux – en 1997 – ne me dépayserait pas trop de nos jours 🙂

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Vieux geek, épisode 7 : mon honteux secret pour mes débuts sur internet…

J’ai honte de l’avouer, mais mes débuts sur internet, ce fut avec… AOL ! Non, ne fuyez pas. J’ai débuté en 1997. A l’époque les fournisseurs d’accès sont « minoritaires », et on utilisait des Services en Ligne avec accès à Internet. AOL est le plus connu, surtout pour les CD qui envahissaient les boites aux lettres.

Jusqu’à la mise en place d’une campagne au nom parleur « No More AOL CDs ! », qui dura de 2001 à 2007.

Mais pourquoi oublier alors Compuserve ou Infonie ?

Oui, à l’époque, il était habituel de passer par de tels services qui donnait aussi accès à l’internet. Je suis allé par la suite sur feu Club-Internet dès 1998 et découvert le vrai Internet.

Mais à quoi ressemblait AOL en 1997 ? Cette page montre quelques captures d’écran intéressante, la première étant AOL aux alentours de 1997. Je vous conseille les autres, c’est assez brut de décoffrage.

Même s’il est honteux d’avouer qu’on a commencé par ce genre de services, le terme d’AOLamers, dont je ne donnerais pas la définition servait à définir de manière extrème l’utilisateur d’AOL, il vous suffira d’aller voir sur cette page la définition en anglais, il faut dire que c’était monnaie courante pour débuter.

Au point que la comédie romantique de Nora Ephron de 1998, « You’ve Got Mail » fait passer AOL pour internet tout entier.

Cf la bande annonce du film.

Maintenant, qui osera avouer sans honte qu’il ou elle a commencé avec AOL ?

Solid’r Net 3 : une dérivée d’ubuntu à vocation solidaire.

Il existe une tripotée de dérivées de la distribution Ubuntu. Si la plupart sont des dérivées officielles (avec une environnement alternatif) ou une visée éducative ou de création multimédia, une partie se résume à rajouter un fond d’écran différent, deux ou trois logiciels, où encore à flatter l’égo de la personne à l’origine de la dérivée, surtout les égos fruités.

Mais il existe aussi des dérivées plus pragmatique, plus solidaire. L’une d’elles, c’est le projet Solid’r Net.

C’est un projet issue du département des Deux-Sèvres. Le but avoué est « simple », je cite le site officiel :

pour l’environnement : réemployer des outils plutôt que les jeter,
pour la philosophie et l’économie : les ordinateurs sont intégralement équipés de logiciels libres,
pour l’aide aux personnes en difficulté : le marché de reconditionnement intègre une clause d’insertion,
pour le partage de la connaissance : tous les publics peuvent suivre des actions de sensibilisation aux TIC et à leurs usages gratuitement et en copyleft bien évidemment.

En clair, lutter contre l’obsolescence programmée, recycler autant que possible, bref, être solidaire et responsable.

Le projet propose une distribution basée sur Ubuntu 10.04.x LTS. Celle-ci ne nécessite qu’une machine avec 256 Mo de mémoire vive et 4 go de disque, dixit l’exemplaire au format physique j’ai déjà utilisé plus d’une fois pour sauver la mise de données bloquées par un MS-Windows en carafe.

Evidemment, prendre la 12.04 LTS aurait été plus pérenne, mais elle est quand même plus gourmande : 384 Mo de mémoire vive et 4,5 Go de disque.

Quand on recycle des vieilles machines, le moins gourmand, c’est le mieux.

La personne à l’origine du projet, avait posté un appel au test d’une préversion il y a une grosse semaine.

J’ai tout fait pour apporter techniquement ma pierre au projet. Et je me suis dit, pourquoi ne pas présenter le projet sur mon blog, histoire de le faire connaitre.

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7 ans déjà.

Et voila, la 7ième bougie que je peux souffler pour mon blog. 28 septembre 2005, premier article, 28 septembre 2012, 1884 articles au compteur.

Soit en gros, 300 de plus en l’espace d’un an. Donc, presque un billet par jour, faudra surement que je passe au contrôle anti-dopage.

Bon d’accord, le gateau n’est pas super joli, mais c’est une image trouvée sur OpenClipart, donc 😉

De cette année, j’ai tiré quelques leçons :

  1. Je dois être masochiste pour être encore sous Gnome 3.x, et oui, déjà un an et demi.
  2. Que j’ai acheté de nombreux albums de musique, peut-être trop, d’ailleurs 🙂
  3. Qu’avec quelques articles un peu technique, on peut aider les utilisateurs de certaines distributions confidentielles et  / ou exotiques à franchir certains caps 🙂

Rendez-vous dans un an pour le billet du 8ième anniversaire ? On verra :]

Que dire sur l’année qui vient de s’écouler ?

En vrac’ rapide et libre.

En ce pluvieux mardi, un petit en vrac’ rapide et libre.

C’est tout pour aujourd’hui.

Bonne journée avec la pluie :]

Unity et Archlinux : Où en est le port ?

J’ai décidé cet après-midi de voir l’état du port d’Unity pour Archlinux. J’ai utilisé le dépot précompilé disponible sur http://unity.xe-xe.org/. Cette version de dépot est vieille d’une semaine, du 17 septembre 2012, donc peut-être que le port compilé à la main est plus avancé, mais je n’avais pas envie de passer 6 heures à le faire recompiler entièrement.

Après avoir suivi les recommandations de la page, en partant d’une Archlinux avec un Gnome 3.4 et son shell parfaitement fonctionnel, j’ai lancé les commandes d’installation, en rajoutant un yaourt -S unity-extra histoire d’avoir le port le plus complet possible.

Pour la petite info, la Archlinux en question est complètement systemd-isée. Pour activer le démarrage de LightDM, j’ai saisi la commande suivante en tant que root :


systemctl enable lightdm.service

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