À propos, j’utilise Archlinux :)

Il y a dans le monde linuxien anglophone un meme qui veut se moquer gentiment des personnes utilisant Archlinux, avec une phrase répétitive « By the way, I use Arch! » (qui est la traduction mot à mot du titre de l’article).

J’ai dit durant des années – et je le maintiens – que proposer à des personnes complètement novices une Archlinux entre les mains, c’est casse gueule à la première opération à coeur ouvert nécessaire, comme cela arrive une à deux fois par an.

J’utilise Archlinux depuis environ 11 ans, et je suis toujours aussi bien dans cette famille de distributions GNU/Linux qui correspond à ce que je cherche. Mon pc fixe tourne depuis plus de deux ans et demi avec une Archlinux pure et dure (installée avec Anarchy à l’époque, car j’étais effrayé par l’UEFI et ses subtilités).

Sur mon PC portable, un vieux Toshiba Satellite L300-2CZ (qui va sur ses 12 ans !), c’est une Manjaro Tux’n’Vape (merdre, j’ai dit le nom qu’il faut taire) Mate passée sous Gnome récemment. L’installation doit avoir dans les deux ans et fonctionne toujours comme au premier jour.

Ce qui me fait rire, c’est de voir des personnes qui n’ont même pas un an de Linux dans les jambes qui osent déclarer avoir trouvé le Saint Graal dans une distribution donnée. Que cela manque de modestie… Des personnes qui ont des distributions prêtes à l’emploi et qui aurait été incapable d’installer le moindre GNU/Linux il y a encore cinq ans.

Je vais choquer de nombreuses personnes en disant cela, mais il n’y a AUCUNE distribution parfaite. Toutes ont leurs défauts et leurs qualités. Mais déclarer de but en blanc : « ma distribution c’est la meilleure, les autres, elles peuvent crever car c’est de la merde », c’est un réflexe de… sphincter anal déformé par un gaz intestinal voulant sortir.

Oui, je sais, c’est très scatologique comme comparaison, mais j’ai été dans cette période moi aussi et avec le recul du temps, je me suis aperçu que j’ai raconté nombre de conneries… Avant que mon blog n’existe, faut-il le préciser.

Ce qui me fait plaisir, c’est de voir les personnes qui m’ont voué aux gémonies reprendre des néologismes que j’ai inventé, comme le terme de DGLFI. C’est marrant comme les choses peuvent tourner.

Je ne retire aucune gloriole à utiliser Archlinux ou à donner un coup de mains (via du bêta-test et de la traduction) au projet EndeavourOS. J’ai passé le cap où j’astiquais mon ego en faisant démarrer chaque matin la distribution qu’on associe à l’élitisme.

Je n’en ai rien à faire, ça fonctionne chez moi, et c’est tant mieux. Le reste, je m’en fiche.

J’utilisais d’ailleurs Archlinux avant que ce soit la classe d’utiliser cette distribution GNU/Linux.

J’ai passé la période où je sautais de distributions en distributions en essayant de trouver le projet ultime. Vaine quête car il n’y a pas de distributions qui soit ultime.

Pour conclure, je vous ai dit que j’utilise Archlinux ? 😀

33 réflexions sur « À propos, j’utilise Archlinux :) »

  1. « Je vais choquer de nombreuses personnes en disant cela, mais il n’y a AUCUNE distribution parfaite. Toutes ont leurs défauts et leurs qualités. Mais déclarer de but en blanc : « ma distribution c’est la meilleure, les autres, elles peuvent crever car c’est de la merde », c’est un réflexe de… sphincter anal déformé par un gaz intestinal voulant sortir. »
    Je suis totalement d’accord avec toi…
    De même que les ceux qui prétendent que telle distribution devraientt aller dans tel ou tel sens….
    C’est débile… surtout quand ça vient de personnes qui n’utilisent pas les dites distributions sur le long terme…

  2. Et, j’ai eu cette période aussi, mais…. c’est du vent. Longtemps que je m’en suis aperçu et que j’ai arrêté de parler des distros qui ne m’intéressent pas

  3. « J’ai passé le cap où j’astiquais mon ego en faisant démarrer chaque matin la distribution qu’on associe à l’élitisme. »
    « …avant que ce soit la classe d’utiliser cette distribution GNU/Linux. »

    Ben dis donc, vous vous pignolez sévère entre utilisateurs Arch !

      1. « Je ne retire aucune gloriole à utiliser Archlinux  »
        Mouais, admettons. Ce n’est pas l’impression que tu me donnes. Pas la peine de me dénigrer.
        De mon point de vue, le choix d’une distribution dépend aussi du temps qu’on accepte d’y consacrer. (Coucou les gentooistes !)

        1. Tu te dénigres toi même avec l’adresse mail que tu utilises et qui fait h4ck3er 🙂

          Tu rajoutes le temps d’administration, ce qui est un des paramètres. Et sache une bonne chose, ton avis ne me fera pas changer le mien sur le fait que certaines personnes se gargarisent d’utiliser Archlinux car c’est classe !

          1. Se rabattre sur mon adresse mail, bof. Le prochain coup, je mettrais « arch » dedans, ça fera plus classe.

            Le temps à consacrer inclut l’administration, bien sûr.

            Je ne cherche pas à te faire changer d’avis; je te dis justement que tu t’enorgueillis, comme d’autres, d’utiliser Arch.
            En quoi est-ce classe ? La réponse m’intéresse sérieusement. J’en monterai une à l’occasion pour essayer de comprendre et sentir le feu en moi. 🙂
            Pour l’instant, je fais parfois preuve d’autosatisfaction quand je résous un problème par moi-même (que je n’aurai peut-être pas eu si j’étais meilleur !).

            1. C’était une remarque qui correspondait au niveau de ton commentaire 🙂

              Sinon, trève de plaisanteries, je n’ai aucun orgueil à utiliser depuis autant d’années une distribution qui m’a fait arrêter le distro-hopping. Le côté classe doit venir de la technicité sous-entendue par le projet.

              Bref…

  4. C’est marrant en effet, certaines personnes se sentent obligées de donner leur avis dès que tu leur file un forum entre les mains.
    Alors qu’il ne leur viendrait jamais à l’idée d’aller dire chez Debian ou Fedora/RHEL/CentOS, ou mieux à Volkerding : « Hey les gars, faut faire comme si ou comme ça ! »

    1. certaines personnes se sentent obligées de donner leur avis dès que tu leur file un forum entre les mains.

      Heu, pour le coup, c’est du premier ou huitième degré ?

  5. Moi qui suit linuxien à 100 % sur ma machine personnelle depuis 2003 (tour à tour sous Mandrake, puis Debian, puis Gentoo, puis retour sous Debian, puis passage sous Slackware), je suis passé (partiellement en multi-boot) sous ArchLinux il y a 2/3 ans en découvrant les vidéos et le blog de Tonton. Je ne connaissais pas le mode « rolling-release » et je me suis dit pourquoi pas prendre des risques à devoir réinstaller son système s’il venait à péter 🙂 (ce qui m’est arrivé quelques fois avant que je ne m’habitue à chrooter pour dépanner).

    J’ai eu une petite période de distro-hopping pour tester les différentes distributions rolling et tenter de trouver celle qui me conviendrait le mieux et, pour contredire Frédo, j’en suis arrivé à la conclusion que plusieurs sont parfaitement adaptées à mes besoins, en précisant que je suis un utilisateur purement bureautique (je ne joue pas, je ne développe/scripte pas, je n’ai pas de réseau ou de serveur personnels). Plutôt que de zapper en permanence en installation/désinstallation ou d’utiliser des machines virtuelles, j’ai pris le parti de faire du multiboot en bare-metal, d’abord sur mon notebook HP sur lequel j’ai changé le HDD de 256 Go pour installer un SSD de 1 To avec 9 distros dessus, puis sur un UP de même marque avec un SSD de 2 To sur lequel j’ai installé 16 distributions (NixOS, Siduction, Zenwalk, NuTyX, KaOS, Solus, OpenSuse Tumbleweed, Arch, Funtoo, Redcore, Calculate, Venom, GhostBSD, OpenMamba, Void [musl], Artix [s6]). Au passage j’ai reconverti mon notebook en octoboot arch-déviant (EndeavourOS, Manjaro, Anarchy, RebornOS, ArchLabs, Archman, ArcoLinux, Garuda).

    J’ai maintenant (depuis juillet) 24 distributions qui tournent au jour le jour et que je maintiens quasi au quotidien, ce qui me permet de me faire une bonne idée de la stabilité et de la facilité de gestion des ces différents systèmes. J’ai essayé d’être le plus éclectique possible dans mes choix entre les gestionnaires de paquets, les systèmes d’initialisation et les environnements de bureau

    Pour ce qui est de la classe, je pense que NixOS est maintenant au-dessus de Arch. Avec son fichier de configuration centralisé et ses plus de 8.000 options disponibles, le temps de tout lire, tout comprendre et tester ce qui nous convient, on arrive à marcher sur sa barbe et ou ses cheveux au final 🙂

    Il n’y a pas de gloriole personnelle à tirer de ses expériences, on peut juste les partager avec la communauté pour aider ceux qui cherchent encore à trouver ! Pour aller contre la position d’Olivyeahh, je pense qu’il est normal que la communauté des utilisateurs ait un certain poids quant à l’avenir de sa distribution ou, à tout le moins, que l’équipe de développement explique et justifie ses choix techniques ou stratégiques. Un OS doit répondre aux besoins de ses utilisateurs et n’est pas le simple joujou des développeurs. D’un certain sens, je comprends les clashes au sein d’une distribution s’il ne peut y avoir de consensus sur l’évolution du système ou s’il n’y a pas possibilité ou volonté de développer des branches alternatives (voir les débats au sein des équipes Debian concernant la prise en charge de plusieurs systèmes d’initialisation au sein de la distribution).

    Je rejoins Tonton et Olivyeahh sur le fait qu’on ne peut se faire une bonne opinion d’une distro qu’au bout de plusieurs années d’utilisation. C’est comme une voiture, au début elle est toute neuve et elle tourne au poil on est tout content, après la consommation de carburants et le coût de l’assurance et de l’entretien sautent aux yeux et là on commence à réfléchir 🙂

    1. WOW !
      Tu es un drogué en fait!
      Je me retrouve également dans tes propos: j’ai ajouté un HDD et boosté ma Ram à 16 Go pour tester un certain nombre de distributions que j’ai envie de connaitre, avec un recentrage sur les mères.
      Mais ce sera uniquement en virtuel (d’où le besoin en ram).

      1. J’ai également boosté le notebook de 4 à 16 Go de RAM, mais je n’aime pas tester les distros en machine virtuelle ce n’est jamais représentatif des problématiques que tu peux rencontrer sur du matériel réel alors je préfère largement faire du multiboot au moins je peux donner des avis concrets sur la reconnaissance matérielle, les pilotes, les interfaces, les mises à jour en continu … etc.

        Après, le grand débat insondable entre distros-mères et dérivées :-), mise à part la question de la pérennité des secondes qui peut prêter à discussion, j’estime qu’on peut leur accorder du crédit à partir du moment où elles apportent quelque chose de différent ou une optimisation spécifique par rapport à la distribution d’origine, du style une installation plus simple, des outils de gestion graphiques, l’optimisation pour un usage particulier ou sur un environnement de bureau, le recours à des outils innovants. Par exemple je préfère largement une Zenwalk (un seul DE Xfce hyper bien designé par Hyperion, une vocation purement bureautique, des outils graphiques) à une Slackware, alors que je ne vois pas ce qu’une Gecko apporte à une pure OpenSuse (à part l’installateur Calamares mais l’installateur d’OpenSuse est tout à fait convivial ; Gecko ne fait pas non plus appel à toute la panoplie des outils Yast il faut donc maîtriser quelques commandes utiles en cli). J’utilise aussi Funtoo plutôt que Gentoo pour son optimisation spécifique pour les processeurs Intel et la plus grande fraîcheur de ses paquets (ou une politique un peu moins conservatrice que sa mère si on peut voir les choses ainsi). J’adore Siduction pour l’ultra-fraîcheur de ses paquets et pour la réactivité de la petite équipe de développeurs/mainteneurs à répondre aux questions des utilisateurs et à corriger les bugs qui sont remontés. GhostBSD permet d’installer de manière graphique une FreeBSD à vocation bureautique avec juste 2 environnements de bureau (Mate en saveur officielle et Xfce en version communautaire, une version Plasma devrait bientôt voir le jour en provenance de FuryBSD), mais attention elle utilise OpenRC en système d’init et pas l’init natif de FreeBSD, elle peut donc être vue comme la passerelle entre Linux et BSD pour ceux que çà pourrait tenter !
        Concernant plus particulièrement les arch-based, à mon sens, il faut plus les prendre comme des installateurs user-friendly et des outils de personnalisation de la distribution. Je n’entre pas dans la discussion des dépôts tiers et de leur priorité ou non sur les dépôts natifs de Arch. Je suis d’accord avec Tonton, le risque c’est de faire croire à des linuxiens néophytes qu’après avoir installé une Arch Linux le plus dur est fait, malheureusement c’est là que le travail commence 🙂

        1. Il y a un problème que tu ne soulèves pas vraiment : c’est que toutes les distributions finissent par se ressembler. Il est vrai que le support matériel est un point faible, mais si un gestionnaire de paquets est écrit avec les pieds, que tu sois en réel ou en virtuel ne changera rien à son comportement 🙂

          Je l’ai déjà dit, il y a trop de distributions à destinations bureautiques, et un certain nombre se résument à des changements esthétiques. Le monde du libre étant ce qu’il est, faire prendre conscience de ce trop plein, c’est être accusé d’hérésie, d’être un suppot des logiciels non-libres, etc…

          Les BSD ont facilement 5 ans de retard sur le support technique du matériel. D’ailleurs, pour moi, les BSD, c’est à réserver à du serveur. Ensuite, que des projets comme GhostBSD existent et essayent de contredire cette vérité technique, tant mieux pour eux.

          Sur ta conclusion, rien à redire.

          1. Oui on est bien d’accord, il y a beaucoup de gaspillage de ressources et de dispersion des moyens du fait du trop-plein de distributions, mais on voit qu’avec le temps le nombre de distros réellement actives est tendanciellement à la baisse et au clicko-classement de la gazette on peut se limiter aux 10 ou, au grand maximum, aux 20 premières qui sont véritablement utilisées au quotidien, les autres sont plus là pour faire témoignage.
            Pour être plus « objectif », on filtrera uniquement les distributions-mères, leurs descendantes de premier rang et les « indépendantes » qui ont plus de 5 ans d’ancienneté pour totaliser tout autant une petite vingtaine d’OS (pas forcément les mêmes que ceux du classement d’intérêt de DW, disons pour 10 des 20 premiers). Le choix est, donc, plus vite fait dans ce cadre strict.
            Pour reparler rapidement de GhostBSD, qui est l’une de mes chouchoutes, je précise qu’elle fait parfaitement tourner une carte graphique Nvidia avec le pilote propriétaire alors que moult distributions Linux en sont incapables (obligé de me rabattre sur le pilote « nouveau » sinon c’est écran noir ou flash lumineux genre discothèque). Le reste du matériel est full-Intel et ça fonctionne sans souci tout comme le système de fichiers ZFS qui ne cause pas de surconsommation mémoire comme c’est souvent le cas sur Linux.

          2. Je me suis amusé à faire un petit tableau statistique de la base de données de DW. J’ai comparé le nombre de distributions indexées, celles actives et celles en attente à chaque rentrée de septembre sur les années 2010 à 2020.
            Ca nous donne un taux de mortalité global qui est passé de 52 % en 2010 à près de 70 % en 2020, taux en évolution constante d’une année sur l’autre.
            En valeur absolue, les distros actives ne sont plus que 277 en septembre de cette année contre 320 en 2010 soit un recul de plus de 13 % et une perte d’un peu plus de 4 par an. La tendance, bien que faible (- 1 % en moyenne annuelle), est bien à la réduction régulière du nombre de ces distributions actives.
            Le stock de distributions en attente d’indexation a beaucoup fluctué sur la période (230 en 2010, un pic de 377 en 2016, un net reflux en 2019 avec 186). Il y a donc eu énormément d’OS morts-nés c’est à dire disparus corps et biens avant d’avoir intégrés le classement, ce qui dénote la pertinence de cette « waiting-room » faisant office de filtre de pérennité avant l’indexation. Le nombre des distributions en attente représente en moyenne 85 % du nombre des actives, soit presque une outsider pour une insider.

    2. Pour te répondre. Chaque système a sa communauté d’utilisateur, sa philosophie et sa vision de ce que doit être un système. Comme je l’ai déjà dit, si tel ou tel OS ne convient pas, il y a l’embarras du choix

  6. Qui sait que je suis sous Arch (depuis plus de deux ans, après Manjaro pendant autant de temps, après avoir connu Mandrake et la famille Ubuntu, 15 ans de Linux en tout) sur mon PC principal ? Personne. Et ça me va très bien. Et je n’ai aucunement l’intention d’en faire la publicité. Le prosélytisme pro-Linux, j’ai arrêté depuis longtemps, et les concours de bite, à mon âge, ça fait gamin…

  7. Salut le monde
    Beaucoup de commentaires sont vrai certain sont faut, ben voila c’est ça le truc, qui a raison en fin de compte??je vous le donne Émile comme disait feu Coluche(il m’a bien fait marré celui là) comme pour gnu/linux la vérité est ailleurs(oups X-files maintenant) bref!!
    Moi j’ai aussi connu ce système à ses tout débuts(aille j’ai mal au dos!!!)
    D’abord ma mandrake 7 devenu plus tard Mandriva et puis quant se fût la Bérézina dans le ciel de la Mandriva, je me suis tourné vers ubuntu et débian (plusieurs années et ça continu)et depuis peu je teste une Mint enfin 1 an déjà, ben j’en suis toujours resté avec ces distros qui me convienne très bien à moi et mon association astro, j’ai toujours une vieille débian sur un vieux gericom avec seulement 1 Go de ram et un DD de 30 Go (800mHz) il tourne toujours, j’ai testé une mint gloria sur mon vieux pc pentium 3 avec 768 Mo de ram et un DD de 20(500 mHz), miracle ça tourne, lentement serte mais cela fonctionne, a ne rien n’y comprendre parfois!!!
    Mais avant tout cela j’avais déjà testé une Red hat sur mon Amiga 1200, se ne fut pas de la tarte, surtout pour booter sur le lecteur cd , il fallait un pilote proprio à cette époque, le système tournait mais il était super lent sans compter sur la définition graphique je n’avais qu’un blizzard 68030 et 12 Mo de ram
    Bref tonton toujours pas eut le temps de tester une arch, trop à faire pour le moment…………un jour peut être???je ne peut donc pas me prononcer sur cette distro!!!!
    Bonne journée

  8. Salut
    Je me dois de préciser pour l’amiga 1200, à l’origine il n’était pas munit de lecteur cd, je l’ai transformé en tour grâce à un kit qui existait pour lui, bien sur il a fallut le démonter entièrement et faire quelques soudures pour cette transformation.
    Bonne journée

  9. Bonjour,
    Vos recommandations sont utiles.
    Je suis d’accord avec le point de vue selon lequel passer sa vie à tester est une illusion consistant à perdre trop de temps pour espérer en gagner. Heureusement, les choses sont souples et se modulent.
    A mon avis, l’idée est d’accepter ou non de réinstaller tous les 2 ans ou d’attendre la fin du support. C’est là que la distribution roulante prend tout son sens. C’est ce qui me motive actuellement.
    Je suis sur Manjaro depuis un petit mois et je croise les doigts car tout roule avec bonheur. L’idéal serait d’étendre mes compétences sur Arch mais l’ampleur de la tâche me fait peur. Si j’y arrive un jour, je ne me sentirai pas du tout élitiste ou fier, mais content d’avoir relevé un défi personnel et non un trophée à exhiber.
    Je pense qu’une distribution c’est comme un médicament. Elle peut convenir à certains moments et pas à d’autres. On a pu apprécier grandement X et migrer sur Y sans se sentir coupable de haute trahison, surtout si on a plusieurs PC pour varier les saveurs.

  10. Le plus gros souci que rencontre les distributions en ce moment, ce sont les phénomènes de mode, justement.

    Il en va aujourd’hui des systèmes Gnu\Linux comme des jeux vidéos ou de n’importe quoi d’autre touchant à l’informatique.

    Il suffit qu’un benet fournisse à une bande de boutonneux, les moyens de se faire mousser pour pas cher, et tout le monde se rue là-dessus sans réfléchir aux conséquences de tels choix.

    Le jour où Philipp Mueller ( que j’écris à la bavaroise, et non à l’ allemande ) a lancé Manjaro, des utilisateurs d’ Ubuntu et Mint se sont mis à croire qu’ils allaient pouvoir se poser en informaticiens qualifiés après avoir installé une distribution basée sur Archlinux, à l’aide de Calamarès.

    Ce sont ces gens là, qui taxent les communautés de contributeurs d’ Arch et Manjaro d’élitisme, parce que personne n’est là pour leur torcher le cul le jour où ils ont un problème. Ca veut faire les beaux, tout en exigeant un service après-vente d’une qualité supérieure à celui de Microsoft, le tout pour un système qu’ils n’ont pas payé.

    Les utilisateurs d’ ArchLinux qui sont capables de se démerder n’ont pas besoin de revendiquer une appartenance à je ne sais quelle élite en carton. Ceux qui les dénoncent comme élitistes sont justement ceux qui veulent frimer sans comprendre la nécessité de se sortir les doigts du cul pour les mettre sur le clavier.

    C’est en partie la raison pour laquelle je suis un grand détracteur des logiciels qui facilitent l’installation de la distribution, ou des logiciels. La principale raison étant qu’être capable d’installer le système, ne signifie pas qu’on saura en assurer la maintenance, la mise à jour, et, peut-être, la réparation.

    De la même manière, je ne me sers jamais de Pamac-aur. Parce que la majorité des utilisateurs ne se rendent pas compte que pour installer des logiciels depuis github, il va falloir passer par une phase de compilation qu’ils maîtrisent d’autant moins qu’ils ne savent pas que ça existe.

    Ainsi, l’apprenti sorcier qui installe la version git d’un logiciel alors qu’il dispose d’un processeur moyen et d’un quantité de ram ne dépassant pas les 4 gigas vient pleurnicher sur la chaîne d’un youtubeur en carton, qui pleurniche aussi et se demande pourquoi la compilation a planté, ce qui a fait échouer l’installation.

    la conclusion étant :  » cette distribution est mal faite  » . Parce qu’admettre qu’on a rien compris à la manière dont ça fonctionne, c’est trop compliqué.

    Bref, la foire aux types qui vont décider qu’une discothèque est nulle parce qu’ils ont passé la soirée à prendre des rateaux. Ben non, ce n’est pas la boîte qui est nulle.

    Un grand poète moderne, a dit :  » Si t’es souvent seul avec ton problème, c’est que souvent le problème, c’est toi  » .

    Autant de personnages à qui il serait possible de répondre qu’il n’existe pas d’élite en informatique open-source. Il y a simplement des personnes qui cherchent par eux-mêmes à répondre à des questions simples par des réponses basiques.

    Finalement, à ces personnages qui veulent avoir l’air de ce qu’ils ne sont pas, il est toujours possible d’adresser une autre citation de ce titre d’ Orelsan :  » Vous n’avez pas les bases  » .

  11. Quand on est incapable de réparer/restaurer/réinstaller un système librement choisi, on utilise un smartphone ou une tablette.
    Combien de personnes sous Windows sont capables de comprendre ce qui se passe sous le capot ou qui pensent à faire une sauvegarde ?
    Même sous Linux, combien de demandes désespérées, alors que Clonezilla existe ? Vous avez raison de signaler que les boulets sont les premiers à gueuler que « ça » ne marche pas. Pour info, je suis allé voir quelques groupes linuxiens sur FB. C’est un peu le même constat, c’est triste à voir. Personnellement, il ne me viendait pas à l’idée d’aller mendier de l’assistance sur des forums alors que toute la doc est à portée de clic.
    Observer le manque d’anticipation des utilisateurs, ce n’est pas de l’élitisme, c’est mesurer l’assistanat généralisé et l’impact redoutable de l’immédiateté. Quand son ordinateur plante, M. X ne réinstalle pas, il part en acheter un nouveau à Carrefour. Cela fait un esclave supplémentaire à l’obsolescence, programmée ou involontaire.

    1. Moi, le jour où je me déciderai à acheter un nouveau PC (si ce n’est pas parce que les actuels seront morts), ce sera pour enfin pouvoir m’éclater sur Space Engine et explorer l’Univers connu (et plus encore, grâce à son système de génération procédurale) avec une qualité visuelle à en faire pâlir de jalousie les photos prises par Hubble et autres sondes interplanétaires lancées depuis 50 ans. Mais pour l’instant, je peux encore me contenter de mes machines actuelles pour l’usage que j’en fais aujourd’hui.

      Pour répondre vraiment à la fin du message de zuul : dire qu’il y a encore 20 ans, quand le PC plantait et devenait inutilisable, les gens étaient au moins capables de réinstaller l’OS. Bon, faut dire qu’il y avait aussi beaucoup moins de gens possédant un PC, et ils savaient généralement comment s’en servir. Comparez les rubriques « courriers des lecteurs » des magazines comme 01net aujourd’hui avec ceux qui paraissaient en 2000 : le niveau de connaissances était pas le même…

  12. Salut à toutes et à tous,
    Et ben alors, voilà le message d’un vrai noob (moi donc) qui se revendique comme tel.
    J’ai longtemps été sur macOs. Jusqu’à ce qu’Apple pète les plombs sur les tarifs de ses machines sous-dimensionnées et collées de partout.
    Je suis un enfant de la guerre entre Apple et Microsoft. Alors passer à Windows n’était pas envisageable.
    Donc je me suis tourné vers GNU/Linux. Et oui, je le dis bien haut :
    – vive les USB LIve ;
    – vive les installateurs graphiques pour l’OS ;
    – vive les software centers qui permettent l’installation de logiciels ;
    – vive pacman -AUR qui permet d’installer des softs que personnes ne prend la peine d’officialiser ;
    – vive la multitude de desktops qui permettent à un chacun de trouver ses goûts…

    Bref, que vivent tous ces outils qui permettent de faire que GNU/linux est exploitable au quotidien par le pékin inférieur, même pas moyen, que je suis.

    Oui, j’ai installé plusieurs distros : Linux Mint, Debian, Solus et maintenant Manjaro.
    Et je suis un noob. Je fais les MAJ de Manjaro lorsqu’elles sortent. Je fais les MAJ des softs AUR quand elles sortent.
    Ma machine sert de serveur de build pour 8 gars qui sont en Inde et au Pakistan et en Hollande…
    C’est pas l’utilisation type de Manjaro.
    Mais je le dis : ça fonctionne.
    Et ça fonctionne super bien.
    Et c’est stable.
    Et heureusement, je n’aurais pas les compétences nécessaires pour apporter des solutions.

    Et vous savez quoi ? Le noob que je suis, le seul truc qu’il voit, c’est le desktop. Xfce me convient. Budgie me convient. MATE me convient. Mais ce qui se passe sous le capot ? Je m’en contre-tamponne le coquillard contre une colonne Morris…
    Manjaro est « basée sur Arch » ? Peut-être. Et alors ?
    Moi, je m’en balance…
    Cela me permet de faire ce que je veux.
    Et quand cela ne le permet pas, et ben comme tout le monde (sur macOs ou Windows d’ailleurs) je bricole ma solution…

    Tout le reste… ben je vous laisse en discuter entre vous, personnes éclairées.

  13. A propos, j’utilise Slint 🙂

    Pourquoi? Je suis passé de Windows à Mandrake quand j’ai j’ai créé ma société, puis à Slackware (à vrai dire je ne me souviens plus pourquoi). J’ai internationalisé l’installateur et proposé à Patrick Volkerding d’intégrer mes modifications à Slackware. Comme il ne l’a pas fait j’ai créé le projet Slint (au départ Slackware Internationalization Project), devenu depuis une distribution à par entière, toujours basée sut Slackware mais maintenant accessible aux aveugles et avec d’autres particularités.

    Je suis entrain d’en moderniser l’installateur, qui pourra notamment comme d’autres avant lui réduire la taille d’une partition existante pour faire de la place pour Slint, partitionner et formater le lecteur cible, et installer par le réseau des paquets plus récents que ceux présents dans le support d’installation. Il va sans dire que je ne m’attends pas à attirer des utilisateurs d’Arch avec ça, plutôt des utilisateurs de Windows ou Ubuntu 😉

    Cela dit j’essaie d’autres distributions mais uniquement pour trouver des idées de fonctionnalités et d’implémentations qui pourraient bénéficier à Slint (par exemple dans l’installateur Anarchy) . La principale fonction d’une distribution étant de mettre à disposition des utilisateurs des logiciels, du moment qu’elle le fait bien peu importe laquelle on choisit, à mon avis.

      1. Oh le malaise, je suis gêné. Veuillez m’excuser alors pour cette proposition malvenue.

        Ca me rappelle les amis que j’ai invités un soir pour manger une raclette avant de découvrir … qu’ils ne mangent pas de fromage.

  14. Il semble que cette distribution ne cesse d’appliquer la mantra biblique de « croitre et multiplier ».
    Le billet concerné sur le blog état fermé aux commentaires, je poste là en vrac quelques Archlinuxeries pour s’occuper pendant les tempétueux dimanches d’hiver ( il y a à boire et à manger, du bon gout comme de l’indigeste):

    https://sourceforge.net/projects/snallinux/
    https://github.com/chaitanyarahalkar/Frost-Linux
    https://fascode.net/en/projects/linux/alter/ (Japonais inside)

    https://vicr123.com/theshell/os/
    https://hefftor.xyz/ (DragonBall Z revisitant Arcolinux)

    https://instantos.io/ ( quelque peu présomptueux, alors que les « Instant-on » ont été abandonnés, comme le prometteur Hyperspace de Phoenix vendu à HP.

  15. La Garuda vient de passer à la moulinette de la gazette hebdomadaire et les conclusions du testeur ne sont pas fameuses :-). Il a relevé la légendaire lenteur de primo-chargement du bureau Plasma et l’inutilisabilité de certaines applis dont les fenêtres sont trop transparentes. Des plantages du même bureau Plasma sont également cités, ainsi que la trop grande fréquence de rafraîchissement du conky.
    Par contre les (quelques) commentaires des utilisateurs sont plutôt positifs, mais sans doute trop récents pour être totalement recevables.
    Pour ma part, je n’ai pas constaté de souci majeur à l’utilisation de la distro ni de lenteur particulière, mais je vérifierai la conso mémoire du bureau Kde (j’ai récemment boosté la RAM du notebook à 16 Go ça doit aider 🙂 ), sachant que j’ai viré timeshift et les snapshots Btrfs. Je fais toujours du tri dans les services lancés au démarrage pour ne conserver que (et éventuellement rajouter) ceux qui me sont nécessaires sur ma machine et selon l’utilisation que j’en fais au quotidien.
    J’ai, cependant, un petit problème avec le panneau de gestion personnalisée (garuda-welcome) qui ne reconnaît aucun des mots de passe (root ou user) pour modifier le paramétrage des utilitaires, je vais rechecker tout ça ce soir.

  16. perso j’ai mis 2 ans a trouver ma distribution (5 ou 6 install de distribution differante) en dur et 1 ans de plus pour l’environnement graphique
    j’adore Arch le terminal ne me fait pas peur les wiki d’arch sont tres bien fait mais j’ai pas assez de couille pour en faire un 100% arch (puis je suis sur plusieurs jeux donc c plus facile le dual-boot windows 10)
    donc je suis tres bien sous manjaro mate tnv

    message constructif et reflechie :

    VIENDER SUR MANJARO C TROP DE LA BALLE LE RESTE SA PUE DE C**

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