Vieux Geek, épisode 187 : Nettoyeur pour Windows 95, le Cleansweep à la sauce Micro Applications.

Quand MS-Windows 95 est sorti, il lui manquait nombre d’outils de base, l’un d’entre eux étant un nettoyeur du système, fonctionnalité qui sera introduite avec MS-Windows 98. Durant les 3 ans de la durée de vie du premier MS-Windows 16/32 bits, il y a eu des outils dédiés de bonne qualité, comme Quaterdeck CleanSweep dont j’ai parlé en décembre 2015.

Et il y a eu Nettoyeur pour Windows 95 sorti par Micro-Application… Le niveau n’était pas franchement le même… Non seulement l’outil de Micro-Application était écrit en Visual Basic 4.0, mais il se permettait de toucher à tout. C’était le genre de merdiciel à l’image du plus que pourri Incredimail que l’on pouvait trouver dans les rayons micro-informatique à l’époque… Même des sharewares de magazines auraient pu faire mieux.

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Puisqu’on doit tous mourir, rions des projets parasites du monde du logiciel libre.

On va me dire que je radote, que je ferai mieux de passer à autre chose. Mais je dois dire que le confinement imposé sur une partie de la planète à cause du Covid19 me permet de tomber sur des projets parasites au sens biologique du terme : « un organisme qui vit aux dépens d’un autre organisme vivant. »

Dans le monde du logiciel libre qui érige le fork ou embranchement logiciel comme principe inviolable et indépassable – et tant pis pour les utilisations abusives ! – on tombe sur des excréments bien gluants comme Glimpse (le fork éthique de GIMP) ou encore des navigateurs dont le principe est un « c’était mieux avant » comme Palemoon.

J’ai parlé à longueur d’années des distributions GNU/Linux qui se reproduisaient comme des lapins sans qu’une utilité flagrante justifie leur existence, ce que j’ai résumé sous l’acronyme de DGLFI : Distribution GNU/Linux Franchement Inutile. Des projets basés dans environ 80% des cas sur Ubuntu.

Car il faut dire que la famille officielle Ubuntu s’est bien agrandie depuis la première Ubuntu en 2004. Il y a eu en l’espace de 16 ans :

  1. Kubuntu, dès avril 2005
  2. Xubuntu, dès juin 2006
  3. Edubuntu, entre octobre 2005 et février 2016
  4. Lubuntu, dès avril 2010
  5. Ubuntu Mate, dès octobre 2014
  6. Ubuntu Budgie, dès novembre 2016

On a eu aussi la Ubuntu Gnome qui a refusionné avec le projet principal quand celui-ci est retourné sur Gnome Shell en lieu et place d’Unity. J’ai dû oublier un ou deux projets officiels, mais on approche de la dizaine de saveurs officielles. Il y a deux versions dont l’utilité est très faible – à l’image de la saveur Budgie, à savoir :

  1. La Cinnamon Remix, donc un clone de LinuxMint.
  2. La Ubuntu Deepin Desktop remix… Il est vrai que la distribution du même nom n’est pas la plateforme idéale pour le dit environnement !

Bref, deux projets dont l’utilité est nulle au sens mathématique du terme. On pourra aussi rajouter pour rire des projets comme Calam-Arch-Installer qui est une copie mal fignolée d’EndeavourOS ou encore le projet Garuda Linux que j’ai étrillé dans la vidéo ci-après.

Comme j’ai l’habitude de le dire, « Errare humanum est, perseverare libristum est ». Si cela amuse des personnes de perdre du temps dans des projets qui n’ont aucun avenir au lieu d’aider des projets utiles, c’est leur choix. Mais qu’elles ne viennent pas se plaindre si le monde du logiciel libre ne perce pas.

Je ne crois plus depuis longtemps à une quelconque percée du libre dans le monde bureautique et les abus dont je parle avec humour désormais en sont une preuve 🙂

Allez, bonne journée malgré tout !

En vrac’ en direct du confinement, épisode 2

Un petit en vrac’ pour un confinement qui est bien parti pour durer au moins 6 semaines, le deuxième à mi-chemin de la fin… Avec un peu de chance !

Côté informatique et internet ?

Côté culture ?

C’est tout pour aujourd’hui. Bon courage !

Vieux Geek, épisode 186 : Claris Works, concurrent malheureux de Microsoft Works.

Article et vidéo créés le 16 mars 2020.

Dans le petit monde des trousses bureautiques allégées, Microsoft Works est le standard de facto. J’ai déjà parlé de l’outil en question en février 2017, dans l’épisode 74 de la série « Vieux Geeks ».

Un outil moins connu a commencé sa carrière sur les machines d’Apple avant de faire un tour sur les PC entre 1993 et 1997, aussi bien pour MS-Windows 3.1x que 95. La dernière version, Claris Works 5 sortira en 1997 avant qu’Apple ne rachète l’outil en 1998 et ne le renomme AppleWorks.

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Archlinux et la mise à jour moisie de Samba, suite mais pas fin ?

Dans un précédent article, je parlais de l’arrivée d’une version moisie – une version de développement vieille de près de 4 mois – de Samba sur Archlinux.

Outre le fait qu’il y avait un bug lié à Python 3.8 qui cassait le fonctionnement de samba-tool, une deuxième couche du problème est rapidement apparu, et ne concerne que certains périphériques.

La version 4.12.0 – on en est à la 4.12.0-3 en ce 2 avril 2020 – est arrivée sur les dépôts de test. J’ai donc profité de l’occasion pour débloquer les paquets ignorés. Un redémarrage plus tard, j’avais toujours le même problème : impossible d’accéder aux partages de ma FreeBox Revolution serveur.

Après quelques recherches, je me suis aperçu que le code de la FreeBox pour cette fonctionnalité est restée bloquée sur le protocole SMBv1… Un bug a été ouvert sur l’outil de suivi de Free en octobre 2017 et n’est toujours pas clos.

Si on en croit les commentaires, c’est le passage du code en GPLv3 qui bloque la montée en version du protocole.

Bref, c’est la mouise… Comment le contourner ? Si vous avez un périphérique bloqué sur cet ancien protocole déprécié et que vous utilisez une Archlinux, il faut modifier le fichier /etc/samba/smb.conf et rajouter dans la section [global] ceci, dixit un message de David C. Rankin sur la liste de publication arch-general.


client min protocol = NT1
server min protocol = NT1

Une autre option étant d’employer CORE à la place de NT1.

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