En vrac’ dominical.

En ce dernier jour du mois de mai 2015, voici quelques liens en vrac. Commençons par le doux monde du logiciel libre :

Sur le plan culturel, maintenant.

Voila, c’est tout pour ce dimanche.

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 14 : 12 avril 1992, quand meurt une chaine de télévision.

Pour nombre d’enfants des années 1970, le cinquième canal de télévision, ce n’est pas France 5. Du moins, pas à son origine. Pour nous (je fais parti de ces enfants là), c’est surtout « La 5 » lancée par Berlusconi (1986), reprise par Robert Hersant (1987-1990) et disparaissant sous la direction de Hachette (1991-1992)

Sur certains plans, c’était une télévision en avance sur son époque. Même si les jeux à fric faisait scandale à l’époque – ce qui ne choque plus trop de nos jours – ce fut aussi une chaine révélatrice de talents. Ne serait-ce qu’avec Nagui qui anima l’adaptation d’un jeu célèbre : « Que le meilleur gagne ».

C’était aussi la chaine qui a permis de diffuser des séries en exclusivité – avant qu’elles ne soient reprises par les autres chaines, comme « K2000 », « Tonnerre Mécanique », « Twin Peaks » ou encore « supercopter ».

C’est pour moi aussi les souvenirs d’une chaine qu’on avait du mal à capter, car à l’époque on passait par une bonne vieille antenne rateau. Avec une qualité d’image pas franchement « tip top » 🙁

Plombée par ses finances, elle déposera le bilan et fermera en 1992. C’est avec TV6 (1986-1987) la seule chaine française hertzienne à avoir mis la clé sous la porte. La Cinquième qui deviendra France 5 verra le jour en septembre 1994.

Premier bilan musical de 2015 : c’est quoi les artistes « connus » du grand public ? :)

À une dizaine de jours du mois de juin 2015, du moins au moment où je rédige cet article, j’ai voulu faire un bilan de mes acquisitions musicale entre janvier et mai.

Comme disait feu Pierre Desproges « Je ne suis pas superstitieux, ça porte malheur », j’ai acquis 13 galettes. J’aurais pu rajouter « Corpo Mente« , mais comme je ne l’ai qu’en numérique, c’est un brin hors sujet pour cet article 🙂

Dans les genres, metal et apparentés ? 8. Post-rock ? 2. Folk ? 1. Électronique ? 1. Inclassable ? 1.

collection musicale mai 2015

De haut en bas et de gauche à droite sur la photo ci-dessus :

Autant dire qu’il n’y a aucun artiste ni groupe qui passent sur les mass-media, qui soit « mainstream » (qu’on peut traduire par « dominant »). Je n’ai même pas encore acheté le dernier Steven Wilson (« Hand Cannot Erase ») alors que j’aime beaucoup les créations de cet artiste.

Est-ce à dire que j’ai des goûts élitistes ou simplement que je ne supporte plus la sousoupe commerciale qui monopolisent les médias ?

Corpo-Mente : un album bien mélangé.

Il m’arrive de trouver des pépites sur Bandcamp. Alors que je fouillais la catégorie des meilleures ventes, je suis tombé sur l’album éponyme du duo Corpo-Mente.

Quand j’ai vu la liste des tags pour qualifier l’album, je me suis gratté la tête plusieurs secondes, car on peut y lire : metal, death metal, experimental, trip-hop et opera.

C’est un peu intrigué que j’ai lancé la lecture de cet album de 10 pistes pour 40 minutes. Autant dire que c’est un album qui propose des pistes qui ne se perdent pas dans des introductions sans fin 🙂

Fruit du travail de Gautier Serre aux instruments et de Laure Le Prunenec au chant, avec quelques musiciens invités, on se retrouve avec un mélange qui est étrange au premier abord. La voix de Laure Le Prunenec est porté par des mélodies qui mélangent les influences rock, metal et un peu trip-hop.

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En vrac’ rapide et libre mercurien.

En ce jour de Mercure, et veille du jeudi de l’Ascension, un petit en vrac’ rapide et libre.

  • Une distribution vient de nous quitter : La Foresight Linux et son gestionnaire de paquet qui sonnait mal en français, Conary. Dommage, car ce n’était pas une distribution qui « se limite à changer le fond d’écran ».
  • Et une autre distribution revient à la vie, en se basant sur la Slackware Linux 14.1, la distribution légère ConnochaetOS.
  • Handy Linux 2.0 est annoncée pour le 16 mai 2015 ! Ça fait plaisir de voir survivre des distributions GNU/Linux utile.

Et si on parlait musique ?

C’est tout pour aujourd’hui !

L’auto-édition : vraie opportunité ou piège à con(ne)s ?

Depuis quelques années, l’auto-édition dans le domaine de l’écrit a le vent dans les voiles. Que ce soit via des plateformes comme celle que propose Amazon, In Libro Veritas, Atramenta ou encore Lulu, il n’y a jamais eu autant de publications écrites.

Évidemment, comme partout, quand l’auto-édition arrive, il faut savoir trier le bon grain de l’ivraie. Cela m’a permis de découvrir principalement – honneurs aux dames – des auteur(e)s comme : Isabelle Rozenn-Mari, Christelle Morizé, Anna Khazan. Pour ces messieurs ? Jérome Dumont, Wendall Utroi, Xavier Delgado, Philippe Saimbert ou encore Didier Acker.

Il faut cependant ne pas oublier que l’auto-édition est du pain béni pour les maisons d’édition classique. Cela leur permet de faire leur marché, de voir les auteur(e)s qui arrivent à bien vendre.

On peut prendre ici l’exemple d’Alice Quinn qui est désormais signée par une major de l’édition papier et qui profite ainsi de la puissance de feu médiatique qui en découle, et les « facilités » en terme de correction, de mise en page, de relecture. Tout ce qu’un(e) auteur(e) auto-édité doit faire par soi-même.

Dans un billet coup de gueule récent, Agnès de Destination Passions disait ce qu’elle pensait des auteur(e)s incapables de sortir du « mode promotion » de leurs oeuvres, oubliant le reste du monde. Je cite un passage du billet en question qui est parlant selon moi :

Je profite donc de cet article pour pousser un gros coup de gueule contre certains auteurs qui ne savent rien faire d’autre que se regarder le nombril et gonfler un peu le torse au moindre propos positif les concernant. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce genre d’auteur est plus fréquent qu’on le croit et quand vous regardez dans l’autoédition, c’est une invasion.
[…]
Qu’espèrent-ils tous ces nombrilistes de la capsule ? Que toute personne avec laquelle ils rentrent en contact se mettra à genoux devant eux et se précipitera sur leur prose ? Moi j’en ai rien à foutre de leur prose ficelée de façon intestinale et qui ne vous vaudra qu’une bonne visite chez le toubib. Pourquoi s’acharner si certains en ont rien à faire de ce que vous pensez de leur crotte ? Es-ce utile de dépenser de l’énergie à faire de nombreux emails aux uns et aux autres pour les informer de telle ou telle chose avec au passage quelques petits conseils d’”amis” ? Ils ne semblent avoir rien compris et un seul conseil s’impose pour eux : retourner à la case départ et tout réapprendre à l’exception des cas désespérés…

C’est une attaque violente et pourtant très réaliste du petit monde de l’auto-édition. Quoique la version musicale de l’auto-édition n’est pas meilleure. Je dois dire que j’adore Bandcamp, et que c’est devenu ma source principale d’approvisionnement en terme de musique. Mais pour un album que je présente sur le blog, j’aurais dû écouter dix sombres bouses pour trouver une pépite.

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En vrac’ rapide et culturel.

Un minuscule en vrac’ culturel pour une fois.

Ce n’est pas grand chose, désolé, mais j’ai pas mal de choses en cours en ce moment, et pas forcément informatique 🙁

Vieux geek, épisode 33 : Shinobi, Dragon Ninja, Bubble Bobble, Tetris. Les bornes d’arcade de mon adolescence !

Dans le livre que j’ai rédigé à la demande et en collaboration avec les éditions Larousse, « Complètement geeks », il y a une page consacré aux bornes d’arcades.

Pour moi, les bornes d’arcades, ça me fait penser à l’odeur des Lucky Strike – la seule que j’ai fumé m’a donné une crise d’asthme carabinée – aux pièces de 5 et 10 francs (bicolores ou pas), la musique des Doors à fond la caisse (le film d’Oliver Stone est sorti vers 1991, non ?), et surtout à la Maison des Jeunes qui se trouvait à quelques dizaines de mètres du lycée où j’ai terminé ma scolarité secondaire.

En dehors des babyfoot, il y avait deux caissons qui contenaient des écrans cathodiques avec des jeux vidéos qui variaient en moyenne tous les 3 mois. C’était la pause quotidienne de mes années lycée (septembre 1989 à juin 1993).

Entre midi et quatorze heures, quelques dizaines de lycéens venaient se détendre et se changer les idées. Une bande de joueurs, issus de la terminale C (science et maths), passait une quinzaine de minutes à jouer après avoir inséré une pièce de 10 francs pour avoir 5 ou 7 crédits. Je me suis toujours demandé si le fait d’être dans la classe de terminale la plus corsée en matière scientifique donnait un avantage aux jeux vidéo payants. Un mystère qui ne sera jamais résolu ! 😀

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En vrac’ avant le pont du premier mai.

Comme je compte profiter du « pont » du premier mai avec un peu d’avance, pour quelques démarches administratives et pour m’avancer sur un projet scriptural qui a pris du retard, voici un en vrac’ assez varié pour tenir jusqu’au 3 mai, même si la publication du tutoriel d’installation pour Archlinux est prévue pour le 1er mai.

C’est vraiment du varié. Commençons par le logiciel libre.

  • Dans la catégorie des OS libres vraiment peu connu, parlons d’un BSD du nom de MidnightBSD, qui sort en version 0.6. C’est un OS libre vraiment étrange, même pour un curieux comme moi !
  • Dans la catégorie des projets sérieux, notons l’arrivée de la version 5.0 RC de la Mageia.
  • Dans la catégorie « What The F*** ? », la Chromixium OS. En gros, une Ubuntu avec Openbox, Plank, quelques outils de Lxde pour reproduire ChromeOS, l’OS de Google. Autant prendre une clé USB, récupérer une compilation effectuée par « Arnold The Bat », vous aurez quelque chose de plus utilisable et qui utilise le vrai code de Google ! 🙂

Parlons culture :

Voila, c’était pas grand chose pour aujourd’hui. Bonne fin de journée.

« Dramatis Personæ » des Rise of Avernus : un nouvel EP qui dépote !

Début février 2015, je parlais du premier LP du groupe de metal australien Rise of Avernus, « L’appel du vide », sorti en 2014.

Sorti en mars 2015, la composition du groupe a été modifié. La chanteuse et organiste a été remplacée par Mares Refalaeda, qui devait relever un sacré défi.

C’est donc curieux que j’ai lancé la lecture de l’album sur la page bandcamp du label qui produit Rise of Avernus.

Le nouvel EP propose 5 pistes, le tout pour un peu moins de 30 minutes. Mais ce sont 30 minutes qui sont très bien employées.

Dès le début de la première piste, on retrouve l’ambiance de l’album précédent. On est en « terrain conquis ». La maitrise et la montée en puissance sont un vrai délice. Le growl est mélodieux, on ne tombe pas dans la facilité du « growl pour le growl ». On sent la maitrise de la nouvelle organiste dans les parties qui lui sont consacrées.

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