Le nécro-commerce : « nouvelle » idée pour vendre de la galette plastifiée ?

Quand j’étais au lycée (entre 1989 et 1993), il ne se passait pas une année sans qu’on trouve « par miracle » une nouvelle série d’inédits de Jimi Hendrix ne soit proposé à la vente.

Plus de 15 ans sont passés, et encore récemment, on a eu droit à l’arrivée prochaine d’une nouvelle série d’inédits de Jimi Hendrix ou plus récemment, près de 3 ans après sondécès médiatisé à un nouvel album d’inédits de Gregory Lemarchal, ce dernier – histoire de se donner une bonne conscience ???? – au profit de l’Association Gregory Lemarchal qui lutte contre la mucoviscidose.

Comment ne pas rapprocher cette sortie du grand barnum qui a accompagné l’explosion des ventes d’albums – post-mortem – de Michael Jackson et de l’exploitation jusqu’à plus soif des dernières images du vivant de celui qui s’était autoproclamé « King of the pop ».

Et que dire de la réédition de la totalité des albums des Beatles, alors qu’il ne reste plus que la moitié du groupe encore en vie – au profit des héritiers de Michael Jackson qui avait en 1985 racheté les créations des Fab Four – à savoir Richard Starkey (alias Ringo Starr) et Paul McCartney ?

Alors l’industrie du disque – qui ment comme une arracheuse de dents, cherchant un bouc émissaire idéal dans leur non adaptation à l’internet et à la musique numérisée dans les vilains pirates – cherche-t-elle une nouvelle façon de siphonner encore plus les portefeuilles des consommateurs déjà vidés par la démultiplication des supports de loisirs depuis des années (cd, dvd, musique sur téléphone portable, jeux vidéos, etc…)

En tout cas, je l’avoue : ras le popotin du nécro-commerce et du matraquage médiatique actuel.

Ah, Hope Sandoval… Quel bonheur.

Normalement, je devais parler dans cet article d’un truc de g33k, mais ayant reçu le dernier Hope Sandoval & The Warm Inventions, j’en profite pour faire une rapide note sur celui-ci.

Hope Sandoval, c’est la chanteuse du duo Mazzy Star, dont j’avais parlé dans un billet sur mon autre blog, il y a environ un an.

Comme pour l’album « So Tonight That I Might See » (sorti il y a 16 ans !), Hope Sandoval nous propose un album tout en douceur, jazzy, lascif – mais pas lassant.  Quand on commence à l’écouter, on se repose, et on laisse l’esprit vagabonder dans un monde de douceur. Et on s’étonne que presqu’une heure est passée quand l’album se termine.

A découvrir pour changer un peu de la daube avariée actuelle !

Ligne de failles : drame familial en quatre actes.

Ce roman de Nancy Houston nous plonge dans le quotidien de quatre enfants agés de 6 ans, chacun étant le fils ou la fille du personnage de la partie qui suit. Deux garçonnets (Sol et Randall) et deux fillettes (Sadie et Kristina) nous racontent leur vie. Leur vie qui est bouleversé par les conséquences des actes des adultes de leur époque.

Entre chaque génération (Sol qui vit en Californie en 2004, Randall qui vit à Haïfa en 1982, Sadie qui vit au Canada en 1962 et Kristina en 1944 en Allemagne), les liens sont tissés. Telle une enquête policière, Nancy Houston posent les jalons parfois énigmatiques qui s’éclaircissent d’une partie du roman sur l’autre.

Un roman un peu déroutant au début, mais qui est très intéressant au final.

L’arbre d’Argent : un grand Lisa Gerrard.

2006. Lisa Gerrard sort un nouvel album, « The Silver Tree ». Et contrairement au reste de ses créations, celui-ci n’est pas sorti chez 4AD.

Dès le début, on retrouve des sons connus. Les 6 minutes de la première piste « In Exile » passe en un instant, bercé par la voix enchanteuse de Lisa Gerrard.

Après un court entracte, « Come Tenderness » vient bercer l’auditeur, et on a l’impression que Lisa Gerrard nous serre dans ses bras. Une musique pure, éthérée enveloppe l’auditeur. La transition avec la piste suivante est transparente. « The Sea Whisperer » est un autre bijou de l’album.

« Mirror Medusa » signe l’absence de Lisa, mais ce n’est que pour mieux revenir. Les cordes de ce morceaux donnent une ambiance sombre, à l’image de la pochette qui n’est pas des plus joyeuses.

Justement, avec la piste « Space Weaver », Lisa nous revient encore plus éthérée, encore plus spirituelle. Spiritualité complété par un « abwoon » (Le « Notre Père » en Araméen) jadis publié sur « Immortal Memory ».

Suit « Serenity », déjà interprété durant la tournée mondiale de Dead Can Dance en 2005 sous le nom de « Yamyinar »

Arrive le titre le plus sombre (et le plus long) de tout l’album : « Towards the tower ». Froid, c’est le moins qu’on puisse dire. Lugubre aussi. A ne pas écouter en pleine nuit par mauvais temps 😉

Après deux morceaux très court (« Wandering Star » et « Sword of the samurai ») arrive un morceau superbe, qui me laisse presque sans mot : « Devotion ». La voix de Lisa Gerrard nous emporte encore un fois. Et il ressemble étrangement à « Sanvean » disponible sur l’album « The Mirror Pool« .

« The Valley of The Moon » conclue cet album, digne héritier de son premier opus en solo « The Mirror Pool« . J’attends avec impatience de pouvoir écouter son dernier album « The Black Opal », bien qu’il soit déjà disponible à la vente sur son site.

« La bataille Hadopi »… Réflexion à chaud

J’ai fini « La bataille Hadopi« , et j’avoue que cela n’a fait que confirmer ce que je savais déjà : hadopi est un sacré merdier, usine à gaz génératrice d’erreurs judiciaires à la pelle.

L’adresse IP comme preuve ? Autant jouer à la roulette russe avec 5 balles dans le barillet. On a plus de chance de s’en sortir indemne. Cf l’imprimante réseau accusée de piratage

D’ailleurs, l’IPv6 va bientôt rentrer en oeuvre, norme définie en 1998. Voici que l’on peut lire pages 93 et 94 du livre :

Toutes ces histoires de traçage des adresses IP étaient peut-être encore
valables quand seul IPv4, le « vieil » Internet, existait avec sa quantité restreinte
d’adresses IP6. Nous sommes déjà à l’heure de la nouvelle génération d’Internet,
IPv6, où chaque équipement pourra avoir des dizaines ou des milliers d’adresses
IP. L’évolution naturelle du média va donc dans la direction d’une multiplication
incroyable du nombre d’adresses IP, où chaque individu dispose de centaines
de milliers d’adresses possibles, qui, en outre, ne pourront de plus pas être
rattachées à un utilisateur, car elles seront établies de nature manière transitoire
et à la seule discrétion des équipements utilisés.

Avec IPv6, on atteint au chiffre de plusieurs milliards d’adresses par personne
sur Terre. Les nouveaux réseaux de téléchargement sécurisés utilisent déjà
IPv6, comme tout bon protocole d’Internet tourné vers l’avenir. Oh mon
Dieu ! Personne n’a donc prévenu le gouvernement d’une telle évolution
technologique… qui date de 1998 ?

En effet, avec IPv4, on a une adresse composée de 4 nombres, allant de 0 à 255, soit 256^4 = 4 294 967 296 adresses, en gros 4,3 milliards d’adresses.

Pour IPv6, je cite l’article de Wikipedia :

On dispose ainsi d’environ 3,4×10^38 adresses, soit 340 282 366 920 938 463 463 374 607 431 768 211 456, soit encore, pour reprendre l’image usuelle, plus de 667 132 000 milliards (6,67×10^17) d’adresses par millimètre carré de surface terrestre.

Autant dire que l’identification par l’adresse IP, c’est du vent, non ? Mais faire comprendre cela aux politiciens intoxiqués par les majors – dont l’image de moine copistes luttant contre l’imprimerie est franchement adaptée – c’est une autre paire de manches…

« L’échange » : un film à déconseiller aux âmes sensibles…

Ce petit bijou avec Angelina Jolie, John Malkovitch et Jeffrey Donovan (l’inspecteur de police qu’on a envie de transformer en hachis parmentier) se base sur un fait divers, de la fin des années 1920, les meurtres de Wineville.

En dehors du fait divers qui est assez sordide, le film montre comment la police de Los Angeles de l’époque avait tout fait pour masquer son incompétence.

C’est un film très dur, mais aussi magnifique. J’avoue que je ne suis pas sorti indemne du visionnage du film. C’est avec Gran Torino un des meilleurs films que j’ai vu cette année.

Quels sont les CDs que j’ai acheté cette année ?

Lisant le livre « La Bataille Hadopi« , le mensonge mis en avant par les majors du disque – qui représentent à elles seules environ 72% de la musique commercialisée en 2004 – est que les ventes de CDs n’arrêtent pas de baisser.

Il est vrai que la qualité du remplissage des galettes plastifiées n’est pas en cause…

En me basant sur mes achats de 2009 (et comme l’année est presque finie c’est déjà intéressant) voici ce que j’ai acheté, 95% du temps à prix cassés, car payer 17 € un album de 12 titres alors qu’en 1989 j’ai acheté une compilation de 16 titres environ 130 francs (soit environ 20 € actuels), très peu pour moi désormais.

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Ca y est ! J’ai mon exemplaire de « La bataille Hadopi »

Reçu ce matin au courrier, mon exemplaire de « La Bataille Hadopi » publié par InLibroVeritas. Je l’avais précommandé il y a une grosse quinzaine de jours.

Bon, ce n’est qu’une version bronze, mais c’est déjà plus agréable à lire qu’un pdf, non ? 😉

La bataille hadopi, version bronze

J’y retourne, je compte écrire un article à la fin de sa lecture 😉

« The Wicker Man » : un film envoutant…

En 1973, sort un film avec Christopher Lee et Edward Woodward : « The Wicker Man. »

Conseillé par une de mes collègues de travail – qui a une culture cinématographique qui m’étonne toujours – j’ai été accroché de la première à la dernière minute. Mais rien ne vaut le résumé du film :

Sur une île de la Manche où d’ordinaire rien ne se passe, des disparitions d’enfants finissent par alerter la police. L’enquête met au jour des évènements étranges. La population semble se livrer à des cérémonies d’un autre âge.

J’ai été envouté par le film, et durant tout le film, on ne sait sur quel pied danser. Avec un jeune Christopher Lee (débarrassé de son rôle de Dracula) et un Edward Woodward qui joue un policier au raisonnement froid, on est pris entre deux feux.

Qu’est-ce qui est vrai ? Qu’est-ce qui est faux ? Et qui est donc cet homme d’osier (traduction littérale de « Wicker Man »).

A voir pour se changer un peu des daubes actuelles produites par brouettes entières.