Mardi musical, partie 2 : « Braaahhhlitz » d’Aaahhh Records

Aaahhh Records est un netlabel indépendant spécialisé dans la musique libre. C’est via ce netlabel que j’ai découvert Bryyn ou encore Julia Kotowski alias entertainment for the braindead .

L’année dernière, le netlabel avait sortie une première compilation, Denmaaahhhrk. Le supergroupe aaahhchestra s’est reformé de nouveau.

Cette année le netlabel récidive avec braaahhlitz. C’est un album de 8 titres qui mélangent toutes les influences, allant de morceaux inspirés folk à des morceaux plus pop-rock, voire hip-hop comme sur le dernier titre. Il dure moins d’une demi-heure.

L’ensemble est téléchargeable gratuitement, mais l’on peut faire un don. J’ai aimé le côté improvisé de l’ensemble, qui ne se prend pas la tête, et qui veut juste faire passer un bon moment à l’auditeur.

L’album est disponible sous licence CC-BY-NC. Laissez vous tenter, c’est un album qui ne cherche pas à révolutionner le monde, mais juste à vous faire passer du bon temps !

Mardi musical, partie 1 : « Coughdrops in Autumn » d’Antoine Martel

J’avais parlé rapidement d’Antoine Martel dans un billet fourre-tout il y a un peu plus d’un an.

J’avais résumé le style en disant : « si vous aimez le mélange rock, pop à tendance acoustique et celtique. »

La sortie de son premier album officiel m’a permis de découvrir une nouvelle facette de cet artiste.

C’est une influence à la Robert Allen Zimmerman avec l’utilisation d’une guitare sèche seule mâtinée d’harmonica.

Après un très doux « Mother’s Nature Cure », on revient à des mélodies plus teintée rock avec « Giving Tree ».

« 4 of 5 » nous offre un titre plus doux, mais très entraînant. Un instrument revient souvent, c’est le piano. Un titre comme « How Things Change » lui donne la part belle.

Il y a aussi des titres qui fleurent bon les années 1960 dans leur composition, comme « Mary-Jane », et c’est très sympa d’avoir un titre aussi décalé.

« City in Ruin » a été pour moi le titre le plus sombre de l’album. « No Place for good men » pourrait d’ailleurs lui disputer cette place.

Bien que l’album soit en « name your price », j’ai donné 10$ car l’album les vaut largement.

Si vous aimez les mélodies douces, la guitare sèche, les influences pop, folk, rock, l’harmonica, foncez écouter l’album. Enfin, c’est vous qui voyez !

En vrac’rapide culturel.

Pour débuter cette semaine, un en vrac’ assez branché culture.

Maz Plant Out : un mélange détonnant.

J’ai découvert le groupe français Maz Plant Out via un message d’Eric, responsable du site Au Bout du Fil.

Pour définir le groupe, je reprendais une partie de leur biographie :

MAZ PLANT OUT est un groupe Pop-Rock Indé composé de 5 musiciens. Porté par une voix envoûtante ce groupe à l’univers intimiste, féminin, coloré allie subtilement rythmes trip hop, puissance rock, corps sonores et virtuosité des cordes.

L’univers du groupe oscille entre soif de vivre et mélancolie : la bande originale de moments de vie, scénarios lunatiques.

Les influences du groupe vont de Fiona Apple à Maurice Ravel, en passant par Bjork, Radiohead, Massive Attack…

Je vous le concède, ça fait un mélange assez détonnant. Sur leur page officielle, j’ai pu écouter quatre extraits de leur premier album « Taste Of Home ». D

J’ai vraiment accroché, et pour pouvoir écouter l’album en entier, il n’y avait plus qu’une solution : leur page Deezer.

Le mélange des genres musicaux proposés par le groupe m’a tout de suite accroché l’oreille, et je me suis renseigné pour avoir une petite galette plastifiée.

Si vous aimez les groupes aux multiples influences et sachant les mélanger avec talent, laissez trainer vos oreilles du coté de Maz Plant Out, vous ne serez pas déçu !

« Mother Earth » d’Ayten : encore un excellent exemple des heavenly voices.

Pour commencer cet article, une petite définition, un peu de culture n’a jamais tué personne, sauf preuve du contraire 😀

Les « heavenly voices« , merci wikipedia, sont :

[…] un nom de genre pour désigner globalement différents types de musiques atmosphériques faisant la part belle aux voix féminines éthérées et féeriques ; une musique souvent associée au mouvement gothique. On parle volontiers de « musiques féeriques » pour décrire l’heavenly voices, mais ce terme crée beaucoup de confusion et de malentendus car il recouvre en fait plusieurs tendances stylistiques distinctes bien qu’apparentées tels que l’ethereal wave, la darkwave néoclassique, la dream pop, le médiéval gothique1 ainsi que certaines formes de musiques du monde et folk centrées sur des voix etherées.

Parmis les grandes voix dans ce domaine, je citerais mon artiste lyrique préférée, Lisa Gerrard (Dead Can Dance) ou encore Elizabeth Frazer (Cocteau Twins et le premier album du supergroupe « This Mortal Coil »)

J’ai appris via sa page noomiz qu’Ayten mettait en précommande via le site de financement participatif PledgeMusic son premier album. Après avoir déposé un « don » de 20 € (et oui j’aime les bonnes vieilles galettes plastifiées), j’ai patienté en croisant les doigts en ce matin du 17 mars, j’ai eu le lien pour récupérer l’album en mp3 😀

C’est aussi le troisième projet que j’ai pu voir aboutir en utilisant le financement participatif, après l’album de Bryyn et celui des Lorraine McCauley and The Borderlands.

Si vous n’avez pas pu participé au financement, vous pouvez en savoir plus sur cette artiste, et écouter des morceaux de l’album « Mother Earth ». Avec un peu de chance, d’autres exemplaires – physique ou numérique – seront mis en vente par la suite sur le site officiel de l’artiste ?

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Amanda Fucking Palmer, une artiste qui met les pieds dans le plat ?

J’avoue que j’aime beaucoup ce que fait cette artiste, même si je ne l’ai vraiment découvert qu’à la fin des années 2000, quand une ancienne collègue m’a fait découvrir les Dresden Dolls. Puis, je l’avais mise de coté, et quand j’ai pu écouter « Theatre Is Evil« , j’ai plongé tête la première dans sa discographie au point de l’avoir d’une manière assez complète.

Dans une vidéo enregistrée sur le site TED, elle revient sur sa carrière et raconte comment elle a débuté dans le milieu artistique en jouant l’automate de rue.

Elle raconte aussi comment avec son groupe, « The Dresden Dolls« , la major qui les produisait considérait que 25 000 exemplaires de son album en quelques semaines était un échec (vers 7 minutes 30 de la vidéo). Soit selon les standards français un demi-disque d’or (depuis 2009) et 20 fois moins selon les standards aux Etats-unis.

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Vive les « petits » labels musicaux.

Dans un article récent, je parlais du dernier opus du groupe Heligoland, « Saint Anne ».

Aimant beaucoup le travail de ce groupe, et en faisant quelques recherches, je me suis aperçu que sur leur page Bandcamp, seul 4 de leur 5 albums sont disponibles chez eux.

En effet, leur premier opus, « Shift These Thoughts » n’est pas directement disponible chez eux.

Après quelques recherches, je suis tombé sur le premier label du groupe, Big Rig Records qui propose à la vente leur premier opus.

Et même si je ne suis pas chaud à l’idée de commander en Australie (par rapport aux délais de livraison), j’ai eu la surprise de recevoir ma commande, une dizaine de jours après l’avoir passée, et 5 jours après la confirmation de l’envoi.

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« Factory Of Dreams », le premier album des « Seven Nails ».

Seven Nails, c’est un groupe de métal symphonique et progressif allemand. Il est composé de Daniela Marx (Chant), Julian Volkmann (Chant), Marion Hüttl (Violon et chant),Tim Lobitz (Claviers), Mathias Schmid (Guitare), Leo Reinhardt (Basse) et Johannes Auer (Batterie).

Leur premier album, « Factory Of Dreams » est sorti le 15 février 2013. Je l’ai trouvé alors que je cherchais sur Bandcamp des albums de métal symphonique avec du chant. Et j’avoue que c’est d’abord la pochette qui m’a tapé dans l’oeil.

Dès la première piste, l’ambiance est lourde. Un tonnerre nous accueille, mélangé à une ambiance très « faustienne ». On se croirait devant un chateau en ruine, à la recherche d’un abri pour la nuit.

Le titre éponyme nous propose une rythmique typique du métal symphonique. Il est agréable de noter que les voix sont claires et que c’est un mélange de voix féminine et masculine. Le violon que l’on peut entendre est un vrai, ce qui est agréable.

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Origins de « Bend The Sky » : une initiation au métal symphonique.

S’il est un genre musical qui connait les dérivées par dizaine, c’est bien le métal. Je connaissais le métal progressif, le heavy métal, le métal industriel, et j’ai récemment découvert ce qu’on appelle le métal symphonique.

Vous prenez du métal, et vous lui rajoutez des composantes de musique orchestrale classique (piano, violons) et voila le travail.

Recherchant donc du métal symphonique instrumental, j’ai fouillé Bandcamp et je suis tombé sur le premier album des australiens de « Bend The Sky »

Il s’intitule « Origins ». Composé de 12 pistes (de 4 à 6 minutes), il propose une initiation intéressante à cette composante du métal. Dès la première piste, « Reform » qui commence par une intro au piano classique, on est ensuite projeté dans des rythmiques métal, même si le piano revient, accompagnés de guitares puissantes et d’une batterie juste ce qu’il faut de puissance sans tomber dans le lourd.

Il faut noter que les morceaux sont inspirés des canons de la musique classique : comme des choeurs qui entame le morceau « Tempest », par exemple. Sans oublier la présence de passages acoustiques qui permettent une montée en puissance des titres, comme sur « Glaciers ».

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La Suède, l’autre pays du Métal ? L’exemple avec Astolat.

Hier, je cherchais de la musique que l’on peut qualifier de métal progressif, un peu à l’image de ce qu’à fait Opeth durant la plus grande partie de sa carrière.

Mélanger du bon gros métal, du growl, du chant clair et des mélodies de 10 minutes super travaillées. Je vous conseille des morceaux comme « Ghost of Perdition » ou encore « The Leper Affinity » pour savoir ce que veux dire métal progressif.

Donc comme je le disais, hier, en allant sur Bandcamp et en fouillant la catégorie Métal, je suis tombé sur Astolat, et leur premier EP, « The Faceless Mask » .

Il ne faut pas se laisser avoir par la première piste titrée en suédois (et désolé, mon suédois est rouillé, donc je ne me risquerais à aucune traduction) qui nous propose un morceau uniquement au piano, chargé d’une forte dose d’ambiance assez glauque.

Et c’est à partir de la deuxième piste qu’on se prend une claque monumentale. Le titre éponyme de l’EP contient des mélodies typique du métal, mais assez travaillée (on est dans le progressif ici), avec une voix féminine en chant clair qui donne un côté accrochant au titre.

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