Quand la frappadinguerie frappe, ça donne des envies bizarres…

Je dois dire qu’en ce moment, l’informatique libre m’ennuie sur certains plans. Par exemple, le développement au point mort pour dosbox-x depuis une dizaine de jours au moment où je rédige ce billet. Même avec la vraie vie qui intervient, ça commence à faire long, surtout avec 5 modifications de code en attente d’être appliquée.

Ce qui tombe mal étant donné que j’apprécie cet émulateur et que je crains qu’il ne finisse par être abandonné 🙁

La curiosité et une machine virtuelle de test plus tard, j’ai franchi le Rubicon et j’ai activé le dépot gnome-unstable sur mon Archlinux réelle pour avoir en avance Gnome 43. J’ai quand même attendu que la quasi-totalité des paquets soient disponibles avant de tenter la migration. J’ai quand même un restant de prudence 🙂

Je dois dire que pour le moment, je suis super content de l’ensemble. Bon, ça ne fait – au moment où je rédige ce billet – qu’une petite heure que Gnome 43 est installé. Je pense que la migration vers les dépôts de tests se fera d’ici la fin du mois avec une arrivée sur les dépôts stables vers le 5 ou 10 novembre.

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Ah, la quête sans fin de la distribution GNU/Linux ultime…

Je dois dire que je ris à me faire péter les côtes quand je vois un article ou une vidéo sur Youtube qui parle de la « distribution (GNU/Linux) ultime ». Cette quête est comme celle du Graal : sans fin car il ne peut pas exister de distribution ultime.

Si c’était le cas, il ne devrait plus rester qu’une poignée de distributions, que ce soit les distributions mère (Archlinux, Debian, Fedora, OpenSuSE et Slackware) ou les distributions filles comme Manjaro, Gecko Linux ou encore la plus célèbre de toutes – toutes proportions gardées – Ubuntu et sa floppée de saveurs officielles ou pas.

Ce que l’on peut avoir au mieux, c’est une distribution qui corresponde le plus à un cahier des charges précis, établi plus ou moins consciemment.

Que ce soit le format de publication (en continu ou semestriel, annuel voire bisannuel), l’environnement graphique (Environnement de bureau ou gestionnaire de fenêtres), le navigateur internet, la gestion des paquets logiciels (interface graphique ou ligne de commande), le noyau Linux (LTS ou court terme), etc.

Je pourrai rajouter encore d’autres caractéristiques, mais je pense avoir cité les principales. La zone des commentaires est présente pour rajouter des critères. Je dois dire que je n’avais pas le choix pour des raisons techniques, ni l’envie, de changer d’écosystème quand j’ai eu mon Ryzen3 2200G en février 2018.

J’ai galéré durant plusieurs mois, en gros jusqu’en octobre 2018 pour pouvoir enfin accéder à une gestion potable du GPU intégré au processeur d’AMD. Il m’était indispensable de toujours avoir le dernier noyau pour être tranquille. L’utilisation aurait été horrible si j’étais resté avec le dernier noyau LTS de l’époque, le 4.14 si mes souvenirs sont bons.

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En vrac’ de fin de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce troisième vendredi d’octobre 2022.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

L’album live d’Ysma, « The Gronau Variations » est officiellement disponible sous la forme d’un coffret CD + DVD en plus de la version numérique.

Pour finir, un nouvel extrait du futur album de Collapse qui doit sortir le 4 novembre 2022.

Sur ce, bon week-end !

« Les Magnifiques » de François Merlin, un deuxième opus de qualité.

Le 18 octobre 2022, le deuxième album de François Merlin a été publié chez Araki Records. Intitulé « Les Magnifiques », c’est un album de 8 pistes pour environ 37 minutes. J’avais parlé du premier album de François Merlin en novembre 2018.

J’étais donc impatient d’écouter le nouvel opus, pour savoir si le post-rock qui m’avait emballé lors du premier album est toujours présent dans le deuxième album. La réponse est simple, c’est le cas 🙂

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En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce troisième mercredi d’octobre 2022. Oui, c’est maigre, mais c’est pas de ma faute 😀

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Sur ce, bonne fin de semaine !

Gnome 43, grosse évolution plus que révolution.

Gnome 43 est officiellement sorti fin septembre 2022 et il n’est toujours pas – au 18 octobre 2022 – disponible sur Archlinux.

En attendant, il est possible de passer par un dépôt tiers, mais il n’y a aucune garantie de stabilité. Le mieux est de faire « mumuse » avec cette version dans une machine virtuelle que sur votre vrai ordinateur sous peine de perdre des données.

Après avoir installé une Archlinux avec les outils de Matmoul (ArchFI et ArchDI), j’ai réussi à truander Pamac pour que le dépôt tiers de Fabian Bornschein ne vienne se mettre en travers.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce deuxième mercredi d’octobre 2022. Pas grand chose à se mettre sous la souris en ce moment…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Sur ce, bonne fin de semaine !

Et de 4500… Déjà ?!

Quand on maintient un blog en vie au-dela de l’âge respectable de 10 ans, on arrive à accumuler plusieurs centaines voire plusieurs milliers de billets.

En ce 10 octobre, je fête donc le 4500e billet. 4500 en un peu plus de 17 ans au compteur. Soit 264 billets par an. Ce qui est une sacrée moyenne. Depuis environ un an, je me limite à 10 voire 12 billets par mois, ce qui fait un maximum de 144 billets. Et encore, faut-il les sortir 🙂

Il m’aura fallu 2 ans et 3 mois pour rajouter les 500 derniers articles enregistrés. En effet, le billet numéro 4000 avait été publié en juillet 2020.

La prochaine étape symbolique sera le 5000e billet. Dans le billet de juillet 2020 j’estimais l’arrivée de celui-ci en 2024. Vu ma vitesse de croisière actuelle, ce sera plutôt courant 2025 voire 2026. Si je maintiens encore le blog en vie à cette époque.

Mine de rien, je ne me pensais pas que WordPress encaisserait aussi facilement plus de 4500 billets. Plutôt solide le bougre 🙂

Allez, bonne journée.

En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce premier mercredi d’octobre 2022.

  • Dans la série « je me base sur Archlinux pour pondre une sombre daube », je demande la CachyOS, une base Archlinux avec KDE et 9 autres environnements de bureau.
  • Prenez une base Debian (ou Devuan ?), rajoutez-lui Lxde, secouez le tout et vous obtiendrez l’espagnole Loc-OS. Locos, ça veut dire fous en espagnol, non ?
  • Haplo a sorti fin septembre – début octobre la version de démo de Tenebra 2, suite de l’excellent Tenebra, pour les ordinateurs C64 et Plus4 sans oublier les émulateurs 🙂

Côté culture ?

Collapse, groupe grenoblois de post-rock, annonce la sortie de son 4e album, « Ἀνάγκη » pour le 4 novembre. En attendant, un premier extrait est disponible sur leur page youtube.

Ajout au 7 octobre : l’album « Ἀνάγκη » est disponible en pré-commande.

Pour finir ce billet, le longplay quasi-complet de la démo de Tenebra 2 auquel ne manque que le 9e niveau. Bon visionnage.

Sur ce, bonne fin de semaine !

En faisant revenir aussi vite Unity, Canonical n’est-il pas allé un peu trop vite en besogne ?

Unity, l’environnement par défaut d’Ubuntu a existé entre la 11.04 (ou 11.10, ma mémoire me joue des tours) jusqu’à la 17.04 en avril 2017, soit 5 ans et demi au moment où je rédige cet article.

Unity a toujours été – historiquement et techniquement parlant – une surcouche pour la logithèque de Gnome. Une preuve ? Une capture d’écran de la Ubuntu 17.04 alias Zesty Zapus avec le gestionnaire de fichiers Files en version 3.20.4.

Si vous voulez récupérer l’image ISO de cette version ancestrale, voici un lien qui vous aidera.

J’ai récupéré il y a quelques jours la bêta d’Ubuntu Unity 22.10. Et j’ai été surpris du résultat. Revoir Unity ne m’a fait ni chaud ni froid, mais par contre la logithèque proposée m’a fait tiquer.

Pas de Nautilus, mais Nemo, l’explorateur de fichiers. Pas de Calculatrice ou de bloc-notes de Gnome. À la place, les outils de Mate. Je n’ai pas poussé l’étude plus loin, craigant de tomber sur des outils pour Xfce. Le mélange aurait été complet ainsi.

J’ai enregistré une vidéo dans la série « Les pitreries du libre » consacré à cette saveur adoptée un peu trop rapidement à mon humble avis.

Est-ce que Canonical a voulu surfer sur la nostalgie de cet environnement qu’il a laissé tombé courant 2017 ? Peut-être mais en tout cas, que vous aimez ou détestiez Unity, il est de retour.

Je me demande si les ports d’Unity sur d’autres distributions qu’Ubuntu vont reprendre… Vu la merde noire que cela a été à l’époque, je pourrai faire mon plein de pop-corn 🙂