Xfce 4.13.x : ça donne quoi au bout de presque 4 ans de développement ?

Il y a des projets qui ont un développement plutôt lent. C’est le cas de Xfce. Le 11 février 2015, je faisais un article qui parlait de Xfce 4.11, futur Xfce 4.12 qui sortit deux semaines plus tard environ.

Depuis, le développement de la version 4.14 pour migrer vers gtk3 a été lancé. Contrairement à son collègue Mate-Desktop a fini sa migration en mars 2017 avec sa version 1.18 en proposant des versions intermédiaires, Xfce veut faire le grand bond d’un coup.

Bien que Manjaro propose Xfce 4.13 avec sa saveur principale et que cette dernière souffre d’un léger bug graphique comme montré dans la vidéo ci-après, j’ai voulu voir où en était cet environnement au niveau de sa migration vers gtk3.

Par chance, 90% des paquets sont disponible directement sur AUR, j’ai dû importer depuis le site AUR archive les paquets suivants : orage-git, parole-git et tumbler-git. Ce qui m’a franchement simplifié la tâche, même si le paquet xfce4-cpufreq-plugin-git a été un purge à faire recompiler.

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La route du logiciel libre à 100% est-elle pavée de bonnes intentions ?

Note au 18 janvier 2019 : suite à une prise de bec dans les commentaires à cause d’une fausse manipulation de ma part, je ferme ceux-ci après avoir virés les dits commentaires. Désolé, mais je n’ai pas le temps physique de gérer actuellement une nouvelle crise.


Cela fait maintenant près de 23 ans que j’ai goûté pour la première fois au monde linux. C’était via une Slackware Linux proposée avec le magazine PC-Team et son numéro 9 de janvier 1996.

Autant dire que ça date pas mal… Au fur et à mesure des années, j’ai connu les grands noms de l’époque dont une partie a survécu avec plus ou moins de succès. Depuis presque 10 ans j’utilise au quotidien Archlinux. Ce qui m’a sensibilisé au logiciel libre et à la volonté de réduire la dépendance maximale aux composants logiciels non libres.

Cependant, comme toute volonté de se libérer le plus possible, voire complètement, cette route est pavée de pas mal d’embuches. Entre 2008 et 2009, j’ai dû batailler ferme avec un circuit wifi Atheros qui n’était pas encore complètement reconnu en utilisant l’enrobeur ndiswrapper.

Au fil des années, j’ai pu me passer de la quasi-majorité des codes non-libres qui ont tourné sur mes équipements successifs, le plus gros succès ayant été l’utilisation au quotidien de Nouveau pour faire fonctionner mes cartes Nvidia successivement abandonnées par leur créateur.

Mais je n’ai toujours pas franchi le cap de l’installation du noyau linux-libre, vous savez le noyau dont les composants non-libres, spécialement les micrologiciels ont été enlevés.

Pour une simple et bonne raison : sans des micrologiciels non libres comme le microcode AMD pour mon Ryzen3 2200G, gérer correctement le GPU est une galère sans nom et j’ai dû batailler ferme pour faire supporter complètement mon GPU durant plusieurs mois. Sans le microcode non-libre, je n’imagine pas les galères que j’aurais encore dû supporter.

Sur le plan des distributions officiellement adoubées par la Free Software Foundation, les progrès ont été énormes, bien que des écueils comme la BLAG (une mauvaise idée au final vue la facilité théorique de libérer complètement une Fedora Linux vue la politique de RedHat pour les logiciels non-libres) aient existé. J’en ai d’ailleurs parlé dans cet épisode de ma série « Les distributions GNU/Linux (in)justement oubliées.

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Mise à jour de mon tutoriel pour Archlinux de Janvier 2019

Un petit billet pour effectuer une mise à jour bienvenue du guide publié le 1er janvier 2019.

En effet, j’ai effectué des modifications au niveau de la lisibilité – quelques lourdeurs en moins ! – ainsi qu’au niveau de la section de Cinnamon. L’arrivée des KDE Frameworks 5.54 ont été l’occasion rêvée de mettre à jour le guide. La version 62b est donc disponible.

Comme d’habitude, les versions sur github et framagit sont toujours – ou presque – à jour 🙂

Bon téléchargement et bonne lecture 🙂

Le relais nature du Delta de l’Eyre, un coin sympathique pour se promener.

Cela fait plus de 3 ans que je n’avais plus rien posté dans la catégorie « Vie sur le bassin d’Arcachon » de mon blog.

Cette envie m’est venue après la énième insulte postée via un proxy anonymisant – TOR pour cet usage, c’est tellement dépassé – dont je parle sur l’instance diaspora* de Framasoft.

J’ai donc eu besoin de m’aérer l’esprit, loin des conneries que l’on peut trouver sur le grand nain ternet. J’ai donc pensé au relais nature du Delta de l’Eyre qui se trouve à quelques kilomètres de chez moi. Pas de site officiel, mais une page que j’ai pu trouver chez le fesseur de caprins.

J’en ai profité pour faire une petite vidéo filmée avec mon vieux Wiko Freddy tout pourri, donc la qualité ne sera pas des plus extraordinaires. Désolé 🙁

Voila, j’espère que cela vous donnera envie de venir vous y promener.

Ah, ublock origin et les images ISO Manjaro Tux’n’Vape.

Comme vous le savez, je suis un des membres d’un des projets du monde libre francophone parmi les moins aimés – et on se demande bien pourquoi ? – Manjaro Tux’n’Vape.

Aucun projet n’est parfait et il y a quelques mois, nous avions rajouté en dur – ouh les vilains ! – l’extension µblock origin pour Mozilla Firefox. Courant novembre ou décembre 2018, l’équipe d’Archlinux a décidé d’empaqueter une bonne quinzaine d’extensions assez populaires pour le navigateur de la Mozilla Foundation.

Dans le lot, µblock origin. Or, si on veut installer l’extension, il y a un conflit de fichiers. J’ai ouvert un bug sur le tracker de tux’n’vape pour que ce conflit ne soit plus qu’un mauvais souvenir très bientôt, et donc pour les prochaines images ISO qui au moment où j’écris cet article devraient sortir fin février ou début mars 2019.

J’ai donc enregistré une petite vidéo qui montre comment éliminer le conflit en question

Mis à part Murphy qui s’est invité en fin d’enregistrement, vous savez comment faire pour contourner ce petit bug.

Comme quoi, faire du SAT (service après téléchargement), ce n’est pas toujours des plus compliqués !