En attendant l’arrivée d’une « Ubuntu Lumina Desktop » ou d’une ISO communautaire pour la Manjaro Linux, à quoi ressemble ce nouvel environnement de bureau ?

Vous ne connaissez pas Lumina Desktop ? C’est un environnement basé sur QT5, tout comme LXQt ou encore Plasma, mais qui utilise comme gestionnaire de fenêtre fluxbox.

Développé par les équipes de PC-BSD, c’est un environnement qui se veut léger. Le code pour la version 1.0 ayant été gelé le 8 juillet 2016, j’ai eu envie de faire « mumuse » avec cet environnement qui se veut minimaliste. Selon l’article qui annonce le gel du code, la date visée pour la publication de la version 1.0.0 est la mi-août 2016.

Pour tester le dit environnement, je suis parti d’une base Archlinux avec un Xorg préinstallé. Il existe un paquet pour Lumina Desktop 0.8.8 – au moment où je rédige cet article, le 22 juillet – donc sérieusement obsolète. Une version git dont il faut corriger légèrement le PKGBUILD nous permet d’accéder à une version presque 1.0.0.

Dans ma machine virtuelle dédiée, j’ai modifié le PKGBUILD en commentant la ligne suivante :

$srcdir/lumina/libLumina/make-linux-distro.sh Debian

Pour avoir la gestion du réseau, j’ai rajouté dans la ligne depends le paquet networkmanager-qt. Enfin, j’ai modifié la ligne du qmake-qt5 en rajoutant « QMAKE_CFLAGS_ISYSTEM= » ce qui donne au final :

qmake-qt5 QMAKE_CFLAGS_ISYSTEM= PREFIX="/usr" QT5LIBDIR=/usr/lib/qt

J’ai rapporté le correctif le 1er juillet 2016, mais le mainteneur semble s’en préoccuper autant que de sa première couche-culotte.

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Confession d’un amateur de musique, épisode 2 : Genesis et le rock progressif.

Après un épisode consacré à Dead Can Dance et aux musiques médiévales, passons à un autre grand amour de ma vie musicale, le rock progressif.

Quand j’étais tout petit, dans les années 1980, Genesis avait déjà amorcé son tournant pop-rock. Ce n’est que dans les années 1990, avec une émission musicale de M6 qui m’a beaucoup aidé à mon éducation culturelle que j’ai pu découvrir ce qui allait mettre des années à germer dans mon esprit : l’amour du rock progressif des années 1970.

C’est vers 1991 ou 1992, que dans un numéro de « Culture Rock » consacrée à l’année 1973 que j’ai vu apparaître une séquence de l’introduction du titre « Dancing with the Moonlit Knight » interpreté par Peter Gabriel.

Ma première et seule réaction à l’époque fut de me dire : « C’est quoi ça ? »

Mais la graine était plantée, il fallait lui laisser le temps de germer. Cela a pris une bonne douzaine d’années, durant lesquelles j’ai écouté la bonne sousoupe commerciale des maisons de disques, avec des exceptions notables comme quelques albums des Who (« Tommy » et « Who’s Next ») ou encore des Beatles.

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Maintenant que la Slackware Linux 14.2 est sortie, où en est la MLED 14.2 ?

En janvier 2016, je faisais un article sur la MLED 14.2 (encore en cours de développement, et assez proche d’une version alpha). La Slackware Linux 14.2 étant sorti le 1er juillet 2016, j’ai eu envie de voir où en était la future MLED 14.2.

Comme pour l’article du mois de janvier, je tiens à préciser les points suivants :

  1. J’ai décidé de faire cet article sans contacter l’auteur auparavant.
  2. La MLED 14.2 n’est pas encore sortie. On peut dire que la version que je vais présenter est une béta avancée.
  3. La seule version officielle stable au moment où je rédige cet article, c’est la MLED 14.1. C’est clair ?

J’ai donc repris mon article de janvier 2016, en l’adaptant. Mais trève de bavardage, attaquons le vif du sujet.

Comme base de départ, j’ai pris l’ISO DVD de la Slackware Linux 14.2 en 64 bits. Puis mon ami VirtualBox a chauffé pour la suite de l’article.

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OpenMandriva 3.0rc1 : où en est l’acharnement thérapeutique sur le cadavre de la Mandriva Linux ?

Je ne suis pas un grand fan du projet OpenMandriva qui – à mes yeux – est un parasitage du projet qui est le vrai héritier de la Mandriva Linux, j’ai nommé la Mageia.

La dernière fois que je parlais de la OpenMandriva, c’était en mai 2014, pour la sortie de la version 2014.0.

Je concluais l’article ainsi :

Ensuite, y a-t-il un quelconque intérêt à avoir deux distributions qui se battent pour continuer à faire vivre la Mandriva Linux ? Ne serait-il pas mieux de regrouper toutes les énergies sur une distribution unique et déjà bien implantée ? Je n’ai pas la réponse à la question, mais à chaque fois que je vois deux distributions aussi proche dans l’idée comme OpenMandriva Lx et Mageia, je me dis qu’il y a un léger problème quelque part.

Le projet OpenMandriva n’ayant sorti aucune version majeure en 2015, on pouvait penser qu’il allait finir aux abonnés absents, mais il faut se méfier de l’eau qui dort. En effet, sur les notes de publication de la OpenMandriva Lx 3.0rc1, on apprend que les paquets sont recompilés avec LLVM en lieu et place de gcc (pourquoi pas), que Plasma 5.6 remplace le vieillissant KDE SC 4.x, un noyau linux 4.6.4 et qu’il utilise Calamares (le projet développé par Manjaro Linux) pour installer la OpenMandriva sur le disque dur.

J’ai donc téléchargé l’ISO et vérifiée l’intégrité de celle-ci via le fichier sha1sum fourni. J’ai ensuite lancé mon ami VirtualBox pour faire mumuse avec la OpenMandriva.

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 24 : les mini-séries des années 1980.

Il y a toujours eu des mini-séries ou des séries bouche-trou pour compléter une grille des programmes suite à une création qui s’est lamentablement viandée auparavant.

Il y a deux séries qui sont restées dans ma mémoire, Manimal (1983) et Tonnerre Mécanique (alias « Street Hawk » en VO – 1985).

La première nous raconte les aventures du docteur Jonathan Chase, incarné par Simon McCorkindale (1952-2010), qui a un don particulier : pouvoir se métamorphoser en animal (panthère, aigle entre autres) pour aider la policière Brooke, incarnée par Melody Anderson à résoudre des énigmes policières.

Si la série est restée dans ma mémoire, malgré le fait qu’elle n’a eu que 8 épisodes (en comptant le pilote), c’était pour les scènes de transformation de Jonathan.


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