Qemu 1.5 : un début de concurrence pour Gnome Boxes ?

J’ai parlé de Gnome Boxes, l’interface utilisateur graphique de qemu pour Gnome dans un billet de novembre 2012.

M’occupant le paquet qemu-git sur AUR, j’ai pu constaté quelques modifications intéressante au niveau du code de qemu, en jetant un oeil sur le dépot git de développement.

La première modification a été postée le 21 février 2013 en fin de journée, et le texte qui l’accompagne est clair :

gtk: make default UI (v5)

A user can still enable SDL with ‘-sdl’ or ‘-display sdl’ but start making the
default display GTK by default.

I’d also like to deprecate the SDL display and remove it in a few releases.

Une traduction rapide donne :

gtk : en faire l’Interface Utilisateur par défaut (v5)

Un utilisateur peut toujours activer SDL avec ‘-sdl’ ou ‘-display sdl’ mais commençons à proposer l’affichage GTK par défaut.

Je voudrais aussi déprécier l’affichage SDL et l’enlever dans quelques versions.

Cette modification m’a permis de trouver un message sur la liste de publication de Qemu où on apprend que cette modification est en cours depuis… 7 ans 🙂

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Origins de « Bend The Sky » : une initiation au métal symphonique.

S’il est un genre musical qui connait les dérivées par dizaine, c’est bien le métal. Je connaissais le métal progressif, le heavy métal, le métal industriel, et j’ai récemment découvert ce qu’on appelle le métal symphonique.

Vous prenez du métal, et vous lui rajoutez des composantes de musique orchestrale classique (piano, violons) et voila le travail.

Recherchant donc du métal symphonique instrumental, j’ai fouillé Bandcamp et je suis tombé sur le premier album des australiens de « Bend The Sky »

Il s’intitule « Origins ». Composé de 12 pistes (de 4 à 6 minutes), il propose une initiation intéressante à cette composante du métal. Dès la première piste, « Reform » qui commence par une intro au piano classique, on est ensuite projeté dans des rythmiques métal, même si le piano revient, accompagnés de guitares puissantes et d’une batterie juste ce qu’il faut de puissance sans tomber dans le lourd.

Il faut noter que les morceaux sont inspirés des canons de la musique classique : comme des choeurs qui entame le morceau « Tempest », par exemple. Sans oublier la présence de passages acoustiques qui permettent une montée en puissance des titres, comme sur « Glaciers ».

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En vrac’ rapide et libre.

Comme j’ai pas trop le temps – ni l’envie – de pondre un long billet aujourd’hui, un en vrac’ rapide et libre fera l’affaire !

Voila, c’est tout pour aujourd’hui !

La Suède, l’autre pays du Métal ? L’exemple avec Astolat.

Hier, je cherchais de la musique que l’on peut qualifier de métal progressif, un peu à l’image de ce qu’à fait Opeth durant la plus grande partie de sa carrière.

Mélanger du bon gros métal, du growl, du chant clair et des mélodies de 10 minutes super travaillées. Je vous conseille des morceaux comme « Ghost of Perdition » ou encore « The Leper Affinity » pour savoir ce que veux dire métal progressif.

Donc comme je le disais, hier, en allant sur Bandcamp et en fouillant la catégorie Métal, je suis tombé sur Astolat, et leur premier EP, « The Faceless Mask » .

Il ne faut pas se laisser avoir par la première piste titrée en suédois (et désolé, mon suédois est rouillé, donc je ne me risquerais à aucune traduction) qui nous propose un morceau uniquement au piano, chargé d’une forte dose d’ambiance assez glauque.

Et c’est à partir de la deuxième piste qu’on se prend une claque monumentale. Le titre éponyme de l’EP contient des mélodies typique du métal, mais assez travaillée (on est dans le progressif ici), avec une voix féminine en chant clair qui donne un côté accrochant au titre.

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LSD Linux : quand la systemd-o-phobie est poussée dans ses retranchements.

LSD Linux, ce n’est pas une distribution basée sur le psychotrope si cher à la génération flower power, c’est pour dire Less SystemD.

C’est une distributions GNU/Linux hybride un peu bizarre. Prenez le mélange suivant :

  1. Pacman, le gestionnaire de paquet d’Archlinux
  2. Les scripts de démarrage SysVinit
  3. Des paquets compilées à la sauce Linux From Scratch
  4. Un noyau linux « zen-kernel »

Et vous obtiendrez un liveCD assez léger, uniquement en 64 bits, et un peu bizarre pour tout dire. Ma curiosité l’a emporté et j’ai donc récupéré hier l’image ISO en utilisant l’outil wget.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://heanet.dl.sourceforge.net/project/lesssystemdlinu/snapshots/xfce4/LSD_XFCE4_x86_64-14_02_2013.iso
–2013-02-18 19:51:57– http://heanet.dl.sourceforge.net/project/lesssystemdlinu/snapshots/xfce4/LSD_XFCE4_x86_64-14_02_2013.iso
Résolution de heanet.dl.sourceforge.net (heanet.dl.sourceforge.net)… 2001:770:18:aa40::c101:c142, 193.1.193.66
Connexion vers heanet.dl.sourceforge.net (heanet.dl.sourceforge.net)|2001:770:18:aa40::c101:c142|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 275775488 (263M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «LSD_XFCE4_x86_64-14_02_2013.iso»

100%[======================================>] 275 775 488 36,0KB/s ds 63m 21s

2013-02-18 20:55:19 (70,9 KB/s) – «LSD_XFCE4_x86_64-14_02_2013.iso» sauvegardé [275775488/275775488]

Et j’ai lancé une machine virtuelle Qemu pour tester l’ensemble.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom LSD_XFCE4_x86_64-14_02_2013.iso -no-frame --boot order=cd &

Déjà rien que la mascotte elle fout la trouille… J’avoue que j’ai eu un début d’infarctus en la voyant pour la première fois !

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