Manjaro Linux 0.8.3 : vers une uniformisation des interfaces graphiques ?

Manjaro Linux, la dérivée d’Archlinux qui monte en popularité en ce moment, est dans le développement de sa version 0.8.3. Même si la version principale est toujours celle utilisant Xfce, la version Gnome / Cinnamon prend du galon petit à petit. Et surtout, une lente uniformisation apparait.

Ouvrons une parenthèse :

Cet article n’a pas pour but de se plonger dans les profondeurs de cette version, mais prévu pour plus tard, pour la sortie de la Release Candidate de la 0.8.3, d’ici une grosse dizaine de jours environ.

Fermons la parenthèse 🙂

Pour montrer ceci, j’ai pris des ISO de la version 0.8.3pre2, officiellement disponible le 8 décembre, (une 0.8.3pre1 à jour conviendrait aussi) aussi bien pour Xfce que pour Cinnamon. J’ai installé les deux dans des machines virtuelles, et j’ai installé sur les deux le noyau linux 3.6.8 en lieu et place du 3.4.20, avec la commande :


sudo mhwd-kernel linux36 rmc

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Bridge Linux 2012.12 : Dommage, on est presque dans l’utilisable.

En mars dernier, j’avais étrillé la Bridge Linux, car elle n’était pas vraiment bien finie. La sortie d’une version en ce début décembre m’a donné envie de lui redonner une nouvelle chance, histoire de voir les évolutions accomplies en l’espace de 9 mois.

J’ai donc pris l’ISO xfce en 64 bits, car à l’origine, la Bridge Linux proposait Xfce.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom bridge-xfce-2012.12-x86_64.iso -no-frame --boot order=cd &

L’installateur est en grande partie le même, bien qu’amélioré au niveau de la gestion des traductions et des langues. Cependant, si vous utilisez une machine avec un UEFI, il faudra mettre les mains dans le cambouis pour installer le gestionnaire de démarrage, comme indiqué dans le fichier « README » disponible sur le bureau.

Très bon point, l’installateur est traduit, et il se résume à suivre les étapes les unes après les autres.

Et surtout – j’ai pu vérifier cela hier soir dans un test préliminaire – il ne faut pas créer de partition /boot séparée, la distribution ne démarrera pas, le noyau étant déclaré comme introuvable. De plus, il faut partitionner à la main, alors que la plupart des autres dérivées d’ArchLinux propose un partitionnement automatisé 🙁

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SalixOS 14 est sortie, vive la Slackware Linux pour être humain glabre :)

7 semaines après la sortie de la version béta 1 dont j’ai parlé début octobre, , après 4 versions RCs, voici enfin la version finale de la SalixOS 14.

La version 14.0 de la SalixOS se base sur la Slackware Linux 14.0, avec Xfce 4.10, Midori en lieu et place de Mozilla Firefox, Exaile pour le son, Parole pour la vidéo, LibreOffice 3.6.3 pour la bureautique, flash préinstallé (les barbus sont invités à sortir de la salle, merci), etc…

J’ai mis la main sur la version 64 bits de la Salix 14.0 en saveur Xfce.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom salix64-xfce-14.0.iso -no-frame -boot order=cd &

L’installateur se lance, et j’ai choisi le mode installation automatisée, et l’installation complète. Elle est assez simple d’accès, et j’ai vraiment apprécié la facilité pour choisir le fuseau horaire ou encore la traduction à utiliser.

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OS4 OpenDesktop, la distribution GNU/Linux pour une utilisation « simplifiée » ?

OS4 OpenDesktop, c’est encore une distribution GNU/Linux, dont le crédo est, je cite :  » It aims for ease of use and user friendliness and falls into the line of what we call « simplified computing » ce qu’on peut traduire par : « Elle vise la simplicité d’utilisation et la convivialité pour tombé dans ce que nous appellons « l’informatique simplifiée ». »

Et malgré que le nom lui ressemble un peu, ce n’est pas vraiment le descendant du vénérable et malheureux concurrent de Microsoft Windows, OS/2 d’IBM.

Basée sur une Xubuntu Linux 12.04.x LTS, elle reprend en partie une interface assez connue par les vieux de la vieille, j’ai nommé l’interface de NeXT.

Dès l’installation, on peut comprendre que simplifiée veut dire très gourmande : pas moins de 7 Go sont demandés dès le départ. Et pour cause. Tous les outils possibles et imaginables sont préinstallés. Autant dire, qu’en dehors des mises à jour, il n’y a pas grand chose à rajouter.

On trouve de tout : de quoi faire des retouches photos, de quoi programmer, faire de la navigation web, bref, il n’y a que l’embarras du choix. La gestion des logiciels passe par Synaptic.

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Funtoo Linux, suite et fin.

Dans un précédent article, j’avais été bloqué au redémarrage. La faute au xfs. Donc, j’ai retenté ma chance, et je suis reparti sur les routes de la geekitude informatique linuxienne – euh, y a pas un pléonasme ? – avec une Funtoo Linux, cependant, cette fois, j’ai utilisé VirtualBox et des partitions en / et /home en ext4.

Le point qui m’a le plus ennuyé, c’est la reconnaissance du circuit son, qui m’a fait recompiler au moins 3 fois le noyau. Pour l’affichage, un petit emerge xf86-video-virtualbox. Et surtout, ne pas nettoyer le code compilé du noyau, même s’il prend près de 700 Mo. Et comme je suis un grand fou furieux, j’ai utilisé le code source le plus proche de l’original pour le noyau, le paquet vanilla-sources, me permettant d’avoir le 3.6.6. Chez Gentoo Linux, on est limité au noyau linux 3.5.7 avec le même paquet.

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Phoronix : mea culpa mais pas trop :)

Souvenez-vous, c’était en août dernier. En grande pompe, un commit inséré dans l’outil tasksel était monté en épingle pour annoncer que Debian GNU/Linux laissait tomber Gnome pour Xfce pour son image CD1.

Phoronix pondait un article sur ce changement. Cependant, rien n’était plus prématuré que cette annonce. J’avais fait un article barbant sur l’installation d’une Debian GNU/Linux après le dit commit. Et étrangement, c’était Gnome et non Xfce qui était proposé par défaut.

Bref, l’histoire aurait pu en rester là… Mais Phoronix en rajoute une couche, récemment, annonçant que finalement, le changement d’environnement n’aurait pas lieu, l’équipe de développement de Debian GNU/Linux ayant réussi à réduire Gnome pour le faire rentrer dans l’ISO en dessous des mythiques 700 Mo.

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Installer une Funtoo avec Xfce : le retour, deuxième partie.

A la fin de la première partie, j’avais lancé la compilation de Xorg, avec un petit emerge x11-xorg Pour gagner du temps, j’ai rajouté la valeur VIDEO_CARDS= »vesa » dans le fichier /etc/portage/make.conf

Et j’ai profité de la compilation de Xorg pour générer les traductions nécessaire à l’utilisation de la Funtoo Linux.

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Que devient la Sidux, euh, je voulais dire Aptosid ?

La seule fois que j’avais testé Aptosid, distribution qui veut apporter la version Debian GNU/Linux unstable au linuxien lambda, c’était en juin 2010. En mai dernier, je parlais de son fork communautaire.

Et il faut dire que l’actualité de la Sidux est assez morne : rien de nouveau sur la sortie de la version Thanatos mis à part l’annonce de la disponibilité de t-shirts en août dernier.

J’ai donc récupéré la dernière image de la Sidux disponible, avec wget :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://debian.tu-bs.de/project/aptosid/release/aptosid-2011-03-ponos-xfce-amd64-201112312100.iso
–2012-10-29 09:20:50– http://debian.tu-bs.de/project/aptosid/release/aptosid-2011-03-ponos-xfce-amd64-201112312100.iso
Résolution de debian.tu-bs.de (debian.tu-bs.de)… 134.169.172.5
Connexion vers debian.tu-bs.de (debian.tu-bs.de)|134.169.172.5|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 514850816 (491M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «aptosid-2011-03-ponos-xfce-amd64-201112312100.iso»

100%[======================================>] 514 850 816 897KB/s ds 7m 14s

2012-10-29 09:28:04 (1,13 MB/s) – «aptosid-2011-03-ponos-xfce-amd64-201112312100.iso» sauvegardé [514850816/514850816]

Et j’ai fait chauffer mon qemu 🙂


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom aptosid-2011-03-ponos-xfce-amd64-201112312100.iso -no-frame -boot order=cd &

L’installation a été très simple, le seul hic a été qu’il a fallu définir à la main le partitionnement du disque dur.

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Gnome 3.6, la version qui sera le cercueil de Gnome 3.x ?

Je suis un vieil utilisateur de Gnome (en gros depuis la version 2.12.x), mais je me pose la question pour savoir si je vais migrer ou pas vers la version 3.6 de Gnome.

En effet, tout comme pour Unity et de Microsoft Windows 8, les concepteurs de l’interface considèrent que les machines de bureau et les portables sont désormais quantité négligeable.

Les concepteurs d’interfaces nouvelle génération font une énorme conn… bêtise en jettant à la poubelle un peu trop vite les machines fixes et les portables.

Une tablette qui a au maximum une surface de 10 ou 11 pouces sera toujours moins confortables à l’utilisation qu’une machine avec un clavier et une souris, surtout si on reste de la bureautique de base… Ou encore du jeu vidéo, de la retouche photo, etc…

D’ailleurs, il est intéressant de noter qu’on trouve un peu partout des claviers sans fils pour les tablettes tactiles, quelque soit la marque concernée.

J’ai installé une ArchLinux sur mon portable, pas que la Viperr soit une mauvaise distribution, loin de là. Mais j’ai fini par craquer, et mettre un environnement ArchLinux.

Et dessus, pour faire des tests, j’ai activé le dépot Gnome Unstable même si celui-ci n’est pas complètement terminé. Il faut dire que le mainteneur de gnome pour Archlinux a fait un choix radical : support unique de systemd pour les paquets Gnome.

Et le non passage complet à systemd doit être un facteur de ralentissement à l’arrivée d’une version complète du port de Gnome pour Archlinux, même si celui-ci est bien avancé.

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Salix 14.0 béta 1 : la slackware pour être humain en pleine ébullition.

La Slackware Linux est comme Ubuntu, une distribution qui connait des versions dérivées, même si elles sont largement moins nombreuses. Parmi les dérivées de la Slackware Linux, il y a entre autres la Absolute (dédiée aux machines à ressources modestes) et la SalixOS.

La première version béta de la SalixOS 14 étant disponible, j’ai voulu voir ce que donnait cette préversion. La dernière fois que j’ai parlé de la SalixOS, c’était fin 2011.

J’ai donc récupéré l’ISO en version 64 bits, et j’ai lancé l’installation dans une machine virtuelle VirtualBox. J’ai choisi d’automatiser au maximum l’installation, aussi bien sur le plan du partitionnement du disque que de la mise en place, prenant une version « complète ».

L’installation est la même que dans le précédent article, donc, inutile d’en rajouter des tonnes. L’ajout d’un compte utilisateur est très simple, même si une installation en mode ncurses pourrait effrayer un peu au premier abord 🙂

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