Une expérience intéressante : la suppression des applications de réseaux (a)sociaux de mon téléphone portable.

Cette idée m’est venue alors que je me rendais à une obligation d’ordre personnelle. Je me préparais à traverser au niveau d’un feu tricolore quand j’ai vu des personnes de tous les âges, les yeux rivés sur l’écran minuscule de leur téléphone portable. Qui pour envoyer un message sur Twitter, Mastodon restant un réseau de geeks qui se fait petit à petit noyauter par les dérives des personnes soi disant éveillées qui voient des problèmes surtout où il n’y en a pas. Qui pour envoyer la dernière photo en date sur Instagram ou sur Facebook. Bref…

Je me suis donc dit : est-ce que je serai capable de virer les clients twitter et Mastodon de mon téléphone portable sans en ressentir un quelconque manque ? Et bien, depuis plus d’une semaine les deux applications ont été virées sans que je ressente un manque trop important. Au contraire, cela me permet de voir à quel point l’addiction aux écrans – quelqu’ils soient – touchent toutes les générations.

Cela me fait aussi gagner des précieuses minutes quand je vais faire mes courses. En effet, je ne suis plus tel un zombie, le nez en direction du téléphone portable alors que je me déplace en même temps.

Donc mon conseil, que vous aurez envie de suivre si vous le voulez : essayez ce que j’ai fait. Vous aurez moins besoin de brancher votre téléphone portable sur votre chargeur aussi. Que du positif…

Surtout, cela m’a permis de faire baisser ma tension artérielle pour ne pas me prendre la tête avec la dernière tragédie en cours… Qui font passer les guéguerres intestines du monde libre bureautique (système d’init, paquets universels, multiplication sans fin des distributions GNU/Linux) pour des bagarres d’école maternelle.

Je viens de débloquer un « succès » : être traité de réactionnaire par une Baizuo sur Twitter :)

Commençons l’article par une définition. C’est quoi un Baizuo ? Dixit notre ami intemporel wikipedia :

Baizuo (白左, báizuǒ, abrégé de 白人左派, báirén zuǒpài1, litt. « gauche blanche ») est un néologisme chinois péjoratif désignant une personne occidentale naïve ou hypocrite, qui ne militerait pour la paix et l’égalité que pour satisfaire un sentiment de supériorité morale. Son progressisme et son sens du politiquement correct favoriseraient le retour de valeurs rétrogrades. Arrogant et condescendant, le baizuo se poserait en sauveur.

Le terme est l’équivalent de « social justice warrior » (« guerrier de la justice sociale ») en Occident.

J’ai fait une capture d’écran que j’ai caviardé au maximum pour ne garder que les morceaux intéressants. En effet, j’ai commis un crime impardonnable pour les personnes se déclarant progressistes en suivant les préceptes du « progressisme » version 2021.

Je ne sais plus pour quelle raison précisément, mais l’anathème est si facile dans cette mouvance que du jour au lendemain, l’excommunication peut vous frapper sans prévenir.

Voici que j’ai mis dans ma biographie Twitter, ayant rajouté « Réactionnaire de gauche ! » à la suite de l’incident :

Vous connaissez le vieux même internet : « On the Internet, nobody knows you’re a dog », dont je reproduis l’image ci-dessous :

En clair, on peut affirmer tout et son contraire sans avoir besoin d’apporter la moindre preuve. Sur le réseau à clash qu’est Twitter, c’est encore plus vrai. D’ailleurs, c’est le carburant de Twitter, que l’on peut qualifier du café du commerce avec les piliers de bars qui se sentent pousser des ailes avec l’idée complètement fausse  (cf l’affaire Mila actuellement devant les tribunaux) que les pseudonymes les protègent.

Ma position est simple sur le plan du « progressisme » actuel, c’est l’inverse complet du combat d’un certain Martin Luther King qui disait en 1963 ceci :

I have a dream that my four little children will one day live in a nation where they will not be judged by the color of their skin but by the content of their character.

Que l’on peut traduire par :

Je rêve que mes quatre petits-enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère.

Je ne pense pas que ce soit le cas, 58 ans après que le discours ait été prononcé.

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« Wintersongs » de Solventis : de la dark folk de haut vol.

L’oiseau bleu est parfois source de découvertes intéressantes. J’ai ainsi fait la connaissance d’un groupe toulousain de dark folk du nom de Solventis en jetant un oeil à un message du groupe de death metal mélodique Aephenamer. Outre le fait que cette fois j’espère pouvoir les voir en concert – après une occasion ratée lors de leur passage à Bordeaux en 2019 – il y a sur l’affiche l’annonce de la présence de Solventis.

J’ai effectué quelques recherches. Outre la classique page sur Facebook, il y a aussi une page bandcamp avec le premier EP du groupe sorti en août 2018.

Sur le plan technique, c’est un EP des plus classiques : 5 titres pour un peu plus de 17 minutes.

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Après l’abandon partiel de Youtube, au tour de Twitter ?

Il y a deux semaines, au moment où je rédige cet article, le 27 novembre 2018, j’annonçais l’arrêt de ma chaîne Youtube suite à plusieurs événements qui m’avait fait comprendre qu’il était temps pour moi au bout de 10 ans de présence en tant que créateur de mettre la clé sous la porte.

J’ai bien eu quelques personnes qui ont sabré le champagne et m’ont dit qu’ils étaient content que le parasite / cas social / emmerdeur (rayez la mention inutile) se tire enfin pour laisser la place aux autres vidéastes du domaine…

Je dois dire que j’ai gagné en calme et en sérénité, n’étant plus à la course à l’audience – bien que n’ayant jamais monétisé quoi que ce soit – ni à me dire : « Putain de bordel de pompe à merde, qu’est-ce que je pourrai sortir comme vidéo dans 48 heures ? »

Heureusement, il reste encore des chaines sérieuses francophones qui parlent de Linux sur Youtube. Ce sont les chaines suivantes, dont certaines sont encore minuscules et ne demandent qu’à grandir :

Il y en a peut-être d’autres, mais ce sont les seules que je considère apporter un tant soit peu de contenu sans tomber dans le blabla inutile ni dans la volonté de vous vendre quelque chose à tout prix.

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Plus d’un an sur Mastodon, le « twitter du libre », un premier bilan.

Ce billet est en quelque sorte la suite d’un billet écrit en novembre 2017 qui parlait de mes 3 ans de présence sur pod diaspora* de Framasoft.

Mon compte y existe toujours, et j’avoue que je m’y sens bien, surtout après l’annonce programmée de la fermeture à terme de Google Plus en octobre 2018.

D’ailleurs mon abandon du concurrent malheureux de Facebook créé par Google a été presque indolore. Mon compte sur framapiaf frôle en ce 17 novembre 2018 près de 4000 pouets (l’équivalent des tweets), et un demi-millier de personnes me suivent. Soit 10 fois moins de publications que sur mon compte tweeter (ouvert en 2010) qui n’a que 200 abonnés de plus.

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