Le retour de Javascript ;)

Troisième volume de la saga de Javascript. Lors de l’épisode précédent (il y a 3 semaines), je parlais déjà d’une version béta 7 qui commençait à se faire attendre (et qui n’est toujours par sortie au moment où je rédige ces lignes).

Pour mémoire, dans le précédent test, les résultats à SunSpider était de 440 ms et le score obtenu au benchmark v8 (version 5 à l’époque) était de 2236 points.

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Archlinux n’est pas Ubuntu…

Sur plusieurs plans, dont le plan philosophique (KISS) ni sur le plan de la part de marché et de la reconnaissance au niveau « grand public » (dans le sens linuxien du terme).

Ce matin, j’ai eu droit à un petit courrier (que je ne reproduirais pas, par respect pour le secret de la correspondance privée), qui me faisait passer l’information suivante : Python 3 est désormais dans le dépot [extra] de la distribution Archlinux, et que les personnes s’occupant de paquets tiers (donc sur AUR) devait faire les modifications qui vont bien pour que les paquets fonctionnent encore.

Je passerais sur la petite phrase sirupeuse de fin du courrier, qui est digne d’un ministre de la culture récent 😉

Je comprends maintenant ce que voulais dire Cyrille Borne quand il parlait d’une Ubuntu (dans le sens d’une distribution ayant une grande notorioté) comme nécessité.

En effet, il est nécessaire de comprendre que seule une distribution aussi connue qu’Ubuntu peut se permettre ce genre de changement (comme jadis l’arrivée de Pulse Audio dans une certain Ubuntu Hardy Heron), car il aura une communauté suffisamment importante pour promouvoir les nouvelles versions et nouvelles technologies.

Il faut être réaliste car des distributions comme Archlinux ou Frugalware (pour citer les deux distributions qui incarne le rolling release depuis des années), ce n’est pas à la portée du switcher de base.

Cette arrivée précoce de Python 3 (ce n’est que la version 3.1 de Python, et des entités plus « importantes » comme la Fondation Mozilla n’envisage pas le passage vers Python 3 avant un bon bout de temps) ressemble plus à un coup d’orgueil qu’à une nécessité technique réelle.

Que l’on me comprenne bien : je ne nie pas l’idée qu’il faudra un jour passer à Python 3. Mais qu’une version plus avancé de Python 3 (comme une 3.2 voire une 3.3) serait plus adaptée au final.

Confondre vitesse et précipitation est une erreur. Maintenant, pour le moment, Frugalware me convient. Reste à savoir si elle me conviendra suffisamment longtemps, ou si, d’ici quelques semaines ou mois, je ne reviendrais pas vers Archlinux, ou je ne me plongerais pas dans une autre distribution, allant même jusqu’à la distribution source, avec une distribution comme une gentoo par exemple.

Parlons simplement de la sortie de la version 1.4pre1 de la Frugalware Linux.

Devil505 en parlera surement bientôt : la première préversion de la Frugalware Linux 1.4 est sortie. Au lieu de faire un article rébarbatif, j’ai eu l’idée suivante : montrer la Frugalware dans ses versions pour Gnome, KDE et Xfce.

A noter que la version KDE utilise un affichage en 16 bits – en utilisant le truc évoqué ici – car le 24 bits donne des problèmes d’affichage assez ennuyeux, les teintes bleutées devenant jaunes 🙁

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OpenSuSE 11.3, quel – rapide – bilan 3 mois après sa sortie ?

La distribution au caméléon est sorti le 15 juillet dans sa version 11.3. J’ai donc utilisé – vilain internaute que je suis – le torrent de l’image DVD en 64 bits pour voir quel était l’état des lieux de la distribution 3 mois après sa sortie.

J’ai donc ensuite utilisé la machine virtuelle habituelle, à savoir une PC émulé avec 32 GiO de disque dur et 1,5 GiO de mémoire vive.


fred@frugalware:~/download/ISO à tester$ qemu-img create -f raw disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=34359738368
fred@frugalware:~/download/ISO à tester$ kvm64 -hda disk.img -cdrom openSUSE-11.3-DVD-x86_64.iso -boot d &

Coté installation, j’ai choisi les options par défaut, en prenant l’interface Gnome. Oui, car malgré un passage durant environ 2 mois sous KDE (à l’époque de la version 4.3), je préfère Gnome à KDE.

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Parabola GNU/Linux : une archlinux libérée, enfin, si on veut ;)

Parabola GNU/Linux, c’est un peu ce qu’est la Trisquel pour Ubuntu : une version utilisant le noyau linux-libre et quasi-exclusivement des logiciels libres. Pour le quasi, la raison est donnée un peu plus loin dans l’article 😉

J’ai donc récupéré l’image ISO de la version « core » datant de début octobre. Il faut savoir que les dépôts de la Parabola sont assez lents 🙁

fred@frugalware:~/download/ISO à tester$ wget -c http://repo.parabolagnulinux.org/isos/x86_64/parabola-2010.10.01-core-x86_64.iso
–2010-10-15 13:22:58– http://repo.parabolagnulinux.org/isos/x86_64/parabola-2010.10.01-core-x86_64.iso
Résolution de repo.parabolagnulinux.org (repo.parabolagnulinux.org)… 69.163.153.218
Connexion vers repo.parabolagnulinux.org (repo.parabolagnulinux.org)|69.163.153.218|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 341835776 (326M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «parabola-2010.10.01-core-x86_64.iso»

100%[======================================>] 341 835 776 68,3K/s ds 35m 39s

2010-10-15 13:58:37 (156 KB/s) – «parabola-2010.10.01-core-x86_64.iso» sauvegardé [341835776/341835776]

Et ensuite, j’ai lancé la machine virtuelle habituelle : 1,5 GiO de mémoire vive, 32 GiO de disque.


fred@frugalware:~/download/ISO à tester$ qemu-img create -f raw disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=34359738368
fred@frugalware:~/download/ISO à tester$ kvm64 -hda disk.img -cdrom parabola-2010.10.01-core-x86_64.iso -boot d &

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En ce geek day…

Nous sommes donc le 10 octobre 2010, qu’on peut réduire en 101010, soit 42 en langage binaire. Et 42, pour une génération de fondus de technologie sachant encore lire, c’est un nombre magique.

C’est aussi aujourd’hui que sort une nouvelle version semestrielle de la distribution qui est presque devenue le synonyme de GNU/Linux, j’ai nommé Ubuntu 10.10, alias « Maverick Meerkat ».

Sans aucun doute, cette version sera un succès, même si ce n’est que la première étape vers une future version LTS, la 12.04 (sortant en avril 2012).

Bref, c’est en ce jour de jouissance intense pour les utilisateurs d’Ubuntu que sort la nouvelle mouture. Mais c’est aussi une occasion pour constater un mouvement de fond : l’abandon progressif d’une partie des grandes distributions dérivées d’ubuntu pour s’en affranchir. Cyrille Borne a déjà mieux parlé que moi de ce phénomène dans ce billet par exemple.

De mémoire, voici les distributions qui louchent (plus ou moins) vers Debian pour leur base, voire qui ont carrément abandonné Ubuntu pour leur base :

Pour ne citer que les plus célèbres. Revenir à la vieille Debian, est-ce une volonté d’indépendance ou une volonté d’avoir une base plus stable et plus modelable ?

Adieu Archlinux, bonjour…

Dans un précédent billet, j’annonçais mon départ d’Archlinux (la migration désastreuse vers Python 3 sur le dépot [Testing]), pour la distribution Ubuntu. Cependant, ce n’est pas celle qui fait fonctionner actuellement ma machine.

Les raisons principales :

  1. Le manque de fraicheur de certains logiciels
  2. Le coté cartoon de l’interface
  3. Le coté « figé » de la distribution

Et de plus, comme me l’avait fait remarquer Cyrille Borne dans son commentaire : « c’est pas honteux à un moment donné d’avoir envie de facilité ».

J’ai donc suivi le conseil, et j’ai allié deux de mes envies : facilité et jeunesse « stabilisée » de logiciels. Ce qui m’a finalement orienté vers le choix que j’ai fait aujourd’hui.

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De l’irresponsabilité flagrante de passer à Python3 dès maintenant.

Je suis en colère contre les codeurs d’Archlinux qui ont voulu pousser la logique du « rolling release » jusqu’au bout.

Depuis le passage à Python3 activé sur testing, les logiciels en python explose en vol les uns après les autres au fur et à mesure des versions.

Sur la liste des victimes, suite à une modification du paquet pygtk :

Et encore je n’ai pas fait la totalité de mes logiciels basés sur Python.

Et étant donné que je pousse des gueulantes sur Identi.ca et twitter, j’ai eu droit à la réponse que je méritais de la part de Pingax

J’ai toujours été une sombre nullité en matière de développement et de codage. Mes tentatives pour apprendre python se sont toutes soldées par des échecs.

Je pense que la solution qui me reste – et je sens déjà Cyrille Borne rire – est de retourner sous Ubuntu. Chose que je ferais ce soir, car j’en ai marre de devoir recompiler tous les jours les outils en python car un paquet aura changé sur [testing].

Dommage que les codeurs d’Archlinux oublie une chose : que rolling release ne signifie pas explosion en vol à la moindre grosse mise à jour 🙁

Merci Gnome-Unstable… Où comment j’ai pu installer Gnome 2.32.0 avant l’annonce de sa sortie officielle sur Archlinux ;)

Le dépot « Gnome Unstable » – comme son nom l’indique – permet d’installer en avant première l’environnement de bureau Gnome sur Archlinux.

Pour activer son utilisation, il faut rajouter en haut de son fichier /etc/pacman.conf les lignes suivantes :

# Gnome Unstable
[gnome-unstable]
Include = /etc/pacman.d/mirrorlist

Puis de passer à un petit :


yaourt -Syu

Paquets à mettre à jour

récupération de près de 200 Mo... Seulement ?

Bien que l’annonce officielle sera disponible dans la journée du 30 septembre, l’environnement de bureau est déjà disponible. Les seuls problèmes que j’ai rencontrés ?

  1. Obligé de réinstaller le paquet gdk-pixbuf2-2.22.0-1-x86_64.pkg.tar.xz à la mimine.
  2. Obligation de recompiler certaines dépendances de Gwibber 2.32.0. Mais ensuite, cela n’a été que du bonheur.

Gnome 2.32 et Gwibber 2.32...

Je ne me suis pas encore plongé dans les nouveautés, mais à ce que j’ai pu voir, les changements sont plus internes qu’externes. Le grand ravalement de façade étant l’arrivée du Gnome Shell dans Gnome 3.0 en mars 2011…

Je n’aurais plus qu’à désactiver le dépot une fois que Gnome 2.32 sera officiellement disponible. Mais je crains que le passage Gnome 2.32 vers 3.0 ne soit pas aussi facile que de la version 2.30.x à la 2.32…

Javascript contre-attaque ;)

On va se la jouer un peu George Lucas… Après un premier épisode sur la guerre du JavaScript, j’ai voulu voir les progrès fait en une grosse vingtaine de jours sur le plan de l’implémentation du JavaScript dans le futur Mozilla Firefox 4.0

Alors que la béta 7 commence à se faire un peu attendre, les modifications apportées à Jaegarmonkey sont assez régulières.

Pour mémoire, dans le précédent test, les résultats à SunSpider était de 478 ms et le score obtenu au benchmark v8 était de 1859 points.

Avec une compilation d’aujourd’hui, le 29 septembre, on a des scores bien meilleurs :

Sunspider : 440,9 ms. 38 ms de moins, soit un gain de 7,94%.

440 ms à SunSpider avec Minefield 4.0b7pre

v8 : 2236 points, soit un gain de 20,28% !

2236 points au benchmark v9  avec Minefield 4.0b7pre

Autant dire que la vitesse du JavaScript commence à devenir réalité 🙂

J’allais oublier les détails technique : Archlinux testing à jour, avec Gnome 2.32, le tout avec une machine à base d’Athlon X2 215, 3 Go de mémoire vive, et une carte nVidia GT210 en PCI-Express 16x.

Et pour éviter toute interférence, j’ai utilisé un profil fraichement créé. Voila, vous savez tout.