PearOS 8 beta 1 : le fruit est-il moins vert ?

Je n’ai jamais eu beaucoup de chance avec cette dérivée Ubuntu qui reprend l’ergonomie et l’interface du MacOS-X d’Apple.

La dernière fois que j’en ai parlé en détail, ce fut pour la version 6… Dont le résultat ne fut pas des plus convaincant. Pour des raisons purement technique. Cependant, 9 mois sont passés. Donc, essayons de nouveau ce clone de MacOS-X basé sur Ubuntu.

Avec l’annonce de la version 8 beta1
, on apprend l’arrivée de :

  1. My Pear 6 qui fait penser à un gnome-tweak-tool revampé.
  2. Clean My Pear 2 qui fait penser à un Ccleaner ou bleach bit revampé lui aussi
  3. Pear Cloud ?!
  4. Pear PPA Manager 3 : pour gérer les PPAs ? Houla !
  5. Pear Security : tiens donc, comme c’est étrange 😉
  6. Pear Contacts : le carnet d’adresse sauce PearOS ?
  7. My Theater : une espèce de surcouche graphique à VLC écrite en Gambas
  8. Pear System Info : ??

La base est une Ubuntu Raring Ringtail alias Ubuntu 13.04. A noter l’absence sur l’ISO béta de LibreOffice. J’ai donc récupéré l’ISO, et j’ai créé une machine virtuelle pour lancer l’ensemble.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom pearos8-beta1-64.iso -boot order=cd &

Et la première question qui me vient lors de l’installation est la suivante : pourquoi PearOS est plus gourmande en espace disque en ne proposant pas LibreOffice ? En effet, PearOS demande 5,9 Go à l’installation contre seulement 5,4 Go pour Ubuntu 13.04, preuve en image.

Pour info, le coeur de LibreOffice, libreoffice-common est un paquet assez lourd. Sur Archlinux, on est dans les 260 Mo environ :

[fred@fredo-arch ~]$ pacman -Qi libreoffice-common | grep Version
Version : 4.1.1-1
[fred@fredo-arch ~]$ pacman -Qi libreoffice-common | grep Taille
Taille installé : 259830,00 KiB

Donc, il ne serait pas étonnant d’avoir dans les 250 à 300 Mo pris par LibreOffice. Comment justifier 500 Mo de différence à l’installation sans LibreOffice ?

J’avoue que je suis curieux d’avoir la réponse. Mais passons ce détail, et laissons l’installation se terminer. Etant donné que c’est l’installateur classique proposé par Ubuntu, inutile de s’apesantir dessus.

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Le fiasco du financement participatif de PearOS, symptome de la rationalisation des distributions GNU/Linux ?

Alors que la recherche de fonds via IndieGogo pour PearOS est sur le point de se terminer, le 18 juin 2013 pour être précis, la somme récoltée est assez révélatrice du coté darwinien du petit monde des distributions GNU/Linux.

En effet, sur les 35000 € nécessaire au développement de cette dérivée d’Ubuntu qui est une copie de l’interface graphique d’Apple Mac-OS-X – soyons honnête, c’est flagrant – seul 115 € ont été récoltés. Soit environ… 0,32% de la somme demandée…

Echec financement PearOS

En dehors du fait que la somme demandée au départ était un peu trop ambitieuse, cela prouve une nouvelle fois que le monde des distributions GNU/linux est hautement darwinien. Et que la sélection naturelle qui s’y fait est sauvage.

Distrowatch, dont le classement est souvent sujet à caution, est depuis plus de 10 ans (l’intro du premier « distrowatch weekly », le 9 juin 2003 annonce « Last week, DistroWatch.com completed its second year in existence« ), est une bonne base pour connaitre le nombre de distributions ayant existées, actives ou abandonnées.

Pour le 10ième anniversaire du Distrowatch Weekly (le 10 juin dernier), j’ai été jeté un oeil sur la section qui précède les commentaires.

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En vrac’ rapide et libre…

En ce mardi, un petit en vrac’ rapide et libre.

Et même si c’est pas libre pour finir cet article, une reprise assez contextuelle d’un des premier grand succès de David Bowie sorti en novembre 1969 : « Space Oddity ». Oui, mais tourné depuis la Station Spatiale Internationale.

Bon mardi 🙂

En vrac rapide et libre.

Un petit en vrac’ rapide et libre en ce jour de Jupiter.

Voila, c’est tout ! Bonne journée 🙂

En vrac’ rapide et libre de fin de semaine.

Etant donné que je ne compte rien publier avant lundi prochain, un petit en vrac’ pour finir la semaine.

Voila, c’était court, mais j’ai pas mal de pain sur la planche avec un projet personnel qui me tient à coeur depuis près de 15 ans… Mais je n’en dirais pas plus pour le moment 😀

Puisque PearOS 6 a été annoncé, buvons la cigüe jusqu’au bout.

Ah, PearOS. La pale copie du finder de MacOS-X. Entre une version béta qui était plus une alpha qu’autre chose, une version finale qui n’était pas franchement utilisable, le passif est lourd.

Mais restons, optimiste ! Gardons l’espoir !

J’ai pu récupérer l’ISO de la version 6 finale, la dernière qui existait auparavant, dixit distrowatch, était, si mes très vagues souvenirs sont bons, une alpha3. Mais, passons.

Après avoir récupéré via le torrent sur l’annonce de distrowatch pour la version 32 bits, et connaissant la fiabilité du protocole en question pour les ISO linux, j’ai lancé Qemu-kvm.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom pearlinux-6-x86.iso -boot order=cd &

Le boot est rhumatisant. Base assez légère, utilisant la 12.04 LTS, car elle utilise l’acronyme dans son appellation. Et qu’est-ce que c’est lent. Je veux bien que le circuit vidéo de la machine virtuelle ne soit pas foudre de guerre, mais c’est invivable avec PearOS. Alors que c’est utilisable, bien que saccadé, avec Ubuntu…

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En vrac’ rapide et libre.

Un petit en vrac’ rapide et libre.

C’est tout pour aujourd’hui.

Top 5 des moins bonnes distributions que j’ai pu avoir sous la main.

En faisant des recherches sur mon blog, j’ai retrouvé le premier article ressemblant à un test de distribution. En août 2006 (6 ans bientôt), je faisais le premier brouillon d’articles qui seraient par la suite plus étouffée. Je taillais rapidement une croupière à une distribution qui ne doit plus exister de nos jours : La FreeSpire.

En 6 ans, j’ai testé de nombreuses distributions, parfois parlant de plusieurs versions au fil des mois.

J’ai eu donc envie de faire un top 5 du pire.

Commençons par PearOS. Cette dérivée d’Ubuntu (connue à une époque sous le nom de ComiceOS) est surement ce qu’il ne faut pas faire : une copie d’un environnement bien connu, mais tellement lourd et plantogène qu’on s’étonne quand ça tombe en marche. Pour faire simple : « Vous voulez un Mac mais vous n’avez pas le moyen de vous payer une machine de la marque à la pomme. PearOS 5 (anciennement ComiceOS), une copie qui n’est pas des plus réussies sort. Un conseil, libre à vous de le suivre, économisez, rien ne vaut l’original ! »

Deuxième distribution : OpenMamba. J’avais parlé de cette distribution en novembre 2010. Une version récente disponible (encore en développement ?) est si légère qu’elle ne demande pas moins de… 13 Go d’espace pour s’installer, 20 Go conseillés… Alors que même des distributions aussi complète qu’elle (Linux Mint par exemple) demande largement moins de place pour s’installer. –

Troisième distribution : GoboLinux. Cette distribution qui n’a plus sortie de version stable depuis avril 2008 est assez spéciale. Elle part du principe qu’il faut appliquer une hiérarchie de fichiers à la MS-Windows au lieu d’utiliser le standard FHS. Pourquoi pas ? Mais vu son succès, on peut penser que ce n’était pas la meilleure idée du monde 🙂

Quatrième distribution : OpenSuSE. Et oui, la distribution au caméléon. Pourquoi ? Entre autre le fait que c’est la seule à proposer des logiciels se basant sur Mono (quels sont les logiciels irremplaçables écrits en Mono ?), c’est une des distributions qui reste bien des années après les autres, une des rares à ne pas être proposée en version purement 64 bits.

Sauf erreur de ma part, les autres distributions, dont Fedora Linux ont du proposé des distributions 64 bits « pure » depuis au moins deux ou trois ans. Une des dernières Fedora mixte, c’est pas la 9 ?

Dernière distribution : la KahelOS. Cette distribution dérivée d’Archlinux proposant Gnome est une horreur. Non respect des « normes » archlinuxienne, très chargée. Pour mettre à jour, c’est kafkaïen. Il est limite impossible de mettre à jour la distribution installée, entre les conflits de fichiers, les paquets obsolètes, ceux en conflit. Dans ce cas, il est largement plus simple – et meilleur pour la santé mentale – de faire une installation d’Archlinux en rajoutant Gnome par dessus !

Voila, et pour vous, quel est le top 5 des pires distributions GNU/Linux ?

En vrac’ rapide et libre.

Quelques liens pour un petit en vrac’, histoire que je puisse de nouveau « travailler » sur un vieux projet qui me tient à coeur.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui 🙂

ComiceOS 4 : plein la poire ?

J’avais parlé de la version béta de Comice OS, alias PearOS 4.0, la version d’Ubuntu Remix qui plagie l’interface d’une marque d’ordinateur fruité, fruit qui est à l’origine du péché originel si on en croit le texte de la Génèse.

Bref, j’avais pas été emballé, et la sortie de la version finale m’a donné envie de donner une autre chance à cette dérivée d’Ubuntu.

J’ai donc – pour profiter au maximum des possibilités graphiques proposées – utilisé VirtualBox 4.1.10.

ComiceOS - boot

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