Une nouveauté intéressante de la version de développement de Pino

Pino, le client léger pour identi.ca et Twitter vient de se voir rajouter récemment une fonctionnalité qui lui faisait défaut : la possibilité de choisir des micro-articles en tant que favoris.

Pour les utilisateurs de la Frugalware-Linux, j’ai repris le FrugalBuild de Devil505 et je l’ai modifié en conséquence :

# Pino-svn version.
# Based on Devil505 work 😉
# Compiling Time: 0.03 SBU
# Maintainer: Devil505

pkgname=pino-svn
pkgver=0.2.4
pkgrel=1
pkgdesc= »Pino is a Twitter client for the Linux desktop. It’s simple and fast. »
depends=(‘atk’ ‘libgee’ ‘libnotify’ ‘webkit’ ‘unique’ ‘libxinerama’ ‘libxi’ ‘libxrandr’ ‘libxcursor’ ‘libxcomposite’ ‘libjpeg’ ‘libxslt’ ‘libxt’ ‘libice’ ‘libuuid’ ‘gtkspell’ ‘hunspell’)
makedepends=(‘vala’ ‘intltool’)
options=(‘scriptlet’)
replaces=(‘pino’)
#_F_googlecode_ext= ».tar.bz2″
#_F_googlecode_dirname= »pino-twitter »
#_F_gnome_iconcache= »y »
groups=(‘xapps-extra’)
archs=(‘i686’ ‘x86_64’)

_F_scm_type= »mercurial »
_F_scm_url= »https://pino-twitter.googlecode.com/hg/ »
_F_gnome_desktop= »y »
_F_gnome_iconcache= »y »
Finclude gnome-scriptlet scm
build() {
Funpack_scm
./waf configure –prefix=/usr || Fdie
./waf build || Fdie
./waf install –destdir=$Fdestdir || Fdie
Fbuild_gnome_scriptlet
}

Pour la compilation ? Un simple :

sudo makepkg -uc

Et le paquet se compile sans problème.

Voici donc les captures d’écran de la nouvelle fonctionnalité qui apparait sous la forme d’une étoile à cliquer en haut à droite de chaque citation.

Ajout de favoris dans Pino

Et la boite qui résume les favoris que l’on a enregistré :

Liste des favoris dans pino

Décidément ce client léger a tout pour plaire, du moins, du plus en plus de quoi plaire l’utilisateur qui ne veut pas d’une usine à gaz pour son micro-blogging !

Et si Microsoft sortait un ultime service pack pour le grand-père de Windows 7 ?

Le « grand-père » de Windows 7, c’est bien entendu – si on peut prendre cette image humaine – Windows XP, qui malgré ses 9 ans en août prochain est encore très utilisé dans le milieu professionnel.

Même si le support technique de Windows XP se limite désormais à des correctifs de sécurité, et ce jusqu’en 2014, il serait peut-être bien pour les personnes qui ont des machines trop vieilles pour adopter des OS de Microsoft plus récents de se simplifier la tache.

En effet, pour des raisons d’ordre pratique, j’ai du installer un Windows XP dans une machine VirtualBox.

Avec la connexion réseau désactivée, j’ai rajouté d’abord le Service Pack 3, puis Internet Explorer 8 – je sais, y a mieux – mais c’est pour des raisons pratiques que j’ai installé IE8.

Après avoir installé un antivirus, j’ai branché la connexion de la machine virtuelle. Et le nombre de paquets correctifs (dont au moins 80% sont déclarés de sécurité) est impressionnant…

J’ai eu droit à deux « vagues ». D’abord une série de 43 paquets, puis une deuxième de 15 supplémentaires…

La première vague de mises à jour de Windows XP-SP3

La deuxième vague de mises à jour de Windows XP-SP3

58 paquets de correctifs… Cela fait quand même pas mal… Il serait peut-être pratique d’envisager un SP4, non ? 😉

Surtout que le prochain patch tuesday s’annonce très chargé… Pas moins de 13 bulletins de sécurité annoncés

Une blague courrait il y a quelques années, qui disait que les logiciels de Microsoft sont des logiciels bananes : ils murissent avec le temps 😉

Une sortie d’hibernation pour mieux y retourner.

C’est en écoutant l’album éponyme de Porthishead que je redige ce billet. Je sais que j’avais promis de ne plus rien poster jusqu’à début janvier, mais j’avais une envie d’écrire, un besoin oppressant d’écrire.

Ce billet va être un énorme coup de gueule. Enfin, plutôt une série de coups de gueule.

Le premier concerne l’autisme des grands pontes de l’économie ou encore de la politique. Alors que le système qu’ils ont patiemment construit depuis le milieu des années 1970 leur explosent à la tête, ils font tout pour le maintenir en place.

Il serait peut-être temps de s’apercevoir que la croissance « infinie » est incompatible avec une planète qui a des ressources en matière première définie depuis sa naissance il y a 4 milliards d’années.

L’annonce de la faillite de la pétro-monarchie de Doubaï annoncée récemment n’est que la première d’une longue liste : en gros, toutes les monarchies de la péninsule arabique passeront d’ici une vingtaine d’années à la casse elles-aussi.

Dans le genre « bulle qui va nous péter à la gueule », j’ai demandé le marché de l’immobilier et la folie irréaliste d’une France de propriétaires. Entre les différentes options de maisons à petit prix achetées par des personnes qui s’endettent jusqu’à la soixantaine passée (en moyenne), pour un bien qui ne leur appartient que sur le papier.

Nombre de personnes de ma génération (années 1970) veulent devenir propriétaire de leur logement, arguant qu’elle ne payent plus de loyer…

Elles payent un autre loyer, à un propriétaire largement moins compréhensif : un organisme de prêt qui se fait des bijoux de famille en or massif avec les emprunts sur 30 ans…

Deuxième coup de gueule : la lente agonie de l’industrie du disque. Je pense qu’il a été démontré encore et encore que les majors du disque mentent comme des arracheuses de dents en faisant porter le chapeau de la baisse des ventes de galette en plastique à des « méchants pirates » sans remettre en question un modèle en voie d’obsolescence : celui de la rareté des biens de divertissement à une époque où la copie est presque instantanée avec une perte de qualité quasi-nulle et pour un prix très faible.

Comme jadis, à l’époque du mouvement luddiste, les ouvriers du tissu cassèrent des machines à tisser pour protéger leurs emplois, les majors du disque poursuivent des clients potentiels pour pouvoir proposer leur sou-soupe commerciale.

Plus dure sera la chute, et ce n’est pas des lois inapplicables comme la série des Hadopi qui rapportera un centime de plus aux créateurs. Loin de là.

A croire que dans leur monomanie, les majors oublient une chose : la taille des rayonnages des CDs diminue comme une peau de chagrin dans les grandes surfaces (50% de surface en moins en l’espace de deux ans et demi dans l’hypermarché proche de chez moi), au profit des consoles de jeux, de l’informatique, des films, etc…

Inutile de revenir encore une fois sur ce sujet… Sinon, je risque de devenir largement moins courtois dans mes propos.

Troisième coup de gueule : l’amalgame « Ubuntu = Linux ».

Je sens que je ne vais pas me faire que des amis par la suite, mais, je m’en contrefous un peu.

Marre ! Marre ! Marre ! Y en a marre des personnes qui limitent les systèmes à base de Linux (et de GNU tant qu’on y est) à Ubuntu. Ayant rejoint l’équipe des modérateurs du planet-libre, j’ai remarqué que 60 à 70 % des articles concernent Ubuntu ou ses dérivés. Même si ce sont des informations qui peuvent être appliquée de manière transversale, seul Ubuntu est traité.

J’ai été utilisateur d’Ubuntu de la Dapper Drake à la Jaunty Jackalope – après un bref premier passage dans le monde merveilleux d’Archlinux – et je reconnais que cette distribution a un énorme avantage : elle a démocratisé pas mal gnu/linux auprès du grand public.

Cependant, ce doit être – selon moi – une première étape. Ce serait une erreur de rester ad-vitam aeternam sur une seule distribution. Car ce serait développer une forme de monoculture à l’image du monde de Microsoft Windows.

En dehors de la très moyenne – quel beau pléonasmeOpenSuSE 11.2, il existe de nombreuses distributions de qualité : la Debian qui a donné naissance à la royale Ubuntu, mais aussi Fedora (même si SELinux me sort par les yeux et me donne de l’urticaire), Archlinux (bien entendu), et la Frugalware (dont je n’arrive jamais à installer correctement, je dois être inconsciemment allergique à cette distribution), ou encore la vénérable Slackware.

Pourquoi un tel retour à la monoculture alors que Linux et GNU (ah, vivement que Hurd sorte !) est par définition la diversité ?

Quatrième coup de gueule : KDE

Un petit coup de gueule concernant KDE. Non, je ne parle pas du coté technique, mais de la volonté de l’équipe de KDE de recentrer les choses… Et en voulant mieux défendre son image de marque, on tombe dans des subtilités et de complexités digne du roi Ubu(ntu)

KDE ne désignera plus l’environnement mais la communauté des développeurs. Pour l’environnement, il faut dire KDE Software Compilation 4.x.y… Joie, mais je me demande combien de temps il faudra pour faire entrer cette nouvelle appelation dans le cerveaux des utilisateurs…

Voila, cela fait du bien.

Je retourne en hibernation, en attendant la prochaine envie d’écrire qui viendra.

Et on veut mettre en place les brevets logiciels en Europe ?

Lu ce matin sur NetEco, ce qui prouve la connerie monumentale de l’idée même de brevets logiciels :

La partie en gras est la plus intéressante :

« Les opposants au concept de brevet logiciel apprécieront l’ironie de la situation : un tribunal du Texas vient de faire interdire la commercialisation du traitement de texte vedette de Microsoft, Word, aux Etats-Unis, au motif que le logiciel viole un brevet couvrant les techniques de lecture d’un document XML détenu par la firme canadienne i4i. Cette injonction, assortie d’une condamnation à verser 290 millions de dollars de dommages et intérêts au plaignant, intervient alors que Microsoft vient justement d’obtenir la validation d’un brevet relatif à XML.

Le plaignant explique avoir fondé sa plainte, déposée en 2007, sur un brevet soumis en 1994 et accepté par l’USPTO en 1998. « L’injonction prononcée aujourd’hui interdit à Microsoft de vendre ou d’importer aux Etats-Unis tout produit Word qui a la capacité d’ouvrir des documents .xml, .docx ou DOCM contenant du custom XML », se félicite le cabinet d’avocats représentant i4i dans un communiqué. Microsoft, qui dispose d’un délai de 60 jours pour faire appliquer cette décision, a d’ores et déjà annoncé qu’il ferait appel de ce verdict. »

Mis à part qu’il a fallu attendre 11 ans pour la plainte et le jugement, cela prouve une chose : les brevets ne servent qu’à faire des procès et couler la concurrence…

En vrac’ rapide et plutôt libre ;)

Un petit en vrac’ rapide et plus ou moins consacré au logiciel libre.

Pour finir, l’obligatoire capture d’écran : Liferea 1.6rc4 sous Archlinux 64 bits.

liferea 1.6rc4 sous Archlinux 64 bits

Les OS 64 bits, bientôt sur nos bureaux ?

Dans le commentaire d’un billet précédent Antistress m’avait dit : « Fred : tu devrais faire un billet sur les avantages/inconvénients d’un système 64 bits car le gens ne sont pas très au courant de cette possibilité (à commencer par moi…) »

J’ai donc décidé de faire ce billet, même s’il risque d’être un brin long, même si les avantages / inconvénients se résument à quelques lignes. Car un long rappel historique est nécessaire.

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Le hold up planétaire : 10 ans après – suite et fin

Voici donc la dernière partie des articles consacrés au « Hold-up planétaire », avec 10 années de recul. Texte qui n’a pas trop mal vieilli dans l’ensemble.

Commençons avec un certain Microsoft Windows NT4… Et sur les différences entre la version Serveur et client de base…

Page 78 :

« […]Pour comprendre à quel point la notion de prix est artificielle dans le monde Microsoft, il n’y a pas mieux que le cas d’école du système d’exploitation WindowsNT. La firme commercialise deux versions de WindowsNT : l’une, NT Workstation, pour les stations de travail (c’est-à-dire la machine client, qui reçoit l’information) vendue environ 2 000 francs. L’autre, NT Server, pour les serveurs (la machine qui diffuse l’information), vendue 6 000 francs. Cette dernière contient en outre une série de logiciels supplémentaires pour serveurs comme Internet Information Server, que Microsoft proclame être « gratuits ».
Or, que constate-t-on quand on regarde ce que contiennent vraiment les CD-Rom ? Si on enlève tout ce qui est artificiellement « gratuit », les deux programmes ont exactement les mêmes lignes de code… à quelques bits près. Il s’agit d’une entrée dans la base des registres qui contient « Workstation » ou « Server », plus un autre petit bit, bien caché, pour compliquer la tâche aux petits malins qui souhaiteraient épargner les quelque 4 000 francs de différence de prix.
Conclusion : si Microsoft dit vrai, c’est-à-dire que tous les logiciels compris dans NT Server (IIS, etc.) sont gratuits, alors ces deux petites clefs occupant quelques bits, sont facturées… 4 000 francs. Difficile, alors, de se débarrasser de la très désagréable sensation d’avoir été non seulement bernés, mais aussi arnaqués.[…] »

Affaire qui fit grand bruit à l’époque… Et certains utilisateurs ont préféré acheter la version serveur de Windows Vista pour en faire une utilisation « bureau »

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Le hold up planétaire : 10 ans après – partie 3

Troisième partie de cet article consacré à un bilan du « Hold Up planétaire » de Roberto Di Cosmo.

Continuons avec un sujet motif à facheries, les virus…

Pages 48 et 49 :

« Sans aucun doute. On peut certes, de temps à autre, être victime de virus dans le monde Unix. Mais ils n’ont accès qu’aux fichiers sur lesquels moi, utilisateur, j’ai le droit d’écrire… pas aux données des parents ou collègues avec lesquels je partage la machine ; et en aucun cas aux applications ou composantes sensibles du disque. Donc, sauf s’il existe dans le système une porte d’entrée qui n’avait pas été détectée, ces virus ne peuvent pas causer trop de ravages. Et les défauts de sécurité, dans le monde Unix, sont rapidement corrigés. Du coup, les pirates trouvent beaucoup moins amusant de créer de nouveaux virus…
Par contre, dans le monde DOS/Windows, ainsi d’ailleurs que dans le monde Macintosh, un virus est un programme comme les autres. Il n’exploite pas de bugs ; il se base simplement sur le fait que tout le monde — y compris lui — a le droit de toucher au système d’exploitation. Alors, il peut modifier le système, en sorte que chacune de vos initiatives, par exemple ouvrir un fichier, ait pour effet de réaliser trente-six copies de lui-même. Et, en plus, il peut causer au système des dommages vitaux : modifier vos données, altérer la façon dont fonctionnent vos applications, effacer entièrement votre disque dur, etc. »

Outre le fait que Mac soit maintenant basé sur un unix, le reste de la tirade est toujours aussi vraie. En rajoutant au passage espiogiciels et autres saloperies de ce style.

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Le hold up planétaire : 10 ans après – partie 2

Suite de l’article précédent concernant « Le Hold-Up planétaire » de Roberto Di Cosmo.

Comme pour le précédent article, je cite des morceaux du texte en les éclairant avec 10 ans de recul. Et la suite commence de manière assez « hard »

Page 38 :

« […]Or, Microsoft se contente souvent de vendre la version bêta comme un produit final. Windows 3.0, par exemple, était pratiquement inutilisable : il fallait tout le temps redémarrer — en jargon informatique rebooter — sa machine. Et il était très difficile d’imprimer. Une honte ! Alors, Microsoft a corrigé les bugs et sorti Windows 3.1… que les utilisateurs ont, bien sûr, dû acheter à nouveau. L’éditeur de Seattle utilise ainsi très habilement ses dizaines de millions de clients de par le monde comme autant de bêta-testeurs. Et, en plus, il a l’aplomb de les faire
payer pour ce « privilège » ! D’ailleurs, cela continue : la version bêta de Windows 98, disponible au printemps dernier à certains salons informatiques, coûtait 30 dollars. Qu’on fasse payer une version bêta inutilisable, c’est du jamais vu dans l’industrie du software ![…] »

Doit-on rajouter avec le recul du temps un certain Windows Millenium ou plus récemment un certain Windows Vista et de son bug qui rendait la copie de fichiers atrocement lente ?

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Le hold up planétaire : 10 ans après – partie 1

Je ne prétends pas avoir la culture de Roberto Di Cosmo, mais il me semble intéressant de faire le point sur cette oeuvre phare sur l’informatique personnelle et l’envie de Microsoft d’en faire son jardin. Le texte est récupérable sans aucun problème à cette adresse : http://www.pps.jussieu.fr/~dicosmo/HoldUp/

Je me contenterais de quelques remarques sur quelques points cruciaux évoqués par Roberto Di Cosmo, et de voir les différences 10 ans après. Il faut se souvenir quand le texte est sorti, MS-Windows 98 venait de sortir.

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