Un petit aperçu d’OpenBSD 5.2, à quelques jours de sa sortie officielle.

Même si OpenBSD 5.2 ne sort que le 1er novembre 2012, j’ai eu envie de faire un test avec une des dernières versions instantanées disponibles. Inutile de me le rabacher : les instantanés ne sont pas fait pour ce genre d’articles, mais modulo un ou deux gros bugs, ce sera ce à quoi ressemblera la version finale qui sort dans quelques jours.

J’ai donc récupéré l’image ISO d’installation à l’adresse : ftp://ftp.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/snapshots/amd64/

J’ai fait chauffé mon Qemu, légèrement plus rapide sur les dernières versions d’OpenBSD que VirtualBox.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom install52.iso -no-frame -boot order=cd &

L’installateur ? Le même que celui de la version 5.0, donc inutile de rajouter quoique ce soit dessus. Austère, au format texte, mais bougrement fonctionnel.

Et comme un article vieux d’environ un an, je vais me faire une station avec Gnome 3.x, LibreOffice, et tout ce qu’il faut, histoire de faire mumuse avec OpenBSD 5.2, même s’il n’est pas officiellement sorti au moment où je rédige cet article 🙂

Pour les paquets, j’ai rajouté ceci au .profile du compte root. Quand la version 5.2 sera sortie, il faudra remplacer snapshots par 5.2.


PKG_PATH=ftp://ftp.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/snapshots/packages/amd64/
export PKG_PATH

Pour Gnome :


pkg_add -v gnome evolution rhythmbox epiphany totem

Nouveauté introduite par la version 5.1 (ou 5.2), la version de Xorg fonctionne très bien pour l’autodétection de la résolution. Une joie immense, dois-je préciser.

Pour lancer gdm et donc Gnome, il faut rajouter à la ligne pkg_scripts du fichier /etc/rc.conf la valeur dbus_daemon. Merci à la page du wiki openbsd-fr pour l’info.

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Le mouvement #geonpi, une vaste arnaque ?

Une révolte est née parmi les auto-entrepreneurs et les entrepreneurs tout court. Ils se plaignent qu’on les prennent pour des pigeons, qu’ils doivent s’acquitter dans le projet de la loi de finances 2013 d’une taxe de 60,5%.

Oui, mais sur quoi précisément ?

Cet article, au titre qui sent bon le vitriol, de contrepoints.org éclaire les 60,5% en question, je cite le morceau en question sur la taxe.

Je ne connais pas un seul fondateur de startup qui acceptera l’idée que, en créant une entreprise dans laquelle il va investir toutes ses économies et des années d’efforts, souvent sans se payer, il donnera à l’État 60,5% de son gain quand il vendra sa boite s’il réussit. Il faut savoir que 9 startups sur 10 échouent, et dans ce cas personne ne rembourse le fondateur.

Vous avez bien lu, 60,5% en cas de revente de l’entreprise. Jusqu’à preuve du contraire, si on monte une boite, ce n’est pas pour la revendre quelques années plus tard. Sinon, quid d’entreprise comme FaceBook, Google, ou encore Iliad, même si Iliad est née avant la folie des startup qui a connu son heure d’infamie avec l’explosion de la Bulle 1.0.

Et il est connue que toute personne qui se mets à son compte fonde une start-up, même le plombier qui se met à son compte en parallèle d’une activité salariée 🙂

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Les films et les séries cultes se doivent-elles d’avoir des fins bizarres ?

Hier soir, j’ai fini de visionner l’un des chef d’oeuvre de l’année 1941, un certain « Citizen Kane » d’Orson Wells. J’avoue que j’avais entendu parler de ce film, et du mot qui lui est invariablement associé, « Rosebud ». Il faut attendre près de deux heures, avec des procédés révolutionnaiers de tournage à l’époque, pour comprendre ce que « Rosebud » signifiait dans la bouche de Charles Foster Kane.

J’avoue que j’ai été étonné, mais cela m’a fait penser à certaines fins de séries ou de films qui sont tout autant bizarre.

Mais pour les fins bizarrse, je demande des films plus récent, comme par exemple le déjanté film de Greg Arraki, « The Doomed Generation » (1994) qui n’est pas conseillé pour les cardiaques.

Ou encore l’énigmatique « Donnie Darko » (2001) qui je l’avoue m’a scotché jusqu’à la fin.

Coté série culte, la première qui a une fin bizarre, c’est « Le Prisonnier ». Celui d’origine de 1967, pas celle des années 2000 qui est sans grand intérêt.

L’ultime épisode, j’aurais plutôt tendance à dire le duo des deux derniers épisodes qui clôt la série, à savoir « Once upon a Time / Fall out » en français « Il était une fois / Le dénouement » est un duo sur lequel on pourrait écrire des botins entiers.

Pourquoi le numéro 1 est ainsi représenté ? Pourquoi l’assemblée des personnes masquées ? Pourquoi la fusée ? Pourquoi tant d’autres choses ?

Si vous avez d’autres fins de films ou de série bizarre, n’hésitez pas à le dire, je suis preneur 🙂

Quand la querelle des anciens et des modernes fait comprendre la migration des utilisateurs de Microsoft Windows vers Apple MacOS-X.

Si le bureau ne s’impose pas, ce n’est pas une histoire d’interface graphique comme certains blogueurs peuvent le prétendre, utilisant des termes religieux pour parler d’une technologie – ce qui en dit long sur le mélange dangereux des genres – mais une histoire qui fait penser à la querelle des anciens et des modernes.

Et encore une fois, c’est systemd qui est en cause. Ce matin, une simple mise à jour de systemd sur le dépot testing d’Archlinux a mis le feu au poudre. Il s’est arrivé que le paquet était cassé, ce qui est assez logique sur le dépot de test après tout.

Et un pourfendeur de la technologie, qui montre – par la suite – sa haine envers Lennart Poettering, s’en est donné à coeur joie :

Yes, binary init system is so much better than a script based init
system. And Poetterix is so damn good, so advanced, such an evolution
and so much better than the common and over 40 years well tested
sysvinit.

Come on systemd fanboys, here you have the first example. There’s more
to come. I’ll get my popcorn.

Ce qui donne traduit :

Oui, un système d’initialisation binaire est tellement mieux qu’un système basés sur des scripts. Et Poetterix est si bon, si avancé, une telle évolution et si meilleur que les classiques sysinit bien testé vieux de 40 ans.

Allez-y fanboys de systemd, nous avons notre premier exemple. D’autres viendront. Je prends mon popcorn

Oui, vous avez bien lu, Poetterix, pas Linux.

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On est tous les glabres de barbus plus ou moins… poilus.

Par barbus, je pense bien entendu aux fondamentalistes, qu’ils soient religieux (Salafistes ou Talibans, ultra-orthodoxe juif, Fraternité Saint Pie X, certains mouvements évangéliques, fondamentalistes hindous, etc…) ou libristes.

Définissons le fondamentaliste libriste : pour cette personne, Richard Matthew Stallman n’est rien d’autre que Saint Ignicius. La GPL (quelque soit sa version) est la seule vraie licence, et doit être appliquée sans autre forme de procès. Sans oublier la AGPL (pour les logiciels réseaux), la LGPL (quand on a pas le choix et qu’on doit utiliser du code non libre) et la FDL pour la documentation.

On se doit d’utiliser – en attendant GNU/Hurd quand il sortira un jour – d’utiliser le noyau linux, et si possible, le noyau linux libre, ou une distribution ointe comme étant libre au sens de la Free Software Foundation.

Sans oublier que le fondamentaliste libriste utilisera des codecs libres pour la vidéo et l’audio. Vous ne trouverez aucun fichier musicaux en mp3, mais en ogg. Aucun fichier au format divx, mais des video en theora, et ainsi de suite.

Vous ne verrez pas chez lui Mozilla Firefox, mais sa version libre, Gnu Icecat.

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