Ah, la grande guerre des paquets universels dont personne ne veut:)

Par paquets universels, je pense au trio AppImage, Flatpak et Snap. Je vais parler en tant qu’une personne qui considèrent que les paquets universels est une mauvaise réponse à un vrai problème : l’empaquetage des logiciels en faisant porter la charge de l’empaquetage sur les développeurs du logiciels et non sur les mainteneurs de distribution dont c’est pourtant le rôle.

Je ne vais pas ici recopier le contenu de l’excellent article écrit par Cyrille Borne (tiens un pléonasme) sur le blog restez-curieux. Je vous y renvoie pour un autre point de vue, plus orienté utilisateur d’Ubuntu.

Outre le fait que Canonical ne veut pas supporter officiellement une technologie concurrente à celle développée en interne, ce n’est pas la première fois que l’entreprise jadis située à l’Ile de Man nous la joue cavalier seul.

C’est au moins la troisième fois. Nous avons eu droit à un successeur de sysVinit dénommé upstart qui a été remplacé par le sulfureux Systemd. La deuxième fois, c’était avec Mir qui voulait concurrencer Wayland et qui finalement est devenu une implémentation de Wayland.

Pour les deux cas, j’imagine le nombre de couleuvres qu’ont dû avaler les développeurs des projets en question.

Ce qui ne change rien à un point précis : on est loin d’avoir une position dominante du trio AppImage, Flatpak et Snap quand on veut récupérer et installer un logiciel. Il y a bien une ou deux distributions qui proposent des paquets universels pour gérer sa logithèque et puis c’est tout. Ni la Fedora Silverblue (Gnome), ni la Fedora Kinoite (KDE) ne sont en passe de remplacer les Fedora classiques à base de paquets RPMs.

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Un geek ne vieillit pas, il monte en expérience.

Derrière cette boutade bien connue des geeks que ce soit pour les jeux de rôles ou encore l’informatique ou les jeux vidéo, il se cache une vérité triviale. On fête chaque année son anniversaire, ce qui veut dire que le grain de poussière sur lequel on habite vient de finir un tour complet autour de son étoile.

J’attaque donc le niveau 49 de l’expérience. Contrairement à mon passage au niveau 42 en 2016 – oui, ça fait vieux ! – je n’ai pas de planche de bande dessinée à présenter pour illustrer le billet.

Juste un texte, tout ce qu’il y a de plus aride… C’est plus une bouffée de nostalgie qui me prend aujourd’hui. J’ai écrit le billet n°336 de la série vieux geek qui parlaient des bornes d’arcade.

Cela m’a plongé plus de 30 ans dans mon passé. Une expérience qui ne m’a pas laissé de marbre. Je me souviens quand j’avais 18 ou 19 ans que le cap de la cinquantaine, je le franchirais dans une éternité. Je suis – au moment où je rédige ce billet – à une année du dit cap.

Pas que je sois impatient de quitter ma quatrième décennie, mais je dois dire que je me souviens encore de l’année de mes 39 ans – en 2013 – comme d’une longue agonie de la décennie qui se terminait. De ma quatrième décennie je dois mon passage à la publication de textes en auto-édition, que ce soit chez Atramenta ou sur Amazon.

Même si je ne me suis pas enrichi avec les publications en auto-édition, au moins je sais que j’ai accompagné quelques lecteurs et lectrices dans leur lecture. Maintenant, ce que j’attendais de la dernière année de ma quatrième décennie ? Des bonnes surprises, la possibilité de mettre un point final à un texte que je me traine depuis environ 5 ans avec des hauts et des bas, et finir le dernier tome d’une trilogie qui me tient à coeur depuis que j’ai 25 ans. Peut-être un peu trop ambitieux, mais au moins, je pourrai essayer.

Les distributions « immuables », une réinvention moderne des ROMs des ordinosaures ?

C’est en lisant un article du blog de Seb que m’est venu cette idée d’articles. En effet, il évoque rapidement la « mode » de faire des distributions « immuables », c’est à dire avec une base en lecture seule mise à jour plus ou moins régulièrement et une surcouche utilisateur avec des paquets classiques ou universels, voire des conteneurs.

C’est par exemple le cas de la Fedora Silverblue, qui n’installe que des paquets universels pour la logithèque de « haut niveau ».

OpenSuSE a aussi un projet dans le domaine, du nom de MicroOS.

Cette idée de proposer une base « fixée » et en lecture seule me fait penser à toutes les ROMs des ordinosaures, que ce soit le kickstart des Commodore Amiga, du kernal des ordinateurs Commodore 8 bits, ou simplement des ROMs systèmes des Apple II et IIgs, des ordinateurs Atari 8 bits, sans oublier le TOS des Atari ST/TT.

Bref, une époque où le système tenait dans quelques dizaines de kilo-octets et permettait de charger soit un interpréteur Basic soit une interface graphique comme le Workbench.

Évidemment, une distribution GNU/Linux immuable est plus complexe qu’une simple ROM. Mais je dois dire que cette comparaison n’est pas trop mauvaise. Du moins, j’espère ne pas m’être trompé dans la définition d’une distribution immuable.

Est-ce l’avenir des distributions GNU/Linux ? Je n’en sais rien et je préfère rester silencieux. Car il est bien connu que prévoir l’avenir, c’est difficile 🙂

Un an après, toujours autant de problèmes à utiliser MS-Windows ?

Je parle d’une utilisation en machine virtuelle ou en dur. En janvier 2022, je postais un article sur mes 16 années en tant que linuxien en démarrage simple sur les ordinateurs qui se sont succédés chez moi.

Je ne vais pas faire un copier-coller de l’article. En gros, je disais que j’avais un peu perdu la main, faute d’une utilisation régulière de l’OS de Redmond.

Cela fait donc 17 ans maintenant que je suis linuxien pur et dur. Vu mon inclination vers le rétro-ludique réel – pas la copie avec des jeux pour MS-Windows qui copient les gros pixels des titres vidéo-ludiques vintage – je peux me passer des émulateurs qui tournent sur MS-Windows.

J’ai tout ce qu’il me faut en natif sous Linux, que ce soit pour les ordinateurs Commodore 8 bits (Vice), Atari 8 bits (Atari800), AppleII (Applewin pour Linux), Amstrad CPC/CPC+ et ZX Spectrum (RetroVirtualMachine), Dosbox-X pour les vieux jeux MS-DOS.

Autant dire que je suis tranquille vidéo-ludiquement parlant. Mais je dois dire que dès que je dois utiliser un MS-Windows, je suis mal à l’aise. Pas que l’interface se soit complètement modifiée depuis le retour du menu démarrer sous MS-Windows 10.

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Tiens, les rolling releases sont revenues à la mode ?!

Cela fait longtemps que je ne commente plus l’actualité des distributions, mis à part en parlant dans les billets « en vrac' » de la dernière éja… mentale, euh la dernière production inutile qui tiendra 6 mois avant d’être abandonnée en rase campagne.

La mode est cyclique et le meilleur moyen d’être à la mode est d’aller en contre sens de celle-ci. Dans l’univers des distributions GNU/Linux, il y a deux mondes : celui des fixed releases et celui des rolling releases.

Dans le premier, des versions qui se veulent stables sortent à intervalles réguliers, avec un cycle allant de 3 mois à 2 ans. Dans le second, on installe la distribution et elle se met à jour au fil du temps. C’est ainsi que mon installation d’Archlinux mise en place avec feu Anarchy Linux approche doucement de ses 5 ans.

Le monde des rolling est déjà assez chargé. On trouve, liste non exhaustive :

Le monde Archlinux

Le monde Gentoo

Le monde OpenSuSE

Le fourre-tout

Soit un total de 15 projets. Rien que cela. Mais une annonce récente sur Distrowatch va permettre de faire gonfler ce total. C’est l’arrivée de la OpenMandriva ROME, pour Rolling OpenMandriva Edition ?

Encore une rolling release me direz-vous… Mais elle est différente, car elle utilise des paquets au format RPM – comme le duo OpenSuSE Tumbleweed et Gecko Linux Rolling – mais elle emploie aussi le compilateur Clang au lieu de gcc pour compiler tous les logiciels, noyau compris.

Est-ce que cela justifie une nouvelle rolling release ? Est-ce que les mainteneurs de la distributions préfère ce modèle pour ne plus s’encombrer d’une publication en fixed release qui est assez chronophage ?

Je dois dire que je n’ai pas installé le projet dans une machine virtuelle, n’étant pas fan d’OpenMandriva à la base. Mais pour les quelques dizaines de personnes – avec du vent dans le dos ? – qui seront intéressées, ce projet en vaut la peine.

Décidément, l’espoir de ne plus voir les projets de distributions se multiplier comme des bactéries dans un milieu de culture est et restera vain… Dommage.