La mi-avril 2014, ce n’est pas que la sortie de la distribution Ubuntu et de ses dérivées.

C’est aussi la sortie de la nouvelle génération de KDE SC. La version 4.13.0 de l’environnement né en octobre 1996 (même si sa version 1.0 est sorti en juillet 1998) est sortie hier.

Parmi les nouveautés, outre l’utilisation d’un nouveau moteur pour la recherche sémantique, c’est aussi des améliorations au niveau du client courrier, une nouvelle interface pour Okular (l’afficheur de documents), l’éditeur Kate amélioré, sans oublier des dizaines d’améliorations plus ou moins répandu dans la panoplie logicielle de KDE SC.

Au moment où j’écris ces lignes, l’environnement n’est disponible que dans les dépots de test de la distribution Archlinux, et que des recettes pour compiler cette version de KDE SC est disponible pour Gentoo, la plupart des distributions GNU/Linux seront mis à jour dans les semaines qui viennent.

C’est cependant dommage pour Kubuntu 14.04 LTS qui devra se contenter de la version précédente. Mais c’est le problème des distributions GNU/Linux à date de publication gravée dans le marbre.

Modification du 18 avril : apparemment, l’équipe de Kubuntu a pris les devants et intégré KDE SC 4.13 dans la 14.04 LTS. Merci à Tonypad dans les commentaires pour l’information.

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On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif… Pourquoi oublier ce proverbe plein de réalisme ?

Derrière ce proverbe animalier, on trouve un problème lié à la fin de vie du vénérable et jadis détesté Microsoft Windows XP. Qui se souvient des articles haineux liés à l’activation de Microsoft Windows XP ? Pour les mémoires courtes, un article en anglais pour se souvenir de cette plaie qui a empoisonné la vie des utilisateurs en 2001-2002.


Même si Emmaubuntüs a poussé une gueulante justifiée
, il ne faut pas se leurrer. La plupart des personnes choisiront de changer d’ordinateur et ne se poseront pas plus de questions.

Ayant été faire mes courses alimentaires à l’hypermarché à l’oiseau cet après-midi, je suis passé au rayon micro-informatique. Outre le fait qu’il n’y a plus que quatre ordinateurs sous forme d’unité centrale pour une dizaine de PC portables et autant de tablettes, les prix sont étrangement bas, et les machines sous-équipées avec un classique : 4 Go de mémoire vive, 1 To de disque et un circuit vidéo ATI (donc pourri).

Le tout sous le dernier MS-Windows 8.1 qui se mettra à attaquer rapidement la falaise avec tous les inutiles-wares qui pollue une installation classique.

Inutile de préciser que les vendeurs avaient presque la salive coulant de la bouche en pensant à leur prime de fin de mois.

Le 17 avril, c’est la sortie de la nouvelle LTS d’Ubuntu avec sa floppée de versions officielles : Kubuntu, Xubuntu, Lubuntu pour ne prendre que les principales. Distribution devenue synonyme de Linux dans le grand public.

Certain(e)s linuxien(ne)s essayeront – et c’est tout à leur honneur – de voir quelques personnes utilisant le vénérable Microsoft Windows XP et essayeront de lui forcer la main en lui demandant de laisser sa chance à leur distribution GNU/Linux.

Cependant, cela risque de se casser les dents sur plusieurs obstacles. Le premier, c’est de pouvoir démarrer sur une clé USB.

Le deuxième, c’est de pouvoir faire fonctionner le matériel, en espérant que les prérequis seront largement dépassés. Pour la Xubuntu, même si cela date de la version 13.10 et que ce sera surement mis à jour, c’est sans appel : 20 Go de disques sont chaudement recommandés, ainsi que d’avoir au moins 1 Go de mémoire vive.

Ayant pu récupérer une ISO de la Xubuntu 14.04 LTS via le dépot des ISOs cdimage.ubuntu.com et la section xubuntu/daily-live/current, j’ai installé la Xubuntu 14.04 LTS.

L’installation demande presque 6 Go d’espace disque. Et vous n’aurez pas LibreOffice installé. Uniquement le duo Abiword et Gnumeric.

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Faisons un bond dans le futur… Un aperçu de la future Manjaro Linux 0.8.10.

Même si la Manjaro Linux 0.8.10 ne sortira pas avant plusieurs semaines, sa première préversion est disponible depuis quelques jours.

J’ai voulu voir à quoi ressemblerait la Manjaro Linux 0.8.10 quand elle sortira. Et surtout quelles sont les nouveautés que j’ai pu apercevoir, tout en sachant que je n’utilise pas la distribution en dehors d’une machine virtuelle.

J’ai donc récupéré l’ISO de la Manjaro Linux 0.8.10-pre0 avec Xfce et en 64 bits pour faire cet article. J’ai utilisé VirtualBox, car le circuit vidéo de Qemu m’a posé des problèmes lors des premiers tests préliminaires.

Pour l’iso ? Je suis allé sur le dépot Manjaro Testbuilds. J’y ai pris l’ISO dont j’avais besoin.

Note : ce dépot est réservé aux testeurs et aux kamikazes. Restez donc avec la Manjaro Linux 0.8.9 c’est plus prudent ! Si vous jouez avec le feu…

Au démarrage, rien ne la différencie d’une version 0.8.9. La seule différence se trouve quand on cherche bien, et qu’on entre les commandes qui vont bien dans un terminal xfce.

On note dès le départ que le noyau linux est maintenant le 3.12 (dernier noyau LTS en date). J’ai donc lancé l’installation, et notre ami Thus (alias cnchi, installateur d’Antergos Linux) nous accueille.

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Archlinux, la deuxième distribution GNU/Linux « grand-mère » ?

S’il y a bien une distribution qu’on peut qualifier de grand-mère, c’est la vénérable Debian GNU/Linux. Depuis 2004, et l’arrivée d’Ubuntu, la distribution née en 1993 est arrivée à l’étape suivante si on emploie la généalogie humaine.

En effet, si l’on en croit les statistiques concernant les distributions indexées par le détesté mais si utile Distrowatch, il y a – en comptant Ubuntu elle même – quelques 73 distributions vivantes (Dont Linux Mint, et les dérivées officielles comme la Kubuntu, Xubuntu, Lubuntu) dans la liste principale.

On peut lui rajouter 42 distributions décédées, et 17 dans le coma plus ou moins prolongées.

Si on prend les 348 distributions de la liste d’attente, on peut rajouter au moins 10% du total, soit une trentaine de distributions.

Pour mémoire, il y a 772 distributions recensées, 291 actives, 58 dans le coma et 423 décédées, dixit la gazette du 7 avril 2014.

ArchLinux, née en 2002, vient tout juste de devenir grand mère à son tour. En effet, les distributions filles dérivées d’ArchLinux sont peu nombreuses. 10 en comptant la ArchLinux elle-même.

Cependant, et comme je l’ai mentionné dans un article récent à la plume trempée dans l’acide sulfurique, la Manjaro Linux, dérivée principale de la Archlinux vient à son tour d’être utilisée pour donner naissance à une dérivée en proposant une version rolling release de la NetRunner.

Je resterais prudent et je ne me prononcerais pas sur la durée de vie potentielle de cette dérivée. Ce qu’on peut dire, c’est que les distributions en rolling release commencent à acquérir leurs lettres de noblesses.

Reste à savoir si le mouvement continuera ou si cela est uniquement un effet de mode.

En vrac’ sur les distributions GNU/Linux qui ne méritent pas vraiment plus qu’une brève ;)

Oui, ce billet est méchant. Oui, je suis un « insérez votre insulte préférée ici », mais en ce moment, les annonces se multiplient, et en ayant ma claque de parler de distributions ou pseudo-distributions qui ne s’intéressent qu’à une population aussi importante que les locuteurs d’un coin du désert australien en comptant ultra-large, j’ai décidé de faire ce billet.

Je tiens à remercier Al qui m’a permis de connaître la première de la liste ci-dessous.

Voila, c’était court, puissant, mais c’était nécessaire.