Que sont devenus mes anciennes distributions linux – Billet 3 sur 4 – Mandriva Linux.

Mandriva était la première distribution a être resté plus d’une semaine sur mon disque dur. A l’époque, elle s’appellait MandrakeLinux 9.1, autant dire que cela est assez ancien.

J’ai récupéré via Bittorrent – vous savez le réseau des pirates selon les majors du disque – l’ISO de la version DVD en 64 bits. Le tracker bittorrent de Mandriva est bien conçu, mais dommage qu’il propose par défaut – et sans en laisser le choix – l’image i586 avec KDE ! Quoiqu’il en soit, après avoir récupéré l’ISO 64 bits, j’ai pu lancer l’installation par défaut en choisissant Gnome.

35 minutes et 2 Go de données installées plus tard, le système se lance.

Ici on fait face à un défaut de la mandriva si on ne veut pas installer les mises à jour lors de l’installation : aucun miroir n’est proposé par défaut 🙁

Il suffit alors de cliquer sur l’icone des mises à jour dans la barre de menu, et d’ajouter un miroir pour les mises à jour. Sans oublier de l’activer.

Contrairement à ce que j’ai pu voir avec l’OpenSuSE, les mises à jour sont très rapides. 143 mises à jour plus tard et un redémarrage, j’ai une Mandriva Linux 2008.0 à jour.

Mandriva 2008.0 se mettant à jour

L’interface est agréable, mais les assistants sont vraiment trop « infantilisants », et à force de se vouloir trop simples, il en deviennent complexes d’utilisation.

Comme j’ai récupéré la version « free », et n’ayant pas envie de dépenser 49 € pour la version powerpack, j’ai fait quelque recherches pour installer des logiciels « non-libres » comme flash ou un support du mp3 🙂

Le wiki de mandriva me donne la solution : http://wiki.mandriva.com/fr/Source

Mais ajouter des sources ainsi n’est pas si aisé que cela au final. Et pour le pire des greffons internet pour 64 bits, j’ai nommé flash, on parle bien entendu de nsPluginWrapper, mais sans proposer d’adresse pour le récupérer 🙁

http://wiki.mandriva.com/fr/FLASH_:_Firefox_plug-in_64bits

Evidemment, et pour une simple et bonne raison : la version powerpack propose cette outil ! 🙂

Au final ?

En positif :

  • distro francophone
  • moins boguée qu’auparavant
  • garde une interface gnome pas trop modifiée !
  • Facile d’installation et cache la complexité pour les débutants

En négatif :

  • peu d’informations pour certaines choses, comme le greffon flash
  • le coté commercial qui se montre omniprésent et qui est limite écoeurant.
  • Le wiki incomplet par moment 🙁

Bonne distro, mais le coté « business is business » est ennuyeux au point de proposer une icone de migration vers la version payante sur le bureau !

Que sont devenus mes anciennes distributions linux – Billet 2 sur 4 – OpenSuSE.

C’est la distribution que j’ai le moins utilisé : une grosse dizaine de jours, avant de m’en aller vers Ubuntu 6.06 LTS. Ayant récupéré l’image DVD, je l’ai installé dans une machine virtuelle vmware avec les choix suivants, identique pour les billets qui suivront :

  • Distribution 64 bits
  • 768 Mo de mémoire
  • Disque virtuel de 32 Go

L’installation étant celle proposée par défaut. Les défauts que je trouvais à l’époque sur l’OpenSuSE 10.1 était :

  • La lourdeur de yast2
  • La complexité de l’installateur
  • La trop grande personnalisation des environnements

Et malheureusement, la version 10.3 d’OpenSuSE semble souffrir des mêmes travers. Après avoir installé les 2,5 Go nécessaire à une installation basique avec Gnome, et après une attente d’environ 30 minutes, je me retrouve avec un bureau Gnome méconnaissable 🙁

Les menus classique de Gnome ayant été remplacé par un clone du nouveau menu démarrer jadis proposé par WindowsXP, et un peu à l’image de celui de KDE 4, en moins pratique à l’utilisation.

Premier point positif : l’indicateur de mises à jour, propulsé par un yast2 légèrement plus rapide que jadis. L’installation par défaut propose quelques logiciels non libres, comme Flash ou encore Adobe Reader.

Cependant, la lenteur des mises à jour est une vraie torture. L’idée de télécharger uniquement les différences entre les paquets installés et ceux disponibles est une vraie fausse bonne idée. Car le processus de mise en place de la rustine est très long.

Outil de mise à jour de l'OpenSuSE 10.3

J’aurais bien aimé pouvoir tester plus avant la distribution, mais après l’application des mises à jour, il m’a été impossible d’avoir un Xorg utilisable plus de 5 secondes sans le voir se relancer en boucle 🙁

Bilan :

En positif :

  • Yast moins poussif
  • L’indicateur de mises à jour est sympa
  • L’intégration de logiciels non libres facilités pour certains usages.

En négatif :

  • Long au démarrage
  • Yast toujours aussi rapide qu’une tortue rhumatisante
  • Les menus de Gnome regroupés dans une menu ordinateur, qui est tout sauf lisible et ergonomique
  • Impossible de la tester dans une machine vmware pour se faire une opinion plus avant.

Dommage, mais je pense que l’OpenSuSE ne sera plus une distribution que je pourrais installer sur mon disque dur. Je ne veux pas me mettre à dos les amoureux de l’OpenSuSE, mais je n’accroche pas à cette distribution, où certains – et grand bien leur fasse – ont trouvé leur bonheur en informatique.

Que sont devenus mes anciennes distributions linux ? Billet 1 sur 4.

La première fois que j’ai dépassé la semaine d’utilisation d’un linux en mono-boot, cela remonte à 2003 avec la MandrakeLinux 9.1, car c’était l’une des rares à l’époque à permettre l’utilisation sans grande prise de tête de l’infame modem Speedtouch USB aussi connue sous le surnom de « raie manta ».

A l’époque, j’étais resté 4 mois, jusqu’à ce que mon Athlon XP1800+ de l’époque ne rende l’âme. Il avait fallu que j’attende la sortie de la Fedora Core 2 (mai 2004) pour avoir une nouvelle version utilisable. Je restais deux mois avec, puis après une période windowsienne forcée (soupir !), je revins avec l’arrivée de la version 4.0 de Fedora.

Arriva une année de MacOS-X avec un MacMini première génération. Enfin, plus récemment, une Fedora 6, rapidement ejectée pour une OpenSuSE 10.1, durant une dizaine de jours, et enfin, ma période ubuntienne : 6.06 LTS, 6.10, 7.04 et 7.10.

N’ayant quitté ubuntu qu’aux alentours de Noël, jetter un oeil serait inutile. Je vais donc dans une série de billet jetter un oeil aux dernières versions stables – en 64 bits – de Mandriva, OpenSuSE et Fedora. Chacune fera l’objet d’un billet distinct.

Et non, ce ne sera pas du distro-bashing 😉

Un petit bogue d’affichage dans Brasero ?

J’utilise l’excellent Brasero pour graver mes cd / dvds dans Gnome. Hors, j’ai du tomber sur un petit bogue d’affichage, alors que je n’avais de 2,1 Go de données à graver 🙂

bug d'affichage dans Brasero

Gravure parfaite utilisable par la suite… Ce qui est quand même étrange, au final 😉

Vous n’auriez pas déjà été confronté à un tel bogue, par hasard ? Quoique cette valeur négative me semble familière…

Les tribulations du vidéaste linuxien débutant ;)

Bien entendu, pas débutant sous linux 😉

On m’avait donné un Canon MV700, mais après plusieurs tests avec plusieurs machines différentes (mon PC sous linux), un Mac et un pc sous Windows XP, il a fallu me rendre à l’évidence : le port ieee1394 de la caméra a rendu l’âme 🙁

Je suis donc aller cet après-midi faire un peu de lèche vitrine pour savoir ce qui pourrait rentrer dans le budget que je me suis fixé : maximum 250 €.

Habitant sur Biganos, je fais la tournée – presque complète – des lieux où je pourrais acheter un camescope numérique. Je commence par un magasin, dont le nom commence par un B et en trois lettres.

Je tombe sur le modèle d’entrée de gamme, un Samsung VP D371.

Affiché 249 €, le vendeur qui me renseigne m’annonce une baisse de 50 € sur le prix, le faisant à 199 €. Déjà, 25% de remise sur le prix officiel, c’est alléchant. Mais je dis au vendeur que je vais voir la concurrence, et le sentant grimacer dans mon dos, je pars.

Deuxième magasin, pas très loin. Un magasin dont le nom commence par C et en neuf lettres.

Je fonce sur le rayon appareil photo numérique – camescope numérique, et je tombe sur le même modèle à… 179 € ! Soit, 28% moins cher que le premier prix que j’ai vu affiché.

Ne voulant pas me jeter dessus comme un affamé, je vais donc voir la concurrence sur la toile, et là, je suis encore plus explosé de rire. Le modèle en question est proposé à 154 € chez un célèbre magasin en ligne, dont le nom commence par A et qui fait penser à une peuple mythique 😉

Donc, en l’espace d’une heure, le même camescope est passé de 249 à 154 €… Une chute de prix d’environ… 38,15% !!!

Mais malheureusement, les tests semblent m’indiquer que c’est un modèle très moyen pour ne pas dire nul. En tout cas, comme on disait à une certaine époque : faites jouer la concurrence !

Sortie officielle du noyau 2.6.24.1 pour ArchLinux

Lu sur le site officiel d’Archlinux :

After a testing phase kernel 2.6.24.1 has been moved to Core where it replaces version 2.6.23.14.

Ce qui donne traduit :

Après une période de test, le noyau 2.6.24.1 a été déplacé dans le dépot Core où il remplace la version 2.6.23.14

Que du bonheur pour les archlnuxiens… Quoique j’avais déjà le noyau 2.6.24 puis le 2.6.24.1 depuis quelques temps avec le dépot testing 😉

Un vrac’ libre ;)

Petit en vrac rapide.

C’est tout pour aujourd’hui ! Bon week-end 😉

Finalement, j’ai choisi FluxBox

Pour ma petite machine. Après avoir acheté une carte ethernet – histoire de pouvoir brancher la machine à l’internet sans prise de tête – et avoir bataillé un tout petit peu pour faire reconnaitre le circuit graphique i810, j’ai choisi fluxbox, plus léger que Xfce au final. Il ne me reste plus qu’à fignoler l’ensemble.

Une petite capture d’écran pour la route ?

Fluxbox sur une archlinux et un Celeron 600 équipé de 512 Mo !

Des nouvelles du front firefoxien ;)

Alors que la béta 3 pointera le bout de son nez d’ici une grosse quinzaine de jours, Sinklar de BeFox a parlé de l’augmentation de l’intégration dans l’interface de Windows et des infos sur le nouveau gestionnaire de thème et d’extensions. Pour compléter son excellent article, je complète avec des améliorations au niveau des bookmarks :

Si on clique sur l’étoile de la barre d’adresses, on a une minuscule interface bien pratique :

ajout d'un bookmark dans firefox 3

Sans oublier que l’intégration graphique continue, et devient de plus en plus intéressante, surtout si on jette un oeil au panneau de préférences :

panneau des préférences de firefox 3

Living on the bleeding edge ;)

Désolé pour le titre en anglais, mais j’ai décidé de franchir l’étape supérieure : utiliser la version « testing » (en gros, développement, l’équivalent de Debian Sid) pour mon ArchLinux.

Ayant fait quelques tests, je me suis aperçu que les paquets de Perl dans le dépot testing semblait mettre à mal les outils systèmes de Gnome, hors, il m’arrive de les utiliser assez souvent. J’ai modifié le fichier /etc/pacman.conf en décommentant les lignes liées à testing

Donc, en jetant un oeil sur la liste des paquets lié à perl proposée par la première mise à jour, et je les ai intégrés dans une ligne IgnorePkg insérée dans mon fichier /etc/pacman.conf :

IgnorePkg = perl cairo-perl glib-perl gtk2-perl perl-locale-gettext perl-text-iconv perl-xml-twig perl-xml-simple perlxml

Après la mise à jour – j’ai du forcé (ouille !) l’installation du paquet lié au pilote Nvidia – qui s’est déroulée sans problèmes, j’ai été obligé de réinstaller VMWare (résintallation très simple, en utilisant le fichier vmware-any-any-update115a.tgz comme conseillé sur la page du paquet AUR de vmware-workstation-modules.

Cependant, j’ai été obligé de lutter pour que Miro fonctionne avec le nouveau xulrunner sur lequel il se base.

En mode root, il m’a suffit de modifier le chemin d’accès contenue dans le fichier /usr/bin/miro, « /opt/mozilla/lib/xulrunner » devenant « /usr/lib/xulrunner ».

La suite ? Au prochain numéro !