Quand la route de l’Enfer est pavée de bons sentiments, ça donne l’outil ArchInstall.

Dans les notes de publication du mois d’Avril 2021, Archlinux annonçait l’arrivée d’un outil d’installation automatisée, ArchInstall.

Même si officiellement il est chaudement recommandé de passer par une installation à la main, cet outil qui est encore assez jeune peut être considéré comme « canonique » par les modérateurs du forum d’Archlinux.

D’ailleurs l’outil en question a sa page dans le wiki d’Archlinux.

Mais c’est ici où les choses se gâtent rapidement et qu’on peut se dire que cet outil est trop jeune pour être intégré dans l’image officielle. En effet, voici la liste des choses qu’on ne peut pas faire avec cet outil :

  1. Choisir son partitionnement
  2. Choisir d’avoir ou pas un espace de swap
  3. Choisir son gestionnaire de démarrage
  4. Choisir comment trier les miroirs de paquets pour l’installation

Il y a aussi le fait que l’outil est muet quand il fait le tri des miroirs de paquets, ce qui donne l’impression qu’il s’est planté alors que ce n’est pas le cas. Il y aussi le fait que les locales sont peut-être demandées, mais elles ne sont pas appliquées correctement.

En clair, vous vous retrouvez avec un système en Anglais américain même si vous avez choisi une autre locale. J’ai fait une vidéo d’une quinzaine de minutes qui montrent l’engin en action et ses nombreuses limitations.

On peut dire que l’outil est très jeune, mais il est aussi très psychorigide. On est loin de la souplesse d’une installation manuelle ou encore passer par l’outil Anarchy voire prendre une EndeavourOS et lui sortir ses spécificités, car je le rappelle, EndeavourOS est une Archlinux à 99,9% comme je l’avais montré en septembre 2019.

Bref, pour le moment, fuyez cet outil qui est bien trop vert pour être considéré avec un peu de sérieux.

En vrac’ de fin de semaine

Petit en vrac’ en ce chaud début du mois d’avril 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Pour finir, parlons du « Jardin des délices » de Jérome Bosch, toile très connue. Sur le cul d’un de damnés, il y a une partition… Une personne l’a déchiffré et l’a interprété.

Bon week-end 🙂

En vrac’ de fin de semaine

Petit en vrac’ en cet ultime samedi du mois de mars 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

  • Le groupe de post-rock « Collapse » continue sa campagne de financement participatif qui court jusqu’au 8 avril 2021 pour leur quatrième album, « Ἀνάγκη ».
  • Petite piqûre de rappel : Carline Van Roos avec son projet solo Aythis publiera son nouvel album le 2 avril, « Secrets from Below ». Je l’ai eu en avance, l’ayant précommandé, et c’est de la bonne !

Bon week-end 🙂

Il ne faudrait jamais tomber sur un bug un dimanche… Jamais !

Un billet d’humeur et d’humour qui risque de s’étaler un peu. Prenez donc un café ou un thé et dégustez les mésaventures de ma journée du 21 mars 2021. Vous allez comprendre pourquoi le dimanche est sûrement la pire journée pour avoir droit à un bug assez casse-bonbons.

Comme tous les matins, je mets à jour mon installation d’Archlinux. Dans le lot, je constate l’arrivée de la dernière révision en date du noyau Linux 5.11, le 5.11.8. Il y a d’autres mises à jour dans le lot, comme les premiers éléments de Gnome 40, comme la calculatrice et le moniteur système.

J’en profite pour en parler sur mes réseaux asociaux… euh, je voulais dire sociaux, comme Mastodon par exemple avec la capture d’écran à l’appui qui va bien.

Tout content, je redémarre. Puis je me dis qu’avec l’arrivée de ces éléments, il serait bien de voir ce que donne l’environnement sur sa distribution mère, la Fedora Linux. Je récupère donc une image d’une pré-bêta de la Fedora Linux 34. Je l’installe tranquillement dans une machine virtuelle Qemu dédiée en utilisant Virt-Manager.

Je décide donc de l’explorer un, histoire de prendre des notes pour un potentiel article. Comme j’aime travailler en musique, je lance Quodlibet et pas moins de 5 secondes plus tard, j’ai droit à un superbe plantage de ma session Gnome. Je récupère la main, un peu secoué par une telle mauvaise surprise.

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La youtubosphère linuxienne francophone, ou l’art de broder sur un manque réel de nouveautés de l’informatique libre pour « monsieur et madame tout le monde »

Je dois dire que je suis étonné de voir comment ce qui reste de la youtubosphère linuxienne francophone parvient à vivre tant bien que mal malgré une actualité souvent maigre.

Bien qu’ayant quitté ce milieu en novembre 2018, je constate que les quelques grosses chaines qui restent en vie – par grosse j’entends un minimum de 1000 à 1500 abonné(e)s – arrivent toujours à faire des vidéos de plus de 10 minutes sur la dernière distribution à la mode.

Que ce soit la dernière Ubuntu (ou une de ses nombreuses dérivées), Fedora, Mageia, OpenSuSE, Debian – pour rester dans les principales – on ne peut que constater que les mises à jour majeures se résument le plus souvent à :

  • une synchronisation plus ou moins complète des logiciels composant la distribution avec les versions disponibles en amont
  • parfois la dernière charte graphique à la mode
  • parfois quelques nouveaux outils plus ou moins spécifiques qu’on retrouve rapidement sur des dépôts communautaires comme le Archlinux User Repository (AUR). Je pense à Hypnotix par exemple, développé à l’origine pour Linux Mint.

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