Gnome 3 : un passage assez « hardu » à la nouvelle generation de Gnome.

Sachant que Gnome 3.0.0 est prévu pour dans quelques jours, j’ai décidé de sauter le pas et d’installer Gnome 3. Cela a été assez hardu, car j’ai du m’y reprendre à deux fois pour y arriver, la première n’étant pas correcte. Je ne relate que la seconde 😀

Sous Gnome 2.32.1, j’ai rajouté des raccourcis personnalisés dans la barre de menu. J’ai donc lancé alacarte pour rajouter les dits raccourcis dans les menus correspondants.

Ensuite, j’ai « tué » le processus gdm qui se lance automatiquement au démarrage, en utilisant :


sudo /etc/rc.d/gdm stop

Ce qui m’a fait basculé en console root.

J’ai ensuite modifié le /etc/pacman.conf pour activer le dépot gnome-unstable. Il m’a suffit de rajouter :


[gnome-unstable]
Include = /etc/pacman.d/mirrorlist

au sommet des dépots.

Cependant, et pour éviter un bon paquet d’erreurs liés à l’absence de l’outil gtk-update-icon-cache, j’ai viré gnome 2. Les réglages étant conservés, ce n’est qu’une demi-perte 😉


yaourt -Rcs gnome gnome-extra

Puis, j’ai installé, en suivant les recommandations du wiki, gnome3 et ses extras.


yaourt -S gnome --ignore gnome-themes,gnome2-user-docs

J’ai ensuite relancé networkmanager, puis gdm pour avoir accès à gnome3 de manière propre.


/etc/rc.d/networkmanager restart
/etc/rc.d/gdm start

Et après un premier démarrage un peu long, j’ai eu droit au controversé gnome-shell.

Coté interface, on sent l’influence de MacOS-X, ne serait-ce que pour l’apparition des dialogues pour enregistrer un fichier.

Une sorte de dock est disponible à gauche, qui permet de stocker les logiciels qu’on utilise fréquemment. A droite, les espaces de travail s’active / se désactive à volonté.

L’ensemble est très fluide. Plus besoin de compiz pour avoir quelques effets sympathique. J’utilise encore le pilote propriétaire nvidia, car je n’ai pas un bon support de la 3D avec nouveau 🙁

Le seul hic, c’est que j’ai du abandonner gwibber pour le moment. Ce dernier ne voulant pas fonctionner avec gnome 3 🙁

Il ne reste qu’un « petit bug » qui lance un gnome-terminal en modèle réduit, qui sera apparemment corrigé dans la prochaine version de gtk3, du moins si on en croit le mainteneur de gnome 3 sur Archlinux.

En tout cas, cela complète la très bonne impression que j’avais eu au premier abord de gnome 3

Et pour avoir une petite liste de trucs pratiques (merci à Devil505) :

https://live.gnome.org/GnomeShell/CheatSheet

Et pour finir, une vidéo un peu artisanale pour montrer un peu gnome-shell en action :

Ok, cela aurait mérité mieux, mais je débute avec cet environnement 😉

Ubumonkey : où comment faire croire qu’un enrobage de webkit donne un nouveau navigateur.

J’ai lu sur le blog de Clapico l’annonce d’un nouveau navigateur, Ubumonkey, codé en RealBasic. Outre le fait que RealBasic soit tout sauf un langage de programmation libre, j’ai eu un doute.

Car je ne connais pas 36 moteurs de rendu fonctionnant aussi bien avec Windows, que MacOS-X et Linux : deux libres (webkit et gecko) et un non-libre (presto)

J’ai donc installé une machine virtuelle contenant une ubuntu 10.10 32 bits, avec les mises à jour, puis j’ai récupéré le paquet .deb qui va bien.

100% à Acid3 ?

Pour éliminer un enrobage de gecko, j’ai lancé le test acid3. Un résultat parfait (100/100) me fait donc éliminer gecko. Reste Presto et Webkit.

Je suis donc allé sur le site de la CNIL, puis en cliquant sur le lien « vos traces », j’ai lancé le test pour identifier le moteur utilisé… Et la réponse me confirme mon soupçon : Safari, en clair le moteur webkit.

Webkit inside !

Donc, je viens à me poser une simple question : peut-on considérer qu’un enrobage d’un moteur de rendu est un nouveau navigateur à part entière ? Surtout que la page officielle du site est muette sur ce point…

Et question subsidiaire : peut-on utiliser un logiciel non-libre comme RealBasic pour écrire un logiciel sous GPL v3 ?

 

 

Vers une unification des interfaces des navigateurs internet ?

Avec la sortie de Mozilla Firefox 4 (14 mois après Mozilla Firefox 3.6), une tendance lourde des navigateurs sur leur présentation semble être en train de s’imposer. Un allègement maximal de l’interface.

Cette tendance a été lancée par Google et son navigateur maison basé sur Webkit et le projet Chromium.

J’ai décidé de faire des captures d’écran de l’interface de Mozilla Firefox 4.0, Chromium 10, Midori (le navigateur par défaut de Xfce) et d’Opera 11, car je prends uniquement en compte les navigateurs existant sur les unix libres et non libres – dont MacOS-X est un représentant – et MS Windows. Ok, Midori n’existe pas pour MS Windows 😀

Pour des raisons pratiques, j’ai utilisé un environnement virtuel, pour installer une ArchLinux 64 bitsXfce 4.8.1, avec Mozilla Firefox 4.0, Midori 0.3.3, Chromium 10 et Opera (ou presque pour ce dernier).

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La « dure » vie de l’utilisateur d’Archlinux… :D

Utiliser Archlinux, c’est pas tous les jours joyeux… Surtout quand le gestionnaire de paquets, Pacman se met à jour pour une nouvelle version.

Grand adepte de yaourt, celui-ci est devenu inutilisable depuis l’arrivée sur le dépot [testing] d’une version 3.5 de Pacman.

J’ai durant quelques jours utiliser la récupération manuelle des paquets sur AUR, ne serait-ce que pour maintenir à jour certains logiciels que j’utilise et /ou maintiens : kvm-git, gimagereader, ou encore gwibber-bzr.

Mais cela devient vite rigide à l’emploi. En attendant que yaourt soit disponible dans une nouvelle version stable, je me suis tourné vers « la concurrence », et mon choix s’est arrêté sur Packer.

Les options sont à peu de chose près que celle de yaourt, donc la transition est facilitée. Par exemple, une mise à jour complète du système :

packer -Syu

Qui donne ceci (je fais grace des lignes correspondant aux rafraichissement des dépots :


:: Début de la mise à jour complète du système...
il n'y a rien à faire
:: Synchronizing aur database...
aur 15 15 [######################] 100%
:: Starting full aur upgrade...
local database is up to date

Ce qui est agréable. Donc, et en attendant que yaourt soit disponible, j’utiliserais Packer.

Comme quoi, devoir utiliser Archlinux, cela incite à la débrouillardise, et non à l’empatement comme avec certaines distributions pré-mâchant le travail au maximum pour les utilisateurs… Ce qui n’est pas un mal dans l’absolu, surtout pour faire découvrir une informatique différente 😀

Il n’y a pas eu que la sortie de Mozilla Firefox 4.0 hier !

Suite à mon précédent article – qui m’a valu un taillage de costard maison sur les commentaires de l’article de zdnet – et l‘explosion du compteur de téléchargements recensée pour la sortie de Mozilla Firefox 4.0 (un peu plus de 4,9 millions au moment où je rédige cette bafouille), il serait surement bon de parler d’autres projets du logiciel libre qui ont sortie une nouvelle version (majeure ou mineure) depuis le début de la semaine.

A tout seigneur, tout honneur : LibreOffice est sorti en version 3.3.2. Quelques corrections de bugs et de modification au niveau des traductions. Prochaine étape ? La version 3.4 prévue pour début mai prochain.

Pour les fans de vieilles distributions, la Slackware Linux continue son approche lente mais sure de la version 13.37. Une 3ième RC est sortie, contenant – entre autre chose – un certain Mozilla Firefox 4.0…

Gnome 3 – hautement controversé pour le Gnome-Shell – arrive petit à petit à la fin du developpement de sa version 3.0. La version 2.91.92, alias Release Candidate est – sur le point d’être – disponible. J’attends cependant la disponibilité officielle sur ma distribution pour l’installer.

C’est pas grand chose, mais les médias sont ainsi faits qu’il est tellement plus facile de placer le focus sur un seul évènement que de parler de la diversité de l’actualité… Bah, et contrairement à ce que disait les Beatles, le « We wanna all change the World » dans Revolution, j’y crois pas trop 😉

Trisquel GNU/Linux 4.5 : le retour d’une ubuntu libérée :D

Trisquel GNU/Linux, c’est Ubuntu sans les quelques logiciels propriétaires (spécialement les blobs) ou une interface faîte maison. Bref, de quoi avoir Ubuntu« >Ubuntu avec les avantages sans les inconvénients. J’avais parlé – et franchement apprécié – la version 4.0 il y a quelques mois.

L’annonce de la version Release Candidate de la version 4.5 est l’occasion de jauger les progrès effectués. Comme sa base, la Ubuntu 10.10, cette version ne sera supportée que durant 18 mois, au lieu des 3 ans de la version 4.0 de la Trisquel.

J’ai donc appellé mon ami wget :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://cdimage.trisquel.info/trisquel-images/trisquel_4.5_amd64.iso
–2011-03-19 12:21:13– http://cdimage.trisquel.info/trisquel-images/trisquel_4.5_amd64.iso
Résolution de cdimage.trisquel.info… 94.23.219.28
Connexion vers cdimage.trisquel.info|94.23.219.28|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 730857472 (697M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «trisquel_4.5_amd64.iso»

100%[======================================>] 730 857 472 2,11M/s ds 5m 36s

2011-03-19 12:26:49 (2,08 MB/s) – «trisquel_4.5_amd64.iso» sauvegardé [730857472/730857472]

J’ai ensuite utilisé l’environnement de test habituel, 2 GiO de mémoire, 32 GiO de disque, avec qemu-kvm.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=0 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom trisquel_4.5_amd64.iso -boot cd &

J’ai demandé le lancement de l’installation dès le départ. L’installateur en question étant celui de la version 10.10 d’Ubuntu, base de cette version de Trisquel. La première chose qu’on note, c’est un fond d’écran plus pastel, moins agressif à l’oeil.

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Slackware Linux 13.37rc2 : qu’as donc dans le ventre cette bonne vieille slackware ? :)

Ayant lu l’annonce de la sortie d’une version rc2 de la Slackware Linux 13.37, j’ai téléchargé l’image ISO, dans le but de la tester. Et j’aime bien cette distribution, c’est une des premières que j’ai utilisé, fournie à l’époque avec le défunt magazine PC Team… Il y a environ 15 ans de cela ? 🙂

wget a été comme d’habitude mon ami :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c ftp://ftp.slackware.no/slackware/slackware-current-iso/slackware64-current-15_Mar_2011-DVD.iso
–2011-03-19 06:42:31– ftp://ftp.slackware.no/slackware/slackware-current-iso/slackware64-current-15_Mar_2011-DVD.iso
=> «slackware64-current-15_Mar_2011-DVD.iso»
Résolution de ftp.slackware.no… 128.39.3.170, 2001:700:0:12e::f70
Connexion vers ftp.slackware.no|128.39.3.170|:21…connecté.
Ouverture de session en anonymous…Session établie!
==> SYST … complété. ==> PWD … complété.
==> TYPE I … complété. ==> CWD (1) /slackware/slackware-current-iso … complété.
==> SIZE slackware64-current-15_Mar_2011-DVD.iso … 2097770496
==> PASV … complété. ==> RETR slackware64-current-15_Mar_2011-DVD.iso … complété.

[ < => ] 2 097 770 496 1,28M/s ds 24m 17s

2011-03-19 07:06:48 (1,37 MB/s) – «slackware64-current-15_Mar_2011-DVD.iso» sauvegardé [2097770496]

J’ai ensuite utilisé l’environnement de test habituel, 2 GiO de mémoire, 32 GiO de disque.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=0 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom slackware64-current-15_Mar_2011-DVD.iso -boot cd &

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GhostBSD : un « moyen » d’attendre Gnome avec PC-BSD 9.0 ?

GhostBSD, c’est un mélange de FreeBSD avec Gnome, en version « live CD ». Actuellement basé sur FreeBSD 8.2, il existe en version 32 et 64 bits. J’ai récupéré l’image ISO 64 bits. Pour des raisons pratiques, durée d’installation extrèmement longue dans une machine qemu-kvm, j’ai du utilisé VirtualBox 4.0.4.

Petite parenthèse : PC-BSD 9.0 (qui se basera sur FreeBSD 9.0, proposera en natif Gnome en plus de KDE SC, cf le wiki de PCBSD concernant sa version 9). Fermons la parenthèse ouverte 😉

J’avais déjà parler de la béta de GhostBSD 2.0 en janvier dernier.

Après un démarrage assez rapide, on arrive sur un Gnome 2.32 ayant des arrière-gouts de ce que propose OpenSuSE coté teinte générale.

L’OS est en anglais. Après avoir configuré le clavier pour l’avoir en français, j’ai double cliqué sur l’icone GBI sur le bureau qui lance un outil en python plus que rudimentaire pour l’installation.

Si vous aimez les installateurs « cliquodromesque », fuyez. A partir de questions : quel disque utilisé, quelle taille utiliser, installer ou pas le chargeur de démarrage BSD, le mot de passe utilisateur – affiché en clair – le nom du compte utilisateur, le shell à utiliser, un fichier de configuration est utilisé.

GhostBSD 2.0 : installation

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En vrac’ rapide et libre.

Je n’ai pas eu une grosse envie d’écrire cette semaine. Pour compenser, un petit en vrac’ rapide et libre.

C’est tout pour aujourd’hui !

En vrac rapide, libre… Spécial distributions linux :D

ElementaryOS beta

C’est tout pour aujourd’hui.

Bon week-end !