Tiens, Gnome 3 est disponible sur archlinux…

Ou presque, car il faut utiliser le dépot gnome-unstable. Pour le moment, c’est encore un peu « brut de décoffrage », car le chargement demande bien une vingtaine de secondes entre la saisie du mot de passe dans GDM avant que Gnome-Shell ne soit lancé.

gnome 3 sous Archlinux 64 bits

Bon, l’interface est complètement différente. Gnome-Tweak-Tool est un outil indispensable pour rendre l’ensemble moins austère. Je pense que si dans une semaine je ne m’y suis pas habitué, je mettrais à la place Xfce 4.8.x. Enfin, on verra 🙂

Gnome 3 : un passage assez « hardu » à la nouvelle generation de Gnome.

Sachant que Gnome 3.0.0 est prévu pour dans quelques jours, j’ai décidé de sauter le pas et d’installer Gnome 3. Cela a été assez hardu, car j’ai du m’y reprendre à deux fois pour y arriver, la première n’étant pas correcte. Je ne relate que la seconde 😀

Sous Gnome 2.32.1, j’ai rajouté des raccourcis personnalisés dans la barre de menu. J’ai donc lancé alacarte pour rajouter les dits raccourcis dans les menus correspondants.

Ensuite, j’ai « tué » le processus gdm qui se lance automatiquement au démarrage, en utilisant :


sudo /etc/rc.d/gdm stop

Ce qui m’a fait basculé en console root.

J’ai ensuite modifié le /etc/pacman.conf pour activer le dépot gnome-unstable. Il m’a suffit de rajouter :


[gnome-unstable]
Include = /etc/pacman.d/mirrorlist

au sommet des dépots.

Cependant, et pour éviter un bon paquet d’erreurs liés à l’absence de l’outil gtk-update-icon-cache, j’ai viré gnome 2. Les réglages étant conservés, ce n’est qu’une demi-perte 😉


yaourt -Rcs gnome gnome-extra

Puis, j’ai installé, en suivant les recommandations du wiki, gnome3 et ses extras.


yaourt -S gnome --ignore gnome-themes,gnome2-user-docs

J’ai ensuite relancé networkmanager, puis gdm pour avoir accès à gnome3 de manière propre.


/etc/rc.d/networkmanager restart
/etc/rc.d/gdm start

Et après un premier démarrage un peu long, j’ai eu droit au controversé gnome-shell.

Coté interface, on sent l’influence de MacOS-X, ne serait-ce que pour l’apparition des dialogues pour enregistrer un fichier.

Une sorte de dock est disponible à gauche, qui permet de stocker les logiciels qu’on utilise fréquemment. A droite, les espaces de travail s’active / se désactive à volonté.

L’ensemble est très fluide. Plus besoin de compiz pour avoir quelques effets sympathique. J’utilise encore le pilote propriétaire nvidia, car je n’ai pas un bon support de la 3D avec nouveau 🙁

Le seul hic, c’est que j’ai du abandonner gwibber pour le moment. Ce dernier ne voulant pas fonctionner avec gnome 3 🙁

Il ne reste qu’un « petit bug » qui lance un gnome-terminal en modèle réduit, qui sera apparemment corrigé dans la prochaine version de gtk3, du moins si on en croit le mainteneur de gnome 3 sur Archlinux.

En tout cas, cela complète la très bonne impression que j’avais eu au premier abord de gnome 3

Et pour avoir une petite liste de trucs pratiques (merci à Devil505) :

https://live.gnome.org/GnomeShell/CheatSheet

Et pour finir, une vidéo un peu artisanale pour montrer un peu gnome-shell en action :

Ok, cela aurait mérité mieux, mais je débute avec cet environnement 😉