Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2016, premier épisode, janvier 2016.

Je m’étais dit au début que je ne prolongerai pas cette série d’articles pour savoir comment les distributions GNU/Linux de 2016 s’en tirait. Finalement, j’ai changé d’avis. Plongeons-nous donc dans les articles de janvier 2016.

Bilan : sur les cinq distributions, deux ont disparu : ApricityOS et la MicroLinux Enterprise Desktop. La Handy Linux est devenue la DFLinux par la suite. 60% de survie, c’est bien pour commencer le bilan de l’année 2016 🙂

Escapade informatico-nostalgique, partie 1.

J’écris ce premier billet le 7 janvier au soir sur un PC fixe équipé d’un AMD Athlon II X2 220 à 2,8GHz et 4 go de mémoire vive. Un PC fixe tournant sur une Manjaro Tux’n’Vape Mate que j’ai installé – en 2019 – chez une amie vivant dans une petite ville du nom de Gujan-Mestras, située en Gironde.

Ville où j’ai usé mes fonds de culotte durant mes périodes d’écoles maternelle, primaire et le collège que j’ai quitté en juin 1989. J’ai aussi quitté cette ville en 2002 pour habiter d’abord durant 5 ans à Neuilly-sur-Bassin… Je voulais dire Arcachon. Ensuite, j’ai déménagé en 2007 sur Facture-Biganos où j’ai vécu jusqu’à fin novembre 2019 pour une destination que je conserve secrète pour des raisons personnelles.

Pour le Nouvel An, j’ai été contacté par mon amie qui a eu la mauvaise idée d’éteindre les mises d’une deuxième installation d’une Manjaro Tux’n’Vape – début 2020 de mémoire – sur un portable. Son PC fixe était en rideau depuis plusieurs mois, et je n’avais pas eu l’occasion de me déplacer entre les limitations liées à cette saloperie de Covid-19 et d’agendas incompatibles.

J’ai donc pris le train depuis ma nouvelle ville, voyagé plusieurs heures pour arriver jusqu’à Bordeaux où j’ai dû poirauter durant une heure pour avoir ma correspondance. Tandis que je patientais à la gare, j’ai pu voir une abomination… Un Starbucks à emporter… Y a pas à dire, j’ai été choqué sur le coup.

Continuer la lecture de « Escapade informatico-nostalgique, partie 1. »

Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 28 : Pingus, le clone libre de Lemmings

Dans le monde des jeux, le logiciel libre est rempli de projets plus fous les uns que les autres. J’ai déjà pu évoquer, dans le désordre et en espérant ne pas avoir fait trop d’oublis : FreeDoom (en décembre 2015), OpenQuartz (en septembre 2017), OpenTyrian (en août 2018), La bataille pour Wesnoth (en mai 2018), SuperTux (en mars 2018) ou encore 0 A.D. (en février 2016).

Dans l’article consacré à Lemmings, j’avais écrit la phrase suivante :

Le jeu sera si marquant qu’un clone dénommé Pingus sortira pour le petit monde du logiciel libre en 1998.

En effet, Pingus est un excellent clone de Lemmings. Selon le site officiel – dont la dernière mise à jour semble dater de 2015 – on apprend qu’il y a 77 niveaux et que quelques nouveautés sont disponibles par rapport au Lemmings d’origine avec des manchots qui peuvent sauter, au sens sportif du terme.

Cependant, le projet semble au point mort. La dernière version stable, la 0.7.6 date de décembre 2011, le dépot github a été archivé en 2018 et le gitlab indique une version 0.7.7 fin 2019 début 2020.

En clair, le projet est vraiment dans le flou. Mais au lieu de se lamenter, voici donc une petite vidéo avec le jeu en action…

Même si les 3 ou 4 premiers niveaux sont franchement des photocopies des niveaux originaux, on trouve rapidement des nouveautés. Avec 77 niveaux disponibles, il y a de quoi s’arracher les cheveux par poignées entières.

Il faut juste espérer que le projet sortira de la szone de flou dans laquelle il est engoncé.

Mon bilan pour l’année 2020 : une année « blanche » ou presque.

Maintenant que l’année 2020 vit ses dernières heures, du moins lors de la rédaction de ce billet, j’ai eu envie de faire un bilan. C’est une année « blanche » ou presque en ce qui me concerne. En effet, je comptais prendre des cours de conduite pour réessayer de passer le permis de conduire après une première tentative vers 1995-1996.

C’est au moment où je comptais m’inscrire auprès d’une auto-école que le premier confinement est arrivé. Autant dire que cela repoussait automatiquement mon inscription. Quand le premier confinement se déclencha, je pensais aux personnes qui étaient prêtes à tenter leur chance à l’examen qui se prenait un arrêt sec de leurs démarches en pleine face.

Ensuite, le temps que les auto-écoles récupèrent un peu et que je puisse envisager une inscription – après avoir mis un peu d’argent de côté pour les premières leçons au coût moyen de 42 à 45 euros de l’heure – que le deuxième confinement pointait le bout de son nez.

Autant vous dire que je suis un brin écoeuré, même si je suis bien content que le code que j’ai décroché en juin 2019 ait une durée de validité maximale de 5 ans, loin des 2 ans que j’avais connu lors de ma première tentative de décrocher le permis de conduire. Ce qui me laisse encore une marge confortable. C’est déjà ça de pris !

Côté culture, ce fut une année d’un calme trompeur. En effet, je n’ai acheté cet année que quatre albums : « Paragon Circus » d’Altesia, « Plow » de Tarmak, « A Shadow of Memories » de Lethian Dreams et « 0110 » de Cosmic Ground.

Côté littéraire – si je peux parler ainsi – j’ai publié deux oeuvres en auto-édition via Amazon : « Les contes de Tonton Fred » (en avril 2020) et « Le Dragon et la Princesse » (en octobre 2020).

J’ai attaqué un nouveau projet, du nom de projet « M ». Pour le moment, je n’ai écris qu’une douzaine de pages, vous comprendrez que je préfère rester silencieux. Je pense que j’ai bien encore 4 à 6 mois de travail sur ce projet pour le faire aboutir. J’en reparlerai donc d’ici juin 2021. Tout ce que je peux vous montrer, c’est l’état d’avancement en cette fin d’année 2020.

Continuer la lecture de « Mon bilan pour l’année 2020 : une année « blanche » ou presque. »

En vrac’ de fin de semaine

Ultime en vrac’ de fin de semaine pour l’année 2020. Pas trop tôt !

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Pour finir, une petite vidéo présentant les nouveautés de Dosbox-X 0.83.9 (version de janvier 2021) qui prouve que parfois on peut faire des trucs utiles avec 🙂

Bon week-end 🙂

Le triste bilan des outils de vidéographie sous Linux en cette fin 2020.

La vidéographie, c’est le terme utilisé en français comme traduction de screencasting. En gros, un enregistreur audio et vidéo de l’écran et du duo microphone et haut-parleurs s’ils sont présents. J’ai eu besoin de faire une capture vidéo de l’écran de mon ordinateur portable pour un billet que je suis en train de préparer, et je dois dire que j’ai été des plus déçus…

Alors qu’on compte des dizaines de distributions à destinations bureautique – et qu’une bonne moitié pourrait disparaitre sans que cela change grand chose dans l’absolu – le bilan des outils de vidéographie, c’est Dresde après le bombardement à coup de bombes incendiaires en février 1945.

J’ignore pourquoi l’excellent Simple Screen Recorder – qui tourne sous X11 – ne m’enregistrait pas les fenêtres du logiciel dont je voulais parler. J’ai donc été voir sur le wiki d’Archlinux qui est une bible dans ce domaine pour me trouver un outil graphique de capture vidéo d’écran en mode magnétoscope.

Mes besoins sont simples : enregistrement de l’audio et de la vidéo, en format vidéo classique (mp4 ou encore mkv) que ce soit sous Wayland ou X11, en restant sous Gnome.

Continuer la lecture de « Le triste bilan des outils de vidéographie sous Linux en cette fin 2020. »

En vrac de milieu de semaine…

Un petit billet en ce pluvieux mois de décembre. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que je vais me prendre des commentaires rageux utilisant le réseau TOR qui seront donc tués à vue 🙂

Côté informatique :

  • Si vous aimez Linux From Scratch et ne jurez que par ce projet, la NuTyX 20.12.0 est disponible avec pas mal de petites choses. Les notes de publication en français sont assez copieuses.
  • Dans la série « Elle bouge toujours, tant mieux pour les personnes qui l’utilisent », je demande la deuxième bêta de la Mageia 8. Plus d’infos sur les notes de publication.
  • Pour les fans de compilation, je demande la Crux 3.6.x qui a jadis servi de base de réflexion à une distribution peu connue, Archlinux. Plus d’infos sur les notes de publication.

Côté culture :

C’est tout pour aujourd’hui.

Bonne fin de journée 🙂

La mutation de CentOS 8, une tempête dans un verre d’eau pour 95% des linuxiens et linuxiennes ?

J’ai hésité avant d’écrire cet article, mais je dois dire que je n’ai plus qu’à me pencher pour récolter les sources qui vont alimenter cet article. Pour la plupart des Linuxiens de base, cette annonce n’aura aucune conséquence sur leur utilisation de l’OS au quotidien. Cela ne concerne – pour schématiser grossièrement – que les administrateurs de serveurs.

CentOS, c’est c’était la version communautaire de la Red Hat Enterprise Linux (RHEL) de même numérotation. Comme la RHEL, le support de 10 ans est un avantage non négligeable, surtout pour des serveurs dont on veut une disponibilité 24h/24 et tous les jours de l’année.

Comme l’a si bien dit un article du monde informatique, « Red Hat enterre CentOS Linux, ressucité en Rocky Linux » Oui, j’ai conservé la faute d’orthographe dans le titre. C’est un peu plus subtil que cela.

En gros, depuis un an, une branche dite « stream » de CentOS permettait d’avoir une préversion de la révision suivante de la RHEL. Red Hat a décidé de prendre CentOS dans sa totalité et l’orienter uniquement sur sa branche « stream » et avoir ainsi, si on peut le dire aussi simplement, une version bêta grandeur nature.

En gros, le schéma pour RedHat est désormais le suivant : RHEL (version finale), CentOS (version bêta), Fedora (version alpha). C’est de l’ultra-simplifié, mais l’idée est là.

Évidemment, comme le précise l’article du Monde Informatique, le créateur de la CentOS a décidé de « forker » CentOS pour revenir au point de départ : en faire une version communautaire de la RHEL. Le projet du nom de Rocky Linux ne propose sur son dépot github – au 14 décembre 2020 où j’écris cet article – qu’un ensemble de fichier readme. Mais le projet vient juste d’être lancé, donc restons patients 🙂

Pour les adminisrateurs systèmes qui utilisent CentOS, quelles sont les options disponibles ? Soit sortir le portefeuille et passer sur du RHEL, soit utiliser un autre « fork » de RHEL.

Certains proposeront le passage à Debian, soit. Mais outre le fait qu’il faudra réinstaller les serveurs, la durée de support d’une Debian donnée est passée de 5 à 7 ans. Il existe maintenant une version dite ELTS (pour extended LTS) payant (2040€ pour 6 mois) qui rajoute 2 années de support supplémentaires avec les 2 ans de la période classique LTS qui faisait passer le support de 3 à 5 ans.

Continuer la lecture de « La mutation de CentOS 8, une tempête dans un verre d’eau pour 95% des linuxiens et linuxiennes ? »

Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2015 au bout de 5 ans ? Épisode 3

Cet épisode aura été long à venir, l’épisode 2 remontant à juillet 2020. En effet, suite à une fausse manipulation, j’avais perdu les brouillons des billets pour les mois de septembre à décembre. Je vais donc faire un billet récapitulatif.

Septembre 2015

Bilan ? 5 distributions (dont un BSD), et tout le monde est encore en vie, même si la HandyLinux est devenue entre temps la DFLinux.

Continuer la lecture de « Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2015 au bout de 5 ans ? Épisode 3 »

Vieux Geek, épisode 237 : Mozilla Firebird, une préversion presque oubliée de Mozilla Firefox.

L’histoire du navigateur web Mozilla Firefox a été assez mouvementée durant ses deux premières années, de septembre 2002 à novembre 2004, l’époque des version 0.x.y. Si les 5 premières préversions s’appellait Mozilla Phoenix, nom qui avait du être abandonné suite à la demande du fabricant de Bios Phenix, les version 0.6.x et 0.7.x eurent pour nom, non pas Mozilla Firefox, mais Mozilla Firebird.

Les version 0.6.x et 0.7.x couvre l’année 2003 et le début de l’année 2004. Sauf erreur de ma part, la première version à s’appeller Mozilla Firefox remonte à début février 2004. Un article de Tom’s Hardware semble confirmer ce souvenir.

Mais à quoi ressemblait donc cette ancestrale version ? Je vous emmene en voyage en 2003… Ça va rappeler des bons et moins bons souvenirs à la plupart des personnes, mais c’est le prix de la nostalgie…

Évidemment, essayer d’utiliser un navigateur vieux de 17 ans sur la toile de 2020, cela tient de la gageure, voire du masochisme. Mais si vous avez envie de tester cette ancestrale version, la Fondation Mozilla conserve une archive sur leur serveur FTP.

Bonne (re)découverte 🙂