Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 20 : Quand Daniel Prevost devint animateur de jeu télé… Pour le meilleur ou pour le rire ?

S’il y a un genre d’émissions aussi vieux que la petite lucarne, c’est le jeu télévisé. Si des horreurs hystériques comme « Le Juste Prix » ou des émissions de jeux plus sérieuses comme « Motus » ou « Des Chiffres et des Lettres » ont marqué les esprits, une émission diffusée par ce qui deviendra TV Bouygues en 1987 subit les frasques de l’ancien pensionnaire du Petit Rapporteur. C’est un jeu du nom d’Anagram diffusé en 1985.

Même si la prestation de Daniel Prevost ne dura qu’un trimestre, il rendit le jeu mémorable à cause de ses frasques de présentation. Que ce soit avec des poissons rouges en pendentif ou encore avec un casque de chantier, sans oublier des jeux de mots parfois tirés par la perruque, il savait dynamiser ce qui aurait été autrement d’un ennui mortel. Sans oublier les polémiques que cela engendrait à l’époque.


ANAGRAM – TF1 avec Daniel Prevost

Autant dire qu’il a fallu attendre ensuite des présentateurs comme Nagui et des émissions déjantées comme « N’oubliez pas votre brosse à dents » pour se marrer en regardant un jeu télévisé.

PS : je ne suis pas responsable pour la publicité qui pourrait s’afficher avant le début de la lecture de la vidéo de l’article.

Vieux geek, épisode 44 : Civilization pour Amiga.

S’il y a bien un jeu qui m’a marqué quand j’ai utilisé un Amiga 1200, c’était le tout premier Civilization sorti en 1992. Oui, je parle de l’ancêtre des jeux de civilisation qui ont pululé par la suite.

Le plus dur pour rédiger cet article, cela a été de pouvoir reproduire – en améliorant – le Commodore Amiga 1200 que j’ai utilisé il y a une grosse vingtaine d’années.

Trouver un émulateur et sa surcouche n’a pas été complexe. FS-UAE avec son launcher a été bien pratique.

Non, le plus dur, cela a été de pouvoir me trouver un environnement minimal avec un Workbench 3.1 préinstallé. J’ai donc utilisé le Classic Amiga Workbench en version lite pour pouvoir enfin installer Civilization, version AGA (donc pour les Amiga 1200 et 4000) dedans.

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Vieux geek, épisode 43 : 30 novembre 1997, sortie du dernier grand jeu avec une accélération 3D logicielle, « Quake 2 ».

Le 30 novembre 1997, id Software sortait son nouveau FPS, « Quake 2 », qui succédait à son succès de l’année précédente, Quake. Le moteur de Quake 2 était une version lourdement modifiée du premier Quake : possibilité de ramper, source de lumière colorée, eau transparente entre autres. Surtout, c’est le premier jeu d’id Software sortant directement pour MS-Windows. Même si Hexen II de Raven Software proposait une partie des nouveautés.

Pour la petite histoire, quand id Software a renommé ses moteurs en 2007, id tech 2 regroupa sous son nom les deux premiers Quake sous son appellation. Les moteurs id tech 1 s’occupant de Doom et Doom 2, id tech 3 étant celui de Quake 3 Arena, id tech 4 celui de Doom 3 et Quake 4. Fermons cette parenthèse technique 🙂

Après un monde inspiré des oeuvres de HP Lovecraft, on se retrouve dans un scénario plus typique de la science fiction classique. La Terre a été attaqué par une race extra-terrestre, les Strogg. Les armées terrienne pour se défendre décide d’attaquer la planète des Strogg dans une mission dénommé Alien Overlord.

Bien entendu, l’opération est éventée, et vous vous retrouvez seul à devoir attaquer la capitale ennemie. Bon courage 🙂

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Vieux geek, épisode 39 : « Chasm : The Rift », un FPS à mi-chemin en Doom et Quake.

Nous sommes en 1997. Doom et Doom 2 sont sortis depuis environ 3 ans. Duke Nukem 3D est sorti depuis un an et Quake aussi. On commence déjà à parler de Duke Nukem 4 Ever, en ignorant qu’il ne sortira que… 14 ans plus tard.

Comme l’a signalé Didier dans un billet sur son blog, il faudra attendre Serious Sam premier du nom en 2001 pour avoir le mélange d’humour dévastateur et moteur 3D abouti.

En cette année 1997 où Microsoft travaille d’arrache-pied sur la prochaine version de son OS grand public, le monde des jeux vidéo tombe sous le charme de Lara Croft et attend le deuxième opus de la pilleuse de tombe.

Dans le monde des FPS, il y a deux écoles à l’époque. Celui de la 3D complète comme pour Quake et celui de la simili-3D où les sprites sont légions. Duke Nukem 3D et son humour dévastateur y règne en maitre. L’accélération 3D matérielle est encore balbutiante, malgré les cartes 3Dfx.

C’est donc le processeur de la machine qui doit s’occuper à la fois du calcul et du rendu. Autant dire que c’est assez moche quand on veut de la 3D « pure et dure ». Sauf erreur de ma part, les processeurs Pentium II sont le haut de gamme en 1997.

Les jeux simili-3D sont sur la pente descendante. En septembre 1997, une petite équipe ukrainienne du nom d’Action Forms propose son jeu, un FPS qui est à mi-chemin entre Doom et Quake. Le jeu se lance sous MS-DOS et s’appelle « Chasm : The Rift ».

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Sdaw : un de premiers jeux que j’ai acheté… 22 ans déjà :D

Entre 1989 et 1993, j’ai utilisé une machine qui ferait se pisser de rire le premier djeunz venu, à savoir l’Amstrad CPC 6128. Je n’ai acheté en tout et pour tout que 5 ou 6 jeux (dont une compilation contenant Fugitif et La Secte Noire). Il faut dire que les jeux sur disquettes coutaient 149 F (soit 22,71 €), oui seulement, mais pour un budget d’adolescent boutonneux, c’était pas une petite dépense. Il faut dire aussi que j’achetais tous les magazines qui proposaient des listings pour avoir des jeux, même s’ils n’étaient pas toujours extraordinaires 🙁

En 1990, après avoir lu un article dans un des meilleurs magazines de l’époque consacré à l’Amstrad CPC, j’avais cassé ma tirelire et acheté le jeu « SDAW » édité par Lankhor.

C’est un mélange de jeu d’aventure avec Dungeon Master pour le coté labyrinthe à explorer. Quelques subtilités avaient été ajoutées : pas plus de 3 objets à la fois, limitation énergétique (5 * 50 déplacements au maximum), et au moins un passage à réponse aléatoire à chaque partie.

L’introduction était quand même bien faîte pour l’époque, avec un départ flippant à souhait, surtout quand on a uniquement 16 ans. Quelques voix numérisées, et une musique faisant penser à un rythme de rap à la sauce électronique.

Cependant, vu la difficulté du jeu, cette séquence était très pour ne pas dire trop fréquente.

Oui, les graphismes sont pourris, les sons idem, mais il faut se souvenir que le jeu est sorti il y a… 22 ans 😉